Macron prêt à tout pour conserver à la France la première place mondiale pour les prélèvements obligatoires
La guerre fiscale contre le diesel est une absurdité écologique
La France est effectivement le pays où il y a le plus de prélèvements obligatoires : les impôts et les cotisations sociales représentent 47,6% du PIB, c’est à dire 47,6% de la richesse produite par le pays en une année. La France a donc dépassé le Danemark, qui a longtemps été le champion dans cette catégorie, selon les chiffres d’Eurostat. Pour autant, on ne peut pas dire que c’est avec Emmanuel Macron à l’Elysée que la France a atteint ce niveau. Les chiffres et le classement de l’institut Eurostat concernent l’année 2016 : c’est en 2016 que la France est passée devant le Danemark. Emmanuel Macron n’était pas encore président de la République, c’était François Hollande. On ne peut donc pas dire que « Macron président » ait décroché le titre mondial des prélèvements. Pour être tout à fait précis, on peut dire que « Hollande président » est le champion des prélèvements obligatoires… avec à ses côtés « Macron ministre de l’Economie », puisque ce dernier était aux affaires à Bercy entre 2014 et 2016
Macron président permet de consolider cette place avec une hausse supplémentaire de 1% du PIB. La baisse des impôts sur les plus riches est largement compensée par toute une série de hausse : près de 5 milliards d’euros supplémentaires sont ainsi prélevés en 2018.
La transformation de l’impôt sur la Fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) a un effet sur une partie des propriétaires. La mise en place d’une « flat tax » de 30%, un prélèvement fiscal unique, sur les plans épargne logement, l’épargne et l’assurance-vie aura également un impact. Enfin, la hausse du prix du tabac au 1er janvier et celle du diesel se répercute sur les ménages.
Quel genre de véhicules ont les gens avec le moins de moyen ? Des véhicules diesel
Les scientifiques savent parfaitement que l’alibi écologique est une escroquerie, les véhicules essence ou électriques polluent autant…
Une voiture électrique, durant l’ensemble de son cycle de vie, émet presque autant de carbone qu’un véhicule diesel », affirme le journaliste et ancien juriste, Guillaume Pitron, dans son ouvrage intitulé : « La guerre des métaux rares ». « Ce n’est pas moi qui le dit mais un rapport de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie ». De quoi battre en brèche les propositions de notre gouvernement et notamment de son ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, lequel affirmait en juillet 2017, lors de la présentation du « Plan Climat », au gouvernement : « Nous visons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici à 2040 », pour les remplacer par des voitures électriques.
Alors la voiture électrique, celle que commercialisent les constructeurs automobiles, est-elle aussi vertueuse que l’on voudrait nous faire croire ? « Non », affirme Guillaume Piton. Et il n’est pas le seul. Pour sa fabrication une voiture électrique, nécessite des métaux rares, pour sa partie électronique et ses imposantes batteries. « Ces métaux rares sont extraits du sol, principalement en Chine, raffinés et acheminés dans les usines de fabrication des batteries, tout cela a un coût écologique extrêmement lourd en terme de rejet carbone, et de pollution des zones environnantes », souligne Guillaume Pitron. Ajoutant même que « pour produire un véhicule électrique, il faut deux à trois fois plus d’énergie que pour construire un véhicule conventionnel ». Une aberration, quand on cherche justement à réduire l’impact sur l’environnement. « Avant même d’avoir effectué son premier kilomètre, une voiture électrique a déjà nécessité 3 à 4 fois plus d’émission de gaz à effet de serre qu’un véhicule classique », ajoute l’auteur. « Il faut arrêter de dire que quand on roule avec un véhicule électrique on roule propre, ce n’est pas vrai ».
Les véhicules essence étaient traditionnellement très faiblement émetteurs de particules, mais l’introduction des technologies d’injection directe en essence (IDE) à partir de 2007, destinées à réduire la consommation de carburant, a changé la donne.
Ces véhicules émettent davantage de particules fines, en particulier à froid et lors de fortes accélérations. Or en 2016, les véhicules essence à injection directe représentaient 43% des ventes de véhicules essence en Europe, affichant une nette progression. Ces modèles se généralisent sur les gammes essence, une évolution qui explique en partie le nombre croissant de particules fines présentes dans notre atmosphère.
Les véhicules diesel d’ancienne génération en émettaient de grandes quantités, mais l’introduction à partir des années 2005 de la technologie de filtre à particules –un dispositif généralisé en 2009– a permis de réduire drastiquement ces émissions.
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