Macron : Intervention de jeudi soir : Yapa mea-culpa !
« Un gouvernement d’intérêt général représentant toutes les forces politiques d’un arc de gouvernement qui puisse y participer ou à tout le moins qui s’engage à ne pas le censurer. » Et c’est pour entendre ce genre de phrase à rallonges que toutes les chaines TV ont diffusé son allocution suite à l’implosion du Gouv Barnier. En y regardant à deux fois et en n’étant pas à une contradiction près, Macron, à son habitude, ne s’embarrasse pas pour se contredire : « Représentant toutes les forces politiques »… Alors que chez lui, il est hors de question que le nouveau premier ministre soit de gauche ou d’extrême gauche comme il aime le ressasser. Car la gauche au gouvernail, c'est le risque qu’elle ne détricote tout son bilan économique et social des sept années (de malheur ?) passées. Il va donc aller chercher le bon épouvantail vers la droite tendance Marine et l’imposer une fois de plus aux Français qui pourtant n’en veulent pas. Se souvenir que le NFP était arrivé en tête des élections législative début juillet, et que son score n’avait pas été plus fort pour cause des voix de report ayant servi à faire barrage à l’extrême droite, arrivée elle, et par deux fois en tête des élections : européennes et législatives du 1ᵉʳ tour. L’alliance de ces deux partis a aidé à faire passer la motion de censure contre le gouvernement ! Donc, au moins, sont respectés les chiffres des 11 et 8 millions d’électeurs ayant voté pour ces deux courants qui ont fait entendre leurs voix. Quelle ne fut pas la réaction petit bras de Macron suite à ce vote : « Il a été censuré, ce qui est inédit depuis 60 ans, parce que l’extrême droite et l’extrême gauche se sont unies dans un front antirépublicain. » Pour lui, que ces deux partis représentant le plus grand nombre d’électeurs se prononcent contre une décision, prise, seul et à contre-courant, lui fait dire que c’est un « front antirépublicain »…Il faut ajouter, pour bien faire comprendre comment ce petit môssieur fonctionne, que, lors de la proposition pour la nomination d’un nouveau premier ministre en juillet, la gauche avait proposé madame Lucie Castets qui avait été refusée d’un revers méprisant de la main, pour la raison invoquée, que son gouvernement serait renversé rapidement par une motion de censure… Comme celle du sir Barnier au final.[i]
Dans le speech de jeudi soir : « Je sais bien que certains sont tentés de me rendre responsable de cette situation, c’est beaucoup plus confortable. » Ne serait-il pas plutôt lucide d’accuser le président de n’avoir pas voulu respecter la volonté des urnes, car comme il l'a prononcé concernant la victoire du Front national aux européennes « Le 9 juin dernier, je me suis adressé à vous pour annoncer la dissolution de l’Assemblée nationale. » Cette décision était à mes yeux en effet inéluctable. D’abord parce que le vote aux élections européennes avait donné une large avance au Rassemblement national et plaçait les extrêmes en tête. » En comprenant bien qu'un parti gagnant ne convient pas, on dissout l’assemblée, quitte à mettre le pays entier en émoi et à aboutir à ce qui se passe aujourd’hui. Donc, oui, monsieur le président, vous êtes responsable ! Il faut ajouter vos manœuvres et vos contacts avec Marine Le Pen, qui, nous devons l’admettre, sont plus qu’ambiguës. Appelons ça, tambouille politicienne, où il faut l’admettre que vous êtes un maître. Ne pas oublier une pratique parfaite du faux mea-culpa : admettre tout en se justifiant en se faisant passer pour le bon prince « C’est un fait et c’est ma responsabilité. Cependant, nul ne peut dire qu’en faisant cela, je ne vous ai pas redonné la parole. Je crois que c’était nécessaire. »… « Redonner la parole ! » Z’êtes trop bon, monseigneur, merci, mon bon prince, touchez ma bosse !
La nomination de Barnier : « Alors durant cet été, j’ai largement consulté, d’abord pour tenter de convaincre les forces politiques de travailler ensemble, comme cela se fait chez beaucoup de nos voisins, puis pour choisir un Premier ministre qui ne soit pas censuré dès sa nomination. » Sur cette tirade, il y a à dire et à manger. D’abord, désolé, mais pendant tout l’été, vous avez fait le beau pour cause olympique. On vous a vu partout et nulle part. Un feu follet encadré par la clique Estanguet, Jolly et les baigneuses en Seine, Hidalgo et la Oudéa-Castera. Quant au choix du premier ministre… Plus consensuel, conservateur que Michel, impossible de faire mieux, ce pro de la politique qui a plus desservi son pays en étant acoquiné, si proche de la clique de l’Europe. « C’est pourquoi en septembre, mon choix s’est porté sur Michel Barnier, un responsable d’expérience jusqu’alors dans l’opposition. » Ahah, dans « l’opposition ! »
Macron, mauvais perdant : « Je sais bien que certains sont tentés de me rendre responsable de cette situation, c’est beaucoup plus confortable. Mais si j’ai toujours assumé toutes mes responsabilités, une bonne chose comme parfois les erreurs que j’ai pu faire, je n’assumerai jamais l’irresponsabilité des autres, et notamment des parlementaires qui ont choisi en conscience de faire tomber le budget et le gouvernement de la France, à quelques jours des fêtes de Noël. » Et traumatiser le petit papa Noël ! Il va aller jusqu’où dans l’infantilisation ? « Pourquoi tous ces députés ont-ils agi ainsi ? Ils ne pensent pas à vous, à vos vies, à vos difficultés, à vos fins de mois, à vos projets. Soyons honnêtes. Ils ne pensent qu’à une seule chose : à l’élection présidentielle. Pour la préparer, pour la provoquer, pour la précipiter. Et cela avec le cynisme, si c’est nécessaire, et un certain sens du chaos. » Allez, un bon point, il admet que dans son parfait royaume il y est des « à vos vies, à vos difficultés, à vos fins de mois, à vos projets. », Pourquoi n’a-t-il pas ajouté de m… ? Ça aurait eu de la gueule pour ce Mister provoc.
J’y suis, j’y reste : « Enfin, le mandat que vous m’avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans, et je l’exercerai pleinement jusqu’à son terme. Ma responsabilité exige de veiller à la continuité de l’État, au bon fonctionnement de nos institutions, à l’indépendance de notre pays, et à votre protection à tous. Je le fais depuis le début, à vos côtés, à travers les crises sociales, l’épidémie de Covid-19, le retour de la guerre, l’inflation et tant d’épreuves que nous avons partagées. » Quel lyrisme, mon Prez ! « Au bon fonctionnement de nos institutions, à l’indépendance de notre pays et à votre protection à tous. » Mouais… On est viré de partout en Afrique, la dette enfle plus vite que l’entrejambe de Rocco Siffredi, Israël nous piétine, les présidents des USA se payent ta fiole, Poutine, c'est évident, te prend pour un clown et géopolitiquement parlant, la France a autant d’influence que les iles Féroé. Hé là ! « Le retour de la guerre »… Quelle guerre ? Ah, l’Ukraine, avec ton clone Zelensky ? Une dernière citation pour la route ? « Au moment où les guerres en Europe et au Moyen-Orient nous déstabilisent, continuer de préparer nos armées, mais aussi toute la société, et agir pour la paix. Avoir une France plus forte dans une Europe plus forte, plus indépendante et prête peut-être à de nouveaux conflits et à résister à toutes les pressions. » Ya à dire : continuer à préparer nos armées ? Pour quoi faire ? Agir pour la paix en s’armant ? Une Europe plus indépendante ? Alors que Trump vient d’être réélu ? « Prête peut-être à de nouveaux conflits. »… Ben dit donc : Macron ne sait pas encore que la guerre lui réserve un sort pire que la mort. Macron ne sait pas encore qu'en allant à la guerre, il ira en enfer…[ii]
Fin de l’allocution : « Partout où il y a des emportements, de l’insulte, remettre de la sagesse »… Et ajoutons : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder ». Le temps du mea-culpa ne viendra pas, car ce n’est pas dans le logiciel de ce cerveau complexe de se connecter à ce qu’il a fait, à ce qu’il fera. Le mea-culpa ne se pratique jamais droit dans ses bottes, il se pratique comme l’explique ces chercheurs en comportement de la Harvard Business Review : « dire explicitement, je suis désolé, offrir un dédommagement, expliquer son erreur, assumer la responsabilité et promettre que cela ne se reproduira pas. »[iii] Avec un Macron à la TV tout pimpant et sûr de lui, nous sommes loin d’un acte de contrition, mais plutôt d’un acte de constipation de la part d’un président qui en a marre de devoir se justifier sur tout, surtout.
Il faut bien comprendre que jamais Emmanuel Macron ne pensera plaider mea-culpa ou non culpa. N’est-il point culpable de rien ?
Georges ZETER/décembre 2024
Vidéo : Macron et la censure : "LE BORDEL, C'EST PAS MA FAUTE !"
[i] https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/pourquoi-emmanuel-macron-ne-devrait-pas-nommer-un-premier-ministre-de-gauche-en-cas-de-censure-de-michel-barnier_243067.html
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/12/05/adresse-aux-francais-5
[iii] https://www.lefigaro.fr/vie-bureau/2015/08/27/09008-20150827ARTFIG00113-pour-reussir-son-mea-culpa-un-dirigeant-doit-avoir-l-air-triste.php
Joint le texte de l’allocution télévisuelle du président le jeudi 05 décembre 2024
Françaises, Français. Mes chers compatriotes,
Hier l’Assemblée nationale a voté à la majorité absolue le rejet du budget de la sécurité sociale et ce faisant la censure du gouvernement de Michel Barnier. Aujourd’hui, le Premier ministre m’a remis sa démission et celle de son gouvernement et j’en ai pris acte. Je veux ici remercier Michel Barnier pour le travail qu’il a accompli pour le pays, pour son dévouement et pour sa pugnacité. Lui comme ses ministres se sont montrés à la hauteur du moment quand tant d’autres ne l’ont pas été.
Le 9 juin dernier, je me suis adressé à vous pour annoncer la dissolution de l’Assemblée Nationale. Cette décision était à mes yeux en effet inéluctable. D’abord car le vote aux élections européennes avait donné une large avance au Rassemblement national et plaçait les extrêmes en tête. Ensuite, car de nombreux responsables politiques annonçaient déjà la censure pour cet automne. Cependant, je dois bien le reconnaitre cette décision n’a pas été comprise. Beaucoup me l’ont reprochée et je sais beaucoup continuent de me le reprocher. C’est un fait et c’est ma responsabilité. Cependant, nul ne peut dire qu’en faisant cela, je ne vous ai pas redonné la parole. Je crois que c’était nécessaire.
Vous avez pris vous-même votre responsabilité en allant massivement voter aux élections législatives en juin et juillet dernier. Et ce vote ainsi que les désistements réciproques décidés par plusieurs partis ont composé une Assemblée Nationale sans majorité. Aucun parti, aucune coalition présentée aux électeurs en effet ne peut prétendre avoir seul la majorité. et cette situation exige une nouvelle organisation politique. C’est inédit mais c’est ainsi. Alors durant cet été, j’ai largement consulté, d’abord pour tenter de convaincre les forces politiques de travailler ensemble, comme cela se fait chez beaucoup de nos voisins, puis pour choisir un Premier ministre qui ne soit pas censuré dès sa nomination.
C’est pourquoi en septembre, mon choix s’est porté sur Michel Barnier, un responsable d’expérience jusqu’alors dans l’opposition. Parce qu’il était en effet susceptible de rassembler la majorité la plus large à l’Assemblée et au Sénat, de la droite républicaine au centre, en passant par les radicaux et les forces indépendantes et des territoires.
J’ai laissé le Premier ministre gouverner, le Parlement légiférer.
Hier donc, le gouvernement a été censuré, et cela malgré les concessions faites par Michel Barnier à l’ensemble des groupes parlementaires. Il a été censuré, ce qui est inédit depuis 60 ans, parce que l’extrême droite et l’extrême gauche se sont unies dans un front antirépublicain et parce que des forces qui hier encore gouvernaient la France ont choisi de les aider.
Je sais bien que certains sont tentés de me rendre responsable de cette situation, c’est beaucoup plus confortable. Mais si j’ai toujours assumé toutes mes responsabilités, une bonne chose comme parfois les erreurs que j’ai pu faire, je n’assumerai jamais l’irresponsabilité des autres, et notamment des parlementaires qui ont choisi en conscience de faire tomber le budget et le gouvernement de la France, à quelques jours des fêtes de Noël.
Les députés du Rassemblement national ont choisi de voter une motion de censure qui disait le contraire de leur programme, qui insultait leurs propres électeurs. Ce faisant ils ont simplement choisi le désordre, qui est le seul projet qui les unit à l’extrême gauche. Et cela avec la complicité du reste du Nouveau Front Populaire. Non pas pour faire, mais pour défaire, pour créer le désordre.
Pourquoi tous ces députés ont-ils agi ainsi ?
Ils ne pensent pas à vous, à vos vies, à vos difficultés, à vos fins de mois, à vos projets. Soyons honnêtes. Ils ne pensent qu’à une seule chose : à l’élection présidentielle. Pour la préparer, pour la provoquer, pour la précipiter. Et cela avec le cynisme, si c’est nécessaire, et un certain sens du chaos.
Mais ce faisant, d’abord ils se gardent bien de vous rappeler la réalité de notre Constitution, quoiqu’il advienne, il ne peut pas y avoir de nouvelles élections législatives avant dix mois. Et dans ces conditions, l’Assemblée a le devoir de faire ce pour quoi vous l’avez élue : travailler ensemble, au service de la France et des Français.
Ensuite, personne, ne peut en fait se permettre d’attendre, pour agir pour être utile. Le monde, l’Europe avancent et nous avons besoin d’un gouvernement qui puisse décider et trancher.
Enfin le mandat que vous m’avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans, et je l’exercerai pleinement jusqu’à son terme. Ma responsabilité exige de veiller à la continuité de l’Etat, au bon fonctionnement de nos institutions, à l’indépendance de notre pays, et à votre protection à tous. Je le fais depuis le début, à vos côtés, à travers les crises sociales, l’épidémie de Covid 19, le retour de la guerre, l’inflation et tant d’épreuves que nous avons partagé.
A partir d’aujourd’hui, c’est une époque nouvelle qui doit commencer où tous devront agir pour la France et où il faudra bâtir des compromis nouveaux. Parce que la planète avance, parce que les défis sont nombreux et parce que nous devons être ambitieux pour la France. Nous ne pouvons nous permettre ni les divisions ni l’immobilisme.
C’est pourquoi je nommerai donc dans les prochains jours un Premier ministre. Je le chargerai de former un gouvernement d’intérêt général représentant toutes les forces politiques d’un arc de gouvernement, qui puissent y participer ou à tout le moins qui s’engagent à ne pas le censurer. Le Premier ministre aura à mener ces consultations et former un gouvernement resserré à votre service.
Sa priorité sera le budget. Une loi spéciale sera déposée avant la mi-décembre au Parlement et cette loi temporaire permettra comme c’est prévu d’ailleurs par notre Constitution, la continuité des services publics et de la vie du pays : elle appliquera pour 2025 les choix de 2024. Et je compte bien qu’une majorité puisse se dégager pour l’adopter au Parlement. Les services publics fonctionneront, les entreprises pourront travailler, nos obligations seront tenues, nos maires pourront évidemment là aussi continuer de fonctionner, je les remercie encore de leur dévouement pour la Nation.
Puis, en début d’année, ce gouvernement préparera un nouveau budget. C’est nécessaire pour en effet protéger les Français des hausses d’impôts mécaniques liées à l’inflation car je refuse que les Français paient la facture de cette censure. Et c’est aussi nécessaire d’avoir ce budget au tout début d’année pour permettre au pays d’investir comme c’était prévu, pour nos armées, notre justice nos forces de l’ordre, mais aussi aider nos agriculteurs en difficultés qui attendaient ce budget ou venir en soutien de la Nouvelle-Calédonie
Vous le savez, je ne pourrai pas me représenter en 2027. C’est pourquoi le seul calendrier qui m’importe n’est pas celui des ambitions, c’est celui de notre Nation, au fond celui qui compte pour vous, pour nous.
Nous avons devant nous trente mois, trente mois jusqu’au terme du mandat que vous m’avez confié. Trente mois pour que le gouvernement puisse agir. Agir pour faire de la France un pays plus fort et plus juste : innover, produire, investir dans les transitions technologiques et environnementales, instruire nos enfants et nos jeunes, prévenir et soigner, protéger. Au moment où les guerres en Europe et au Moyen-Orient nous déstabilisent, continuer de préparer nos armées mais aussi toute la société, et agir pour la paix. Avoir une France plus forte dans une Europe plus forte, plus indépendante et prête peut être à de nouveaux conflits et à résister à toutes les pressions.
Oui les trente mois que nous avons devant nous doivent être trente mois d’actions utiles pour le pays. Et pour cela le gouvernement devra partir du réel et non pas des fantasmes ni des contre-vérités. Je ne crois pas pour ma part que l’avenir de la France puisse se faire avec plus d’impôts, plus des normes, ou avec quelque laxisme face au narcotrafic ou dans la multiplication des divisions, ou dans l’abandon de notre ambition climatique. Il faudra que le gouvernement rassemble pour agir concrètement, au cours de ces trente mois, pour nous et nos enfants.
Regardez, samedi, devant le monde entier, nous allons célébrer la réouverture au public de Notre-Dame-de-Paris. La cathédrale sera rendue aux Parisiennes et aux Parisiens, à nous tous, aux catholiques du monde entier et aux cultes. Et ce chantier qu’on croyait impossible, rappelez-vous, nous tous, ce soir d’avril 2019. Et bien nous l’avons fait. Comme nous avons réussi nos Jeux Olympiques et paralympiques. Nous l’avons fait car il y a eu un cap clair, une volonté et parce que chaque femme et chaque homme ont travaillé dur : responsables publics, fonctionnaires, salariés, compagnons, bénévoles… chacun a eu un rôle essentiel pour une cause plus grande que nous tous. C’est la preuve que nous savons faire de grandes choses, que nous savons faire l’impossible Et d’ailleurs le monde entier, à deux reprises cette année nous admire pour cela.
Et bien c’est la même chose qu’il faut pour la Nation : avoir un cap clair pour ces trente mois : l’école, la santé, la sécurité, le travail, le progrès, le climat, l’Europe. Des actes clairs, qu’un gouvernement devra prendre, au service du pays, un Parlement qui saura trouver les compromis, un sens des responsabilités et du respect. Partout où elle est fragilisée, rebâtir la Nation ; partout où il y a des emportements de l’insulte, remettre de la sagesse et partout où il y a de la division vouloir l’unité ; partout où les uns cèdent à l’angoisse, vouloir l’espérance.
Nous l’avons fait, nous allons le montrer au monde entier, nous en sommes donc capables, nous allons donc le faire pour notre pays et notre République.
Vive la République. Vive la France
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