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Accueil du site > Tribune Libre > Les perspectives du nucléaire civil

Les perspectives du nucléaire civil

Tout le monde a compris que la bombe atomique était une formidable mortelle rupture, d’une puissance très supérieure, d’avec les armes conventionnelles.

Il faut réaliser qu’il en est de même au niveau de l’atome civil. On tire ainsi environ un million de fois plus d’énergie de la fission d’un atome d’uranium 235 que d’un atome d’hydrogène dans une combustion ou une hydrolyse.

Contrairement à ce que la pensée formatée anti nucléaire veut faire croire l’exploitation de la combustion d’atome fissiles dans le cadre de l’électronucléaire est une technologie jeune dont le potentiel au niveau de la production d’électricité et d’énergie est très loin d’avoir été totalement exploré.

Néanmoins il a déjà été démontré, notamment avec le parc des REP en France, que l’électronucléaire était une source d’énergie sûre, fiable et d’un coût très avantageux.

Dans une politique de l’énergie conçue sur des bases scientifiques l’énergie nucléaire devrait donc constituer la base de la production d’électricité, puis à la suite de développements de techniques déjà explorées, les réacteurs nucléaires haute température, de l’énergie en général, - chaleur industrielle, dessalement d’eau de mer... -. .

Avec la découverte brutale qu’une bonne politique de l’énergie constitue la base du bon fonctionnement d’une société et de la réalisation de ses objectifs de progrès, les perspectives de développement du nucléaire civil devraient être nombreuses et variées.

 

Les combustibles

 Pour le développement des réacteurs nucléaires la question du combustible est évidemment cruciale. Il s’agit de disposer de minerais contenant du combustible en quantité suffisante et à bas coûts d’extraction et de transformation. C’est le cas pour deux éléments, l’uranium et le thorium. Pour ces deux minerais plusieurs stade d’élaboration sont nécessaires pour aboutir au combustible réacteur. Parmi ceux-ci il y a la séparation isotopique pour l’uranium naturel sous forme d’hexafluorure d’uranium et pour le thorium il s’agit de transmuter le Th232 en U233 dans un réacteur nucléaire.

Malgré cela le coût relatif du combustible par rapport au budget total est très faible. Quelques %, ce qui justifie d’autant plus de payer correctement le minerai des pays exportateurs, particulièrement les pays africains, Niger ... Cela devrait être réalisé sur la base de contrats à long terme. En effet le domaine vital de l’énergie exige la sécurité des approvisionnements en combustibles, ainsi que la stabilité financière dans la mesure où les investissements dans le domaine sont très lourds tandis que les orientations et les choix présentent une très grande inertie. On voit ici combien l’imposition de marchés de l’énergie, qui placent ce secteur vital pour l’humanité entre les mains des puissances financières, est fondamentalement nocif et conduit à des problèmes majeurs.

Du point de vue des réserves de combustibles on sait qu’elles sont abondante pour le Thorium et largement suffisantes pour l’Uranium qui a déjà alimenté le parc de 58 réacteurs REP pendant 40 ans et peut pousser au delà de la centaine d’années avec des réserves très accessibles.

Mais surtout pour ces deux combustibles il y a l’atout majeur de la surgénération. C’est à dire la possibilité de créer par transmutation dans un réacteur nucléaire plus de combustible qu’il y en est consommé. Pour l’uranium cela passe par la génération de plutoniums 239, 241.. dans un réacteur nucléaire de type « rapide » tel Super Phénix, et pour le thorium c’est la génération d’uranium 233 dans un réacteur nucléaire pouvant fonctionner avec des neutrons dits ‘thermiques’ c’est à dire en équilibre thermique avec le milieu (le cœur du réacteur) dans lequel ils se trouvent. Pour le thorium une voie déjà explorée qui conduit à cette possibilité de surgénération est constituée par les réacteurs à sels fondus. Où le combustible est intégré au fluide caloporteur. Ces réacteurs nucléaires peuvent être de type « rapide » ou thermique avec un modérateur. Un réacteur nucléaire à sels fondus contenant de l’uranium 233 peut être surgénérateur en neutrons thermiques. On notera aussi que la spécificité de l’ensemble combustible/caloporteur confère à ce type de réacteur des avantages du point de vue de la sûreté.

Avec les réacteurs nucléaires rapides’ ont multiplie les réserves de combustibles sur la base de l’uranium naturel par un facteur d’au moins 80.

Les perspectives du nucléaire civil

Les perspectives du nucléaire s’orientent sur trois voies déjà définies dans les années 70. Ce qui montre combien les absurdes politiques régressives menées contre le nucléaire ont fait perdre de temps au développement de ces technologies.

Ces voies sont :

la surgénération dans les réacteurs rapides’ ou ‘thermiques’

_ la production de chaleur dans des réacteurs nucléaires à hautes températures

l’utilisation de petits réacteurs nucléaires modulaires.

Du point de vue de la surgénération

Super Phénix, le prototype de puissance (qui n’était pas surgénérateur à cause d’une conception conservative du cœur) ouvrait la voie à la surgénération à base de neutrons rapides’ au milieu d’autres atouts de ce type de réacteur nucléaire, - meilleur rendement, auto élimination de transuraniens, capacité de « suivi » du réseau (adaptation aux variations de la demande sur le réseau électrique),.. La technologie à base de sels fondus a été moins développée. Au moins un prototype aux USA a néanmoins démontré que cette technologie était accessible. Sur cette technique à sels fondus et ‘neutrons rapides’ plusieurs projets sont avancés, notamment en Chine où la construction d’un prototype a été lancée.

Dans ce domaine la Russie, notamment avec ses réacteurs rapides BN600 et BN800 et la Chine sont à la pointe du développement mondial.

Ce qui est assez symbolique du fait que l’Eurasie prend maintenant la tête du développement technologique. Le fait que les chinois aient réussi à faire fonctionner tout à fait normalement des EPR identiques à l’EPR de Flamanville alors que celui-ci est régulièrement bloqué au-delà du raisonnable et du nécessaire par une Autorité de Sûreté sous tutelle anti nucléaire, éclaire le fond du problème :

_ Le capitalisme financier ne veut pas du nucléaire et surtout pas qu’il empêche le développement du très lucratif secteur de l’éolien et du photovoltaïque.

 

La chaleur industrielle d’origine nucléaire

Les applications du nucléaire ne se limitent pas à la production électrique, on a déjà la propulsion navale, le dessalement d’eau de mer, la production de chaleur industrielle à hautes températures constitue une autre opportunité aux multiples applications. Notamment la production d’hydrogène par dissociation de molécules d’eau.

Cette technologie des réacteurs nucléaires hautes températures a été explorée en Angleterre dans les années 70 avec un prototype utilisant du graphite. Il y a donc une technologie identifiée pour ce type de réacteur nucléaire.

Les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR pour les anglo saxons)

Les petits réacteurs nucléaires ont d’abord été utilisés pour la propulsion navale civile et militaire. Il y a maintenant l’idée de les exploiter pour des usages spécifiques.

La Russie est encore dans ce domaine à la pointe du développement de ces petites unités nucléaires. Pour une première utilisation en Arctique afin d’alimenter en électricité une petite ville, Pevek, aux confins de la Russie deux petits réacteurs nucléaires modulaires à eau pressurisée fournissant 35 MWe chacun ont été installés sur une plate forme marine appelée Akademik Lomonosov.

A priori ces petits réacteurs nucléaires peuvent être de tout type : eau pressurisée, ‘rapides’ à sodium... Pour aboutir rapidement à une solution industrielle il est évident que le filière à eau pressurisée est la plus apte. Et c’est effectivement la technique développée en premier avec l’Akademik Lemonosov ainsi que pour le concept proposé par la société NuScale aux USA qui vient d’obtenir une licence de la part de la Sûreté américaine, la NRC, pour un réacteur de ce type de 60 MWe.

Les caractéristiques principales de ces petits réacteurs nucléaires sont d’être modulaires et transportables. Ils peuvent donc être construits sur un même site et entretenus sur des sites dédiés, comme le sont les sous marins nucléaires à Brest ou Toulon par exemple. Les options retenues pour ce type de réacteur nucléaire, notamment la possibilité de refroidissement en convection naturelle, conduisent à un dessin élancé. Environ 3 m de diamètre pour une hauteur de 20 m pour le dessin NuScale.

Du point de vue des études et des essais de développement ces réacteurs réclament les mêmes études que les grosses unités : neutronique, mécaniques, thermohydrauliques, technologiques .... [Le centre d’études nucléaires de Cadarache serait très adapté à la conduite de ces études].

Ces SMR présentent des atouts au niveau de la sûreté qui permettent leur implémentation au plus près des zones desservies. Il est aussi à noter que cela simplifie le réseau électrique qui leur est associé, tandis que les grosses unités nucléaires exigent un important et coûteux réseau de lignes très haute tension.

Le nucléaire à fission à l’avenir devant lui

Le discours officiel formaté dans l’anti nucléaire qui parle notamment souvent de vieux réacteurs nucléaires (alors que ceux-ci, -les REP -, sont en fait à mi vie) fait oublier qu’en fait le nucléaire est une source d’énergie jeune et prometteuse apte à satisfaire beaucoup de besoins en matière énergétique.

La solution pour une source abondante et quasi infinie en la matière est la fusion contrôlée. Contrairement à ce qui est affirmé officiellement la mise au point industrielle de la fusion contrôlée  prendra largement plus de 100 ans. Entre temps la fission nucléaire assurera la production énergétique.

Alors que l’acceptation du nucléaire devient majoritaire et que le besoin d’une énergie sûre, stable et aux coûts contrôlés devient pressent, on voit que la relance de la construction de réacteurs nucléaires ne suit pas les déclarations d’intention.

Ceci est du au fait que dans le pays occidentaux le secteur vital de l’énergie est abandonné aux mains du privé. Et le capital financier n’est pas intéressé par des investissements dans le domaine des réacteurs nucléaires l’investissement initial pour la construction constitue la majeure partie du coût global. Le capital constant suivant la terminologie de Marx est donc très lourd. [ce sont les lois de Marx notamment sur la baisse tendancielle du taux de profit qui ont conduit à l’abandon du capitalisme industriel et à l’émergence du capitalisme financier].

On fera remarquer à juste titre que les investissements initiaux pour des champs éoliens, particulièrement en offshore, sont aussi très élevés. La différence provient du fait que ces investissements dans le renouvelable éolien et photovoltaïque s’inscrivent dans une stratégie globale du capitalisme financier, définie initialement par la fondation Rockfeller, puis formulée à La City de Londres (par Mark Carney, l’ex responsable de la Banque d’Angleterre, Le Prince Charles à l’époque, ... ). Cette politique financière vise à drainer un énorme volume de capitaux vers ce que l’on peut qualifier de ‘business vert’. Un des buts est d’obtenir d’énorme subventions de la part des Etats collectées sur la base d’impôts, de taxes ... ‘Renouvelables’, voitures électriques... font ainsi l’objet de lourds financements gouvernementaux. En France les subventions à l’éolien se chiffrent depuis le début à plusieurs centaines de milliards d’euros. Tout cela a conduit à l’immense fiasco de la politique énergétique associée à ce choix capitaliste (qui n’a rien à voir avec un quelconque souci écologique). L’ ‘écologie politique’ n’est que le bras armé de cette orientation politique totalement contraire à la logique scientifique et technique.

Il n’est donc pas étonnant de voir qu’en France la reprise de l’investissement dans les réacteurs nucléaires implique une re nationalisation d’EDF afin de faire supporter ces investissements aux contribuables et consommateurs. Cela suppose également une réorientation de la Sûreté nucléaire, en accord jusqu’à présent avec une tutelle anti nucléaire, vers un organisme fonctionnant maintenant sur des bases scientifiques. D’où la fusion de l’ASN et de l’IRSN sans doute


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18 réactions à cet article    


  • rhea 1481971 13 février 2023 18:55

    Curieux vous ne parler pas du MOX un combustible plus dangereux

    que l’uranium enrichi dont la constitution est de 8,5% plutonium et le

    reste de l’uranium appauvri, il alimente à ce jour la moitié des centrales

    nucléaires françaises. La manipulation du plutonium demande

    énormément de précautions car il faut éviter sa dissémination.


    • JMBerniolles 13 février 2023 20:41

      @rhea 1481971

      Ce que je peux dire sur le Mox ?
      Le Mox a
      plus sa place dans un réacteur « rapide » à sodium par exemple que dans un REP.
      Il ne faut pas diaboliser le Plutonium. A Fukushima Dai-Ichi les coeurs fondus n’ont pratiquement pas relâché de Plutonium quand il y avait du >Mox dans le réacteur accidenté. 


    • rhea 1481971 13 février 2023 22:22

      @JMBerniolles
      Au large de Fukushima la marine française à fait des relevés d’eau
      de mer après la catastrophe, les résultats non jamais été publiés et
      peu de gens savent que des relevés d’eau de mer ont été effectués


    • josy&jacq josy&jacq 13 février 2023 21:25

      Ton site semble avoir disparu.

      Ici le chiffre de fréquentation est consternant.


      • JMBerniolles 14 février 2023 09:14

        @josy&jacq

        Mon Blog ? Il a été censuré à la suite de pressions de la part d’un groupe de grande ’influence ...  Il commençait à avoir une audience conséquente et était en grande progression. 


      • josy&jacq josy&jacq 14 février 2023 14:17

        @JMBerniolles. J’ai de la place sur mes deux principaux hébergeurs mutualisés.
        En RFA, j’anime les sites  :
        http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu
        http://caton-censeur.org/
        http://debats.caton-censeur.org/
        https://cr19i2s.fr/index.php?action=forum
        ...

        En Utah :
        https://citoyens.deontolog.org/
        http://impostures.deontologic.org/
        https://deontologic.org/quantic/index.php/Accueil
        https://deontologic.org/geom_syntax_gyr.30/index.php/Accueil
        ...

        Il me reste du travail de ouebmestre à reconstruire certains sites et leurs miroirs.

        Soit tu choisis et paie un nouveau nom de domaine, soit il suffit d’ajouter un nouveau sous-domaine, et ça peut donner
        http://JMBerniolles.deonto-ethique.eu
        ou
        http://JMBerniolles.deontologic.org/

        A suivre.


      • josy&jacq josy&jacq 14 février 2023 15:30

        @JMBerniolles. ... et paies ...
        2e personne. Désolé.


      • JMBerniolles 14 février 2023 18:49

        @josy&jacq

        Oui cela peut m’intéresser.
        Il faut que je vois si j’ai le courage de tenir un Blog.
        A l’époque j’y consacrais beaucoup de temps


      • josy&jacq josy&jacq 16 février 2023 15:02

        @josy&jacq. Ou du moins reconstituer le blog précédent pour qu’il redevienne accessible.


      • SilentArrow 14 février 2023 00:23

        @JMBerniolles

        Bon article, empreint de réalisme.

        Une petite question si vous permettez.

        Quelle est la proportion des étudiants en physique qui choisissent la spécialisation nucléaire aujourd’hui en France, comparée à la situation des années ’70 ?


        • JMBerniolles 14 février 2023 09:11

          @SilentArrow

          Bonjour,
          Merci pour votre commentaire.
          Dans les grandes écoles les élèves ingénieurs sont complètement conditionnés sur les questions du Climat [ plus exactement l’arnaque développée sur la base d’une manipulation des données relatives au Climat]
          L’idéologie anti nucléaire s’est infiltrée partout, y compris dans les syndicats de l’EDF par exemple, alors les ingénieurs s’orientent naturellement très peu vers le domaine du nucléaire. Au niveau de la Recherche ce secteur est en ruines. A Cadarache cela fait pratiquement plus de 20 ans qu’un réacteur d’irradiation [études et production de sources radioactives pour le médical], le Jules Horowitz (un grand nom du nucléaire au CEA dans le passé) est en construction. 
            


        • SilentArrow 14 février 2023 09:21

          @JMBerniolles

          Merci pour votre réponse.

          Cela confirme ce que je pensais sans preuves :

          La France a été à la pointe de la recherche dans le nucléaire civil, mais l’idéologie écolo-gauchiste est parvenue à faire échouer des projets et les étudiants ne voyant plus de débouchés dans le nucléaire s’en sont détournés.

          Maintenant que la nécessité du nucléaire va devenir de plus en plus évidente, il va falloir recréer toute cette expertise perdue. Quelle perte de temps !


        • JMBerniolles 14 février 2023 13:46

          @SilentArrow

          L’ « écologie politique » qui se sert de l’écologie comme vecteur de carrière et d’influenceest une arme de destruction des pays.
          On voit son œuvre en France et on va voir l’Allemagne subir aussi une désindustrialisation vertigineuse du fait de ses « grünen ». Qui par ailleurs sont des va-t’en guerre au service des USA.


        • yakafokon 14 février 2023 10:46

          La seule perspective qui me semble avoir un avenir, c’est la fusion nucléaire.

          Ce serait une énergie propre, sans danger de contamination, et quasiment inépuisable.

          C’est la Chine qui est en pointe dans ce domaine de recherche, avec un réacteur à confinement magnétique de type TOMAMAK qui a fonctionné assez longtemps, mais il en existe environ une trentaine qui sont en phase d’expérimentation, un peu partout dans le monde.

          Le fonctionnement est le suivant : dans ce réacteur on injecte un gaz qui, porté à très haute température, devient un plasma atteignant la température du Soleil.

          Les nucléons libres de ce plasma ayant tendance à s’enfuir, sont maintenus en place par de puissants électro-aimants qui les repoussent vers le centre de l’appareil.

          La chaleur générée permettra ( si tout va bien ) de chauffer de l’eau pour la transformer en vapeur, laquelle actionnera des turbines couplées à des alternateurs, ( comme le font les centrales nucléaires pour produire de l’électricité ).

          En cas de coupure électrique qui aliment les électro-aimants, tout s’arrête instantanément, sans aucun dommage ( pas de produits radio-actifs ).

          L’autre système s’appelle STELLARATOR.

          C’est une variante du Tomamak, qui oblige les nucléons à une torsade pour tourner dans l’anneau de confinement, au lieu de tourner en ligne droite.

          L’enjeu est énorme, car si l’on arrive à maitriser cette technique, c’en sera définitivement terminé des énergies fossiles ( pétrole, gaz, charbon, bois ) de l’énergie nucléaire, des éoliennes, et des panneaux photo-voltaïques !

          Du moins pour l’usage énergétique, car il faudra toujours faire voler des avions, et ça n’évitera malheureusement pas les guerres de dominations !


          • JMBerniolles 14 février 2023 13:39

            @yakafokon

            C’est <Tokamak 
            L« appareil de ce type le plus évolué vers l’application prototype est le JET de Culham en Angleterre qui était censé atteindre le »break even",  générer autant d’énergie qu’il en consomme   Ce but n’a pas été atteint.

            ITER est supposé atteindre l’ignition soit produire 10 fois plus d’énergie qu’il y en est consommée. Objetif qui ne sera sans doute pas atteint non plus.
            Il y a des problèmes de fond non résolus : la Physique, les matériaux .. 


          • CN46400 CN46400 15 février 2023 08:51

            Je m’étonne que Bernioles ne mentionne pas les changements qui siègent aujourd’hui dans les milieux nucléaires, en France, mais aussi ailleurs dans le monde ! Il semble qu’une espèce de purgatoire soit en train de succéder à l’enfer anti-nuc des 20 ans passés....


            • JMBerniolles 15 février 2023 09:26

              @CN46400

              Oui il y a un revirement dans le monde vis à vis du nucléaire. Y compris au Japon qui relance peu à peu son nucléaire.

              Dans l’article il me semble que je donne une explication sur le fait que cette nouvelle optique vis à vis du nucléaire ne se traduise pas pour l’instant en de multiples projets de construction de réacteurs nucléaires. Il y en a néanmoins.


            • CN46400 CN46400 15 février 2023 10:01

              @JMBerniolles
               Il m’arrive de réécouter certaines tirades anti-nuc sur Youtube d’avant 2022, on est en pleine « Bérézina »....

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