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Accueil du site > Tribune Libre > Les paradoxes de la démocratie française

Les paradoxes de la démocratie française

LES PARADOXES DE LA DEMOCRATIE FRANCAISE

Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, dit un proverbe français. Ce vieux dicton, à voir cet entêtement mêlé d’orgueil dont l’actuel Président de la République fait preuve ces jours derniers face à l’ampleur des manifestations populaires à l’encontre de la réforme des retraites, s’applique sans nul doute aujourd’hui, au premier chef (c’est le cas de le dire au vu de son incroyable pouvoir), à Emmanuel Macron. D’autant que cette fameuse réforme, qu’il a lui-même voulue, n’a guère été votée, au risque de se voir mise en minorité lors du suffrage parlementaire, par la principale institution démocratique du pays – l’Assemblée Nationale – mais par ce passage en force, le désormais tristement célèbre « 49.3 », que permet, suprême subterfuge, la Constitution de la Ve République, édictée en grande partie, dans un contexte aussi particulier que celui de l’après Seconde Guerre mondiale et de l’instabilité chronique mais surtout paralysante de la IVe République, par un homme de la trempe du général de Gaulle.

UN DENI DE DEMOCRATIE

D’où, nécessaire si l’on se veut intellectuellement honnête, cette question essentielle : comment qualifier une réforme à ce point impopulaire, mais surtout imposée aussi artificiellement, quelle que soit par ailleurs sa légalité constitutionnelle, sinon comme un déni de démocratie, au sens premier et étymologique du terme, puisque ce même mot de « démocratie » (dérivé du grec ancien, chez des philosophes tels que Platon ou Aristote, « démokratia  ») signifie littéralement, à partir d’un binôme conceptuel et tout à la fois d’une combinaison sémantique (« dêmos » pour « peuple » et « kratos » pour « pouvoir), « pouvoir du peuple » ? 

LEGAL SUR LE PLAN INSTITUTIONNEL, MAIS ILLEGITIME SUR LE PLAN DEMOCRATIQUE

Ainsi arrive-t-il parfois que ce qui est légal sur le plan institutionnel, comme l’est en effet aujourd’hui ce fameux « 49.3 », ne s’avère guère pour autant légitime sur le plan démocratique, car privé, comme dans le cas présent justement, du consentement, par-delà même tout clivage politico-idéologique, du peuple ! Aussi est-ce cela, très précisément, qui manque le plus, aujourd’hui, à cette constitution française, laquelle, par ce trop récurrent recours à ce même « 49.3 » lorsque la véritable représentation publique (le Parlement) ne permet pas le vote d’une loi, sort ainsi du cadre proprement démocratique !

REPUBLIQUE : LA CHOSE PUBLIQUE (« RES PUBLICA »)

Mais il y a pis encore, en ce qui concerne la République Française. Car que signifie en réalité, si l’on regarde là aussi de plus près ce mot, le terme de « république » (dérivé du droit romain, comme chez Cicéron, avec la « res publica ») sinon, littéralement là encore, « chose publique (c’est là, « chose », ce que veut dire en effet étymologiquement le mot latin « res ») ?

D’où, précisément, cet autre constat problématique, sinon tragique : est-on encore véritablement en « république » – ce mot dont se gausse tant le système politique français moderne et contemporain pour se distinguer de la vielle monarchie, et de droit divin de surcroît – lorsque ses lois se voient imposées à travers le seul recours légal, qu’il soit constitutionnel ou institutionnel, au détriment, pour le coup, de l’assentiment public, encore et toujours, pourtant seule vraie et légitime instance démocratique, en définitive, ainsi que l’atteste la signification même tant du mot « démocratie » que celui de « république » ? 

LA Ve REPUBLIQUE : UNE CRISE DE REGIME, PLUS ENCORE QUE POLITIQUE OU SOCIALE

Ainsi, au vu de cette confusion linguistique entre les concepts de « légalité institutionnelle », certes garantie par la Constitution elle-même, et de « légitimité populaire », est-ce la notion même de « démocratie » qui, en l’occurrence, se voit viciée, par ce recours aussi répétitif qu’excessif au « 49.3 », en France, donnant par là souvent l’impression, non sans raison, d’être une démocratie politique, voire oligarchique, bien plus qu’une démocratie sociale (mieux comprise sous l’expression de « social démocratie »).

A cela, pour aggraver la situation, s’ajoute, renforcé par le comportement trop souvent méprisant, sinon autoritaire, de l’actuel Président de la République, un autre et très sérieux problème, inhérent, celui-là, à l’essence même de la Ve République : le fait que celle-ci, née sur les glorieuses mais douloureuses cendres d’une Révolution Française (1789) polluée de surcroît par de sanguinaires années de Terreur (1793-1794) puis deux Empires successifs (Napoléon Ier et Napoléon III) ainsi que quatre républiques balbutiantes, et, comme telle, inachevée tant sur les plans politique que social, s’apparente en réalité, de manière un peu bâtarde et donc forcément claudicante, à une monarchie républicaine, et même pas parlementaire (comme c’est le cas, par exemple, en Angleterre, en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas ou en Scandinavie), bien plus qu’à une vraie république, correctement entendue.

D’où, précisément, ce sentiment, pour le peuple français en son ensemble, d’avoir affaire là, avec ce pouvoir tout puissant, quasi absolu, des présidents français en général, et d’Emmanuel Macron en particulier, à des « monarques républicains » : une sorte de compromis, quelquefois branlant comme aujourd’hui, entre l’ancien Régime et une République moderne !

Macron, ce monarque républicain, confondrait-il donc « res » (publica) ou même « lex » (la loi) avec « rex » (le roi) ?

C’est cela, très exactement, que vit ces jours-ci, avec cette autoritaire méthode de gouverner d’Emmanuel Macron, la France d’aujourd’hui : une crise de régime, bien plus encore qu’une crise politique ou sociale, et dont l’actuel, vaste et profond mouvement de protestation populaire n’est donc, par-delà même sa compréhensible contestation de cette réforme des retraites (qui n’en est, au fond, que l’explosif révélateur), que le symptôme le plus ponctuel, tangible et visible. Ce n’est là que la goutte qui, en suspens depuis trop longtemps déjà, fait déborder le vase !

LE ROITELET EST NU

Et le roitelet Macron, face à l’ampleur, parfois la violence, de ces contestations, est manifestement (c’est là aussi le cas de la dire) nu ! D’autant que, pour son second mandat, il aura finalement été élu, au second tour des présidentielles de 2022, par défaut, bien plus que par adhésion à son programme ou sa personne : à seule fin, en dernière analyse, d’éviter, moyennant un calcul purement électoral en termes de pourcentage, l’élection de Marine Le Pen en lui faisant barrage.

J’en connais même plus d’un et plus d’une, surtout de gauche, qui, pour empêcher celle-ci d’accéder à la fonction suprême de l’Etat, ont voté, l’âme en peine et au prix d’un effort politique quasi surhumain, pour celui-là, trahissant ainsi, le plus souvent, leurs propres convictions idéologiques. C’est dire si Macron a été mal élu !

Bref, et en définitive : un Macron, Président de la République, extrêmement bancal, sinon illégitime en profondeur, et au regard duquel ce ressentiment populaire, renforcé par une invraisemblable série de maladresses politiques de sa part et dont le 49.3 n’est que l’effet le plus ostensiblement dévastateur, s’exprime à présent, avec parfois une violence aux allures de revancharde frustration, aux quatre coins de l’Hexagone !

UN PRINTANIER PARFUM DE MAI 68

Entendons-nous : loin de moi la volonté de cautionner ces violences, éminemment condamnables. Mieux : expliquer une situation, en en comprenant intellectuellement les tenants et aboutissants, ne veut certes pas dire – la nuance conceptuelle est de taille – la justifier. Mais enfin : je suis arrivé à un âge, aujourd’hui, où je peux me permettre de dire, maintenant que les jeunes, et les étudiants en particulier, prennent aussi leur part de responsabilité dans cette bataille aux relents insurrectionnels, y compris à l’encontre du système tout entier et non seulement de la réforme des retraites (qui n’est que la pointe de l’iceberg, l’élément déclencheur d’un malaise croissant), qu’il y a ces jours-ci, dans les rues de Paris comme dans celles de bon nombre de villes de province, un printanier parfum de mai 68.

LA SAGESSE DE VICTOR HUGO

Je me souviens, à ce propos, d’un célèbre et très sage mot du grand Victor Hugo, prestigieux pair de France, au temps de la Commune : « Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On lui marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête. »

A méditer de toute urgence, sans vouloir certes préjuger ici de l’avenir du pays, ces paroles hautement révolutionnaires, acclamées, en leur historique temps, par une foule en liesse, quoique toujours digne, et qui ressemblait précisément là, n’en déplaise à un certain Emmanuel Macron lors de l’une de ses dernières, démagogiques, péremptoires et même irrespectueuses saillies, à l’héroïque, voire romantique par certains de ses élans les plus idéalistes, peuple de France !

 DANIEL SALVATORE SCHIFFER*

*Philosophe, écrivain, auteur, notamment, de « Grandeur et misère des intellectuels – Histoire critique de l’intelligentsia du XXe siècle » (Editions du Rocher), « Oscar Wilde » et « Lord Byron » (Gallimard-Folio Biographies), « La Philosophie d’Emmanuel Levinas – Métaphysique, esthétique, éthique  » (Presses Universitaires de France) et directeur des ouvrages collectifs « Penser Salman Rushdie » (Editions de l’Aube/Fondation Jean Jaurès) ainsi que « Repenser le rôle de l’intellectuel » (à paraître aux Editions de l’Aube).

 


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43 réactions à cet article    


  • tashrin 30 mars 2023 17:18

    C’est beau... Déni de démocratie, tout un programme...

    Dans l’absolu je suis d’accord, encore qu’n peut pas considérer lorsqu’on est manifestant qu’on est représentatif d’autre chose que soi... De legitimité, il n’y a point non plus.

    Par ailleurs, cet argument aurait du sens, s’il était systematique

    > A chaque élection, lorsqu’on vous fait le coup du front republicain versus extreme droite ou extreme gauche, c’est kif kif) : c’est un déni strict de démocratie. J’ai pas entendu grand monde en parler

    > Lors du COVID, 90 % des gens étaient d’accord pour sanctionner des gens qui n’avaient strictement rien fait, en dehors de tout cadre jurididique légal ni vote parlementaire, j’ai pas entendu grand monde parler de déni de démocratie. Par contre j’en ai entendu beaucoup prets à laisser crever les non vaccinés malades et yavait pas grand monde dans les manifs

    > Macron nous entraine vers la guerre, de son seul chef, sans vote parlementaire, et a adopté des mesures qui nous ont suicidé économiquement sans aucune validation parlementaire. Pas entendu beaucoup de déni de démocratie non plus

    La geometrie variable, tout ca


    • Pic de la Mirandole Pic de la Mirandole 30 mars 2023 20:45

      @tashrin

      +1000 

      Je plussoie !


    • logan 31 mars 2023 14:07

      @tashrin
      Le droit de manifester est un droit constitutionnel. 
      Il faut arrêter d’utiliser le mot légitimité comme vous le faites.
      En tant que manifestant nous ne sommes évidemment pas légitimes à gouverner.
      Mais de la même manière le gouvernement n’est pas légitime pour établir des lois. C’est ce qu’on appelle la séparation des pouvoirs. Il n’y a que le parlement qui peut établir des lois. Le gouvernement lui n’a le droit que d’en proposer. Et le président n’a aucun droit dans ce domaine.
      Donc de quelle légitimité on parle exactement, aucun manifestant ne prétend vouloir imposer sa volonté et gouverner.
      Par contre le droit de manifester rend légitime à interpeller le reste de la population sur quelque chose qui ne va pas.
      Et le droit de manifester rend légitime à demander le retrait d’un projet de loi.

      Quand les manifestations mobilisent des millions de gens, il est normal d’en tenir compte.
      Nous manquons justement de recours institutionnels pour permettre au peuple d’intervenir et de contrôler ce que font les élus.
      Mais quand tout démontre qu’une majorité des français sont contre cette réforme ? ( manifestations records / majorité de députés contre la réforme, jusqu’à 9 voix près pour une motion de censure, sondages qui indiquent que 70% des français sont contre et 93% des travailleurs ... )
      Ils devraient d’eux-mêmes retirer leur projet de loi plutôt que de l’imposer.


    • tashrin 3 avril 2023 10:13

      @logan
      Encore une fois, vous ne comprenez rien
      Les manifs sont prévues, la resistance des manifestants aussi, leur violence provoquée, tout cela servant une stratégie préétablie qui est en train de fonctionner
      Vous vous êtes  encore  faits endormir
      Mais c’est pas grave, vous retournerez voter Lemaire ou Philippe dans 4 ans
      Changez rien


    • Lynwec 30 mars 2023 17:26

      Le nombre de titres mensongers qu’il faut lire, dès qu’on ouvre une page internet .

      Démocratie française ? Le paradoxe le plus évident, c’est l’association de ces deux mots qui n’a aucunement lieu d’être .

      Et jamais personne pour relever, alors que c’est si nécessaire, que c’est la base de tout, que la France n’a plus, depuis longtemps, de constitution . Oh, une suite de textes et un assemblage d’institutions, certes, mais rien d’une constitution .

      "Le principe de la séparation des pouvoirs a valeur constitutionnelle puisqu’il est consacré par l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 aux termes duquel : Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution .« 

      et

       »Lorsqu’il est saisi, le Conseil constitutionnel veille au respect du principe de la séparation des pouvoirs.« 

      https://www.conseil-constitutionnel.fr/la-constitution/la-separation-des-pouvoirs

      POURTANT : mode de désignation des membres du conseil constitutionnel :

       »Le Conseil constitutionnel est composé de neuf membres nommés pour neuf ans. Les membres sont désignés par le Président de la République et les présidents des assemblées parlementaires (Assemblée nationale et Sénat).« 

      plus

       »Les anciens Présidents de la République font partie, de droit, du Conseil constitutionnel."

      https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-conseil-constitutionnel/presentation-generale

      Donc, le Conseil Constitutionnel, censé veiller au respect du principe de la séparation des pouvoirs est lui-même victime de son non-respect du fait de la désignation de ses membres, où l’exécutif et le législatif fourrent leurs nez sans vergogne .

      En voilà un joli ficelage autour du paquet d’embrouilles gaullistes qui a donné une...tyrannie .

      Alors, cessons d’employer ces mots qui n’ont plus de rapport avec le réel depuis longtemps : constitution, démocratie...


      • Pic de la Mirandole Pic de la Mirandole 30 mars 2023 20:49

        @Lynwec

        Le péché originel, c’est la violation du référendum souverain de 2005 par le Parlement, le Gouvernement et le Conseil Constitutionnel le 4 février 2008.

        Car : « la souveraineté nationale APPARTIENT au peuple »,
        le peuple est donc PROPRIETAIRE de la souveraineté nationale.

        On ne peut donc pas la céder à Bruxelles contre l’avis formel du propriétaire : c’est illégal, anticonstitutionnel puisque la phrase : « la souveraineté nationale APPARTIENT au peuple » est inscrite dans la constitution en vigueur.


      • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 30 mars 2023 21:13

        @Pic de la Mirandole
        mes salutations, je cite : Car : « la souveraineté nationale APPARTIENT au peuple »,
        le peuple est donc PROPRIÉTAIRE de la souveraineté nationale.

        tout à fait et comme le peuple joue uniquement à tout pour ma gueule et à chacun sa merde pour faire simple, chacun veut plus sur le dos du collectif, ce qui implique la division dans le conflit de tout le monde, pas d’unité, le peuple remet donc cette souveraineté qui ne peut que être globalement pour le bien, le bon, le beau, etc à ceux qui eux coopèrent..les truands du sommets, eux aussi bien sur issus du peuples par ma magie noire de la compétition entre tous, qui É L I M I N E , mais qui eux coopèrent sur un point, pas deux, un : niquer les masses ou chacun se bat contre chacun pour avoir plus..DONC MÊME À QUELQUES % ILS GAGNENT..
        donc le propriétaire remets la souveraineté parce que le bon peuple refuse de coopérer que quoique ce soit...
        enfin etc..
        plus con tu meurs..et oui, nous le peuple nous sommes réellement très très « cons »..
        contents de l’être en plus, et comble du comble n’ayant strictement pas l’intention de changer quoique ce soit à notre attitude millénaire..
        ceci systématiquement ou presque amène les truands au sommet...car eux coopèrent..
        ça fait répétitif certes, normal ça l’est..le karma tourne en rond..
        bref la souveraineté est tenu par des truands au sommet...grace à nous tous, hourra hourra...
        l’autre option, arrêter de suite la compétition pour volontairement coopérer avec équité..
        je sais quelle horreur, donc contentons nous de gérer les effets de nos choix déments et de ne plus faire semblant d’être des gens bons, ce que nous la masse ne sommes pas du tout..
        et ça ira..enfin , je ne crois pas non......
        mes respects camarade..


      • Lynwec 31 mars 2023 07:45

        @Pic de la Mirandole

        Non, ce n’est qu’un symptôme de plus, pas le péché originel . Même ailleurs, on commence à l’admettre (s’en rendre compte, c’était sans doute fait depuis un bail, mais l’heure de vérité n’était pas encore arrivée) :
        https://www.wikistrike.com/2023/03/l-impartialite-du-conseil-constitutionnel-mise-en-cause-devant-l-onu.html
        La constitution en vigueur n’est qu’un bout de papier et n’a rien de constitutionnelle .


      • Panoramix Panoramix 31 mars 2023 10:45

        @Lynwec

        ’’ le Conseil Constitutionnel, censé veiller au respect du principe de la séparation des pouvoirs est lui-même victime de son non-respect du fait de la désignation de ses membres, où l’exécutif et le législatif fourrent leurs nez sans vergogne’’

        A côté de ça, si le conseil constitutionnel était une instance du pouvoir judiciaire, ce serait le pouvoir judiciaire qui s’ingérerait dans le législatif ou l’exécutif.
        L’expression ’’la séparation des pouvoirs déterminée’’ indique que les modalités de cette séparation et leurs interactions sont définies, car ils n’agissent pas en double aveugle, et ont des éléments de contrôle réciproque.

        référence : La séparation des pouvoirs selon Montesquieu

        « Par le mouvement nécessaire des choses [les puissances législative et exécutive] sont forcées d’aller de concert » ... Les expériences politiques fondées sur la théorie de Montesquieu semblent donc suggérer d’encourager la coordination et les synergies entre les trois pouvoirs


      • logan 31 mars 2023 16:31

        @Panoramix
        La constitution ne relève pas du droit, son domaine d’application est la philosophie politique. La question qu’elle traite est celle de la souveraineté. C’est donc un texte qui doit être produit et décidé par le souverain, le peuple.


      • Lynwec 31 mars 2023 16:50

        @Panoramix

        Ce que vous ne prenez pas en compte, c’est la collusion de fait qui existe entre le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et l’organe chargé de les tenir en observation.
        Dire que ce serait pareil ou pire avec une influence judiciaire au CC ne mène nulle part . Quant à l’indépendance du pouvoir judiciaire, c’est l’Arlésienne ...

        Le contrôle réciproque m’a fait beaucoup rire . En gros, vous avez quatre bandes de voleurs associés qui se partagent un territoire (et les bénéfices) avec un parrain au dessus qui règle les différents apparents, forme de grand spectacle à l’attention du public .

        Les trois pouvoirs sont censés être séparés dans une constitution bien conçue . Dans les faits, dans cette 5ème, ils ne le sont pas du tout .

        Le CC devrait être complétement indépendant . On gagnera à éviter les poncifs du genre « Impossible . Comment faire ? » car on a bien su trouver comment faire une tyrannie en 1958 ...


      • logan 31 mars 2023 17:02

        @Lynwec
        Il n’y a plus de séparation des pouvoirs quand ils se coalisent entre eux. Problème soulevé à Montesquieu dès le début.


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 31 mars 2023 19:40

        @ Panoramix

        Bonsoir, Montesquieu émet quelques nuances. Mais actuellement, l’exécutif a assénné un véritable coup de hache pour détacher le législatif de la souveraineté populaire (assemblée nationale) et l’a rattaché d’une manière presque brutale au pouvoir exécutif. Donc, en résumé le contrôle absolu par l’exécutif des deux pouvoirs restants. Ces maoeuvres répondent-elles bien à l’esprit des pères putatifs de la 5eme république ? La 5eme république est tout sauf un grand modèle de démocratie. Et un cas absolument intéressant pour les constitutionnalistes, sur l’accaparement de TOUS les pouvoirs par un seul homme sensé incarner le Président de la République. 
        Je le clame haut et fort, une constitution solide et forte et en bonne santé ne peut se permettre de déléguer à une seule entité : l’exécutif, la bonne marche de la vie publique. Tout le prouve actuellement, le Président de la République jouit de pouvoirs de controle exorbitants qui touchent tous les domaines décisionnels. Ce qui est en soit une anomalie constitutionnelle.



        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 31 mars 2023 09:56

          @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
           
          Merci pour ce lie :https://www.publicsenat.fr/article/politique/sainte-soline-clash-au-senat-entre-le-senateur-ecologiste-thomas-dossus-et-gerald

           
           à noter que Darmanain reproche au sénateur Dossus de s’être rendu dans une manifestation déclarée illégale.
          Ainsi, dans notre belle république, nos représentants n’auraient pas le droit d’aller voir d’eux-même sur le terrain de la contestation pour s’informer de ce qui s’y passe ?
          Curieuse conception de la liberté républicaine et de la démocratie représentative chez notre ministre de l’Intérieur et des Outre mers.


        • ZenZoe ZenZoe 31 mars 2023 09:00

          C’est bien la première fois que je suis globalement en accord avec cet auteur smiley !

          Quand le temps de la révolte est arrivé, on a donné à Louis XVI l’option d’une monarchie parlementaire jadis. Le roi, soucieux de préserver sa toute puissance, l’a refusée. On connait la suite, une histoire à perdre la tête ! C’est dommage, ce régime aurait sans doute mieux convenu à la France. Un roi sur le trône qui ne fait de mal à personne, et une assemblée qui écoute le peuple, qui sait, ça pourrait marcher !


          • Samy Levrai samy Levrai 31 mars 2023 10:17

            La même politique est conduite dans tous les pays de l’UE parce que nous ne sommes plus souverains, le roitelet n’est qu’une marionnette vicieuse mis à la tête de la colonie France.

            Ce qui nous empêche d’être en democratie s’appelle UE, euro et OTAN tant que dans ce merdier toutes les propositions ne sont qu’arnaques.


            • Panoramix Panoramix 31 mars 2023 10:23

              ’’comment qualifier une réforme à ce point impopulaire ?’’

              Il y a un mystère. Comment les gouvernements des autres pays ont-ils fait accepter le recul de l’âge de départ à la retraite ? Ainsi l’Espagne est passée à 67 ans.

              Mais tout est dans la formulation. En réalité la retraite en France n’est pas à 62 ans pour tous, et la nouvelle loi n’est pas la retraite à 64 ans pour tous. 40% des salariés sont éligibles à une retraite anticipé (dès 58 ans pour ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans et ont une carrière complète, etc.), et par ailleurs ceux qui ont fait des études longues ou eu une carrière incomplète auront une retraite sans décote au plus tard à 67 ans.

              Donc l’âge de la retraite en France est de 58 à 67 ans.


              • lecoindubonsens lecoindubonsens 31 mars 2023 12:00

                L’art de créer des impasses, qui, par définition, sont des voies sans issues.

                Président et gouvernements en proposant un projet de réforme retraites qui ne tient pas la route (ce n’est même plus à démontrer) = impasse

                Partis, syndicats, etc qui par la violence (gréves, manifs, casses) veulent faire annuler un truc, certes stupide, mais adopté en respectant les lois actuelles. L’annuler reviendrait à remplacer les lois officielles par la loi de la jungle, la violence de la rue = impasse

                Que faire ?

                Impasse, pas d’issue !


                • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 31 mars 2023 19:46

                  @lecoindubonsen

                  Bonsoir, non, ils n’ont rien respecté du tout, ni lois, ni constitution, (d’ailleurs une constitution branlante à force d’être modifiée), ce qui n’a aucun sens, mais cette dite loi sur les retraites, n’a été qu’une suite de manoeuvres et de contournement des textes ! Pression partout, même au Sénat, rappelons-nous, où il fut extirpé de la naphtaline sénatoriale, un article presque enterré pour couper court aux débats et précipiter la décision finale. 


                • lecoindubonsens lecoindubonsens 31 mars 2023 23:22

                  @Nicole Cheverney
                  Vous contestez mais nous écrivons la même chose ...
                  OK sur le fait que le projet reforme retraites adopté ne tient pas la route, aucun doute sur ce point.
                  Mais, comme vous l’ecrivez vous même « extirpé de la naphtaline sénatoriale, un article presque enterré », donc choquant, stupide, pas très respectueux de la volonté du peuple, etc .... mais dans le respect des lois actuelles.

                  C’est bien l’impasse actuelle, soit accepter une reforme stupide et inéquitable, soit accepter la loi de la jungle, le pouvoir dans la rue. Les 2 sont inacceptables. IMPASSE !


                • lecoindubonsens lecoindubonsens 1er avril 2023 09:48

                  @lecoindubonsens

                  Impasse, pas d’issue ! Que faire ?

                  Une solution possible !

                  1. le conseil constitutionnel annule le projet actuel sous un prétexte quelconque, chacun sort honorablement de l’impasse
                  2. nouvelle phase de concertation pour un nouveau projet, mais sur de meilleurs critères, par exemple
                  • l’universalité (la seule bonne partie du projet initial mais abandonnée), c’est l’égalité des règles du fronton de nos mairies
                  • « un euro cotisé = mêmes droits pour tous » qui en découle
                  • abandon de l’objectif « 14% PIB pour retraités », mais détermination d’un % équitable revu annuellement en fonction de la démographie (cela permet de déterminer la part globale des retraités = le vrai système de répartition = la génération qui travaille partage sa production avec les jeunes et les retraités qui ne produisent pas). C’est la fraternité du fronton de nos mairies.
                  • système par points pour que les retraités se partagent entre eux leur part globale du gateau (part de chacun selon total cotisé et espérance de vie a l’age de la retraite)
                  • age de départ déterminé librement par chacun pour son cas personnel (on oublie les notions d’age légal, d’age pivot, de nombre d’annuités, de majoration/minoration qui ne servent à rien et ... qui fâche en plus ! = maso).
                    C’est la liberté du fronton de nos mairies.
                  • la pénibilité se gère via les salaires. Travail pénible = meilleur salaire = plus de cotisation = possibilité de partir plus tôt en retraite à montant égal.
                  • système similaire pour les enfants (qui génèrent des cotisations pour mère/parents ?)

                  Bref discutons, échangeons des arguments pour construire, mais sans violence ni gène, ni perte de production (diminution de notre gateau global), ni casse (frais pour tous)


                • logan 31 mars 2023 14:16

                  D’après la séparation des pouvoirs c’est le parlement qui établit la loi. La constitution de la Vème république possède plusieurs articles comme le 49:3 qui font office d’exception aux grands principes qui régissent la constitution.
                  Mais c’est parce qu’ils ont été pensés comme une degré d’arbitraire laissé pour pouvoir gérer les situations exceptionnelles. Comme par exemple la possibilité pour le gouvernement d’engager sa responsabilité en cas de guerre car le temps de délibération démocratique peut ne pas s’y prêter.
                  Seulement quand on donne des possibilités arbitraires, et que tous les contre pouvoirs sont devenus inopérants ( par un travail de déconstruction minutieux bien souvent ). On en arrive à des situations où ces quelques degrés d’arbitraire vont être utilisés abusivement, en total contradiction avec l’esprit qui les fonde et avec l’esprit de la constitution.
                  C’est exactement ce que nous vivons aujourd’hui.
                  Qui croit encore qu’un conseil constitutionnel va intervenir pour faire respecter tout ça par exemple ?
                  Il n’y a plus de séparation des pouvoirs, et nous ne sommes donc plus en démocratie.
                  Quand le peuple va-t-il réagir ?


                  • Eric F Eric F 31 mars 2023 16:06

                    @logan
                    Si on se souvient du rejet de la constitution européenne par le referendum de 2005, lorsque le ’’traité de Lisbonne’’ qui en reprenait les dispositions sous une autre forme a été ratifié, le ’’pouvoir législatif’’ l’a approuvé à la majorité qualifiée en congrès.
                    La question clé n’est donc pas tant les subterfuges du gouvernement pour obtenir le vote des dispositions sur les retraites (car après tout, une majorité de député n’a pas désavoué le gouvernement), mais c’est l’orientation politique tant du président que de la majorité des élus. L’un comme les autres sont euro-libéraux (tout comme les membres du CC qui en émanent).

                    Alors que ce soit avec la constitution actuelle ou avec toute autre, c’est 20 millions de bulletins dans l’urne qui changeront la politique du pays, pas 2 millions de personnes dans la rue.


                  • Eric F Eric F 31 mars 2023 16:13

                    Par contre, sans changer radicalement l’orientation politique du gouvernement, le mouvement protestataire peut conduire à ce que le gouvernement revienne sur cette réforme, pour raison d’ordre publique et de cohésion nationale.
                    Du reste, s’ils prennent la calculette, les contreparties concédées doivent quasiment annuler l’économie escomptée.


                  • logan 31 mars 2023 16:28

                    @Eric F
                    Oui mais les élections se font sur des politiques générales et il y a plein de choses qui font qu’elles ne sont pas très équitables. Si une majorité de personnes s’est opposée en 2005 au TCE, par contre lorsqu’il a fallu voter cette majorité s’est divisée dans plein de camps car il n’était plus seulement question du rejet ou non du TCE mais de plein d’autres sujets. Résultat, 2 candidats ayant défendu le oui au second tour en 2007. Et ensuite le traité de Lisbonne et la mascarade de sa ratification. A cette époque là déjà les principes de la constitution étaient violés.


                  • lecoindubonsens lecoindubonsens 31 mars 2023 18:01

                    @logan @Eric F

                    eh oui, le problème c’est la représentation globale via un programme fourre-tout dans lequel, quel qu’il soit, chacun trouve en général des trucs supers et d’autres trucs inacceptables.
                    Alors la solution s’impose

                    • plus de représentation globale pour qqs années
                    • mais l’expression directe des citoyens, à volonté, pour indiquer les grandes orientations sur chaque thème
                    • des élus, non chefs mais gestionnaires, pour mettre en oeuvre ces grandes orientations, sinon, exit et remplacement.

                    et avec les moyens techniques actuels, c’est assez facile à faire

                    MAIS NOUS DEVONS ETRE DES MILLIONS à le vouloir ainsi, ce qui n’est pas le cas. Peur des outils modernes, préférence pour les moyens de nos aieux (grèves et manifs), peur du changement même si l’existant n’est pas très bon, ...


                  • I.A. 31 mars 2023 15:33

                    Démocratie d’apparence pour dictature de fait.

                    Il faut démacroniser la France.

                    Il suffirait de réintroduire l’intelligence et l’empathie dans le pays : ça va le tuer aussi sec, le Macron...


                    • logan 31 mars 2023 17:04

                      @I.A.
                      Les gens bien et intelligents doivent cesser leur passivité et reprendre les choses en main.


                    • titi titi 31 mars 2023 21:36

                      @logan

                      Les francais ont les dirigeants qu’ils méritent.

                      Il suffit de voir le nombrilisme des intervenants d’AV qui pensent que leurs petits problèmes ont un caractère déterminant pour le reste de l’humanité.

                      Le niveau des francais baisse. Celui de leurs dirigeants suit la même pente.
                      C’est aussi simple que cela.


                    • Elric Menescire Elric Menescire 31 mars 2023 17:08

                      déjà ça part mal : le titre est factuellement faux.


                      • Joséphine Joséphine 1er avril 2023 09:43

                        Ce gouvernement ne sait plus quoi faire pour faire le buzz. Après Macron dans Pif Gadget, c’est Marlène Schiappa qui pose dans PlayBoy....

                        Et c’est bel et bien la démocratie qui nous a menés là où nous sommes. 


                        • lecoindubonsens lecoindubonsens 1er avril 2023 09:49

                          Impasse, pas d’issue ! Que faire ?

                          Une solution possible !

                          1. le conseil constitutionnel annule le projet actuel sous un prétexte quelconque, chacun sort honorablement de l’impasse
                          2. nouvelle phase de concertation pour un nouveau projet, mais sur de meilleurs critères, par exemple
                          • l’universalité (la seule bonne partie du projet initial mais abandonnée), c’est l’égalité des règles du fronton de nos mairies
                          • « un euro cotisé = mêmes droits pour tous » qui en découle
                          • abandon de l’objectif « 14% PIB pour retraités », mais détermination d’un % équitable revu annuellement en fonction de la démographie (cela permet de déterminer la part globale des retraités = le vrai système de répartition = la génération qui travaille partage sa production avec les jeunes et les retraités qui ne produisent pas). C’est la fraternité du fronton de nos mairies.
                          • système par points pour que les retraités se partagent entre eux leur part globale du gateau (part de chacun selon total cotisé et espérance de vie a l’age de la retraite)
                          • age de départ déterminé librement par chacun pour son cas personnel (on oublie les notions d’age légal, d’age pivot, de nombre d’annuités, de majoration/minoration qui ne servent à rien et ... qui fâche en plus ! = maso).
                            C’est la liberté du fronton de nos mairies.
                          • la pénibilité se gère via les salaires. Travail pénible = meilleur salaire = plus de cotisation = possibilité de partir plus tôt en retraite à montant égal.
                          • système similaire pour les enfants (qui génèrent des cotisations pour mère/parents ?)

                          Bref discutons, échangeons des arguments pour construire, mais sans violence ni gène, ni perte de production (diminution de notre gateau global), ni casse (frais pour tous)


                          • Gabriel 1er avril 2023 10:04

                            Article aveugle, aux phrases interminables.

                            Ne voit pas que Bruxelles commande, Macron obéit.

                            Sinon, panpan, pas d’argent.

                            Orban résiste avec son peuple. Macron obéit, c’est tout ce qu’il y a à dire.

                            Toutes ces considérations « rex », « res » … , c’est du vent.

                            Comment se fait-il qu’un « grand intellectuel » ne voie pas l’évidence ?


                            • lecoindubonsens lecoindubonsens 1er avril 2023 10:47

                              @Gabriel "Sinon, panpan, pas d’argent« 

                              ok avec vous sur le constat »Bruxelles commande, Macron obéit.« et c’est bien regrettable

                              mais l’argument »Sinon, panpan, pas d’argent"

                              ne me semble pas le bon, car nous donnons plus que nous recevons

                              https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/03/19/combien-coute-l-union-europeenne-a-la-france_5438283_4355770.html

                              pas d’accord avec l’europe actuelle

                              • qui pousse vers une concurrence intra européenne stupide (exemple le rejet de l’airbus du rail Siemens Alstom, exemple EDF qui vend a perte a des concurrents inutiles créés pour rien))
                              • qui va-t-en-guerre très dangereusement sur le dossier Ukraine, alors qu’il faudrait aller vers paix, négos et compromis
                              • avec les scandales qui apparaissent au grand jour (vaccination, pot de vin, ...)
                              • qui se mèle de tout, mais oublie l’essentiel : une situation plus équitable sur la monnaie (stupide calcul actuel de l’euro), de la défense (chacun part dans son coin, avec les allemands qui achètent des avions US de préférence aux avions européens), etc.

                            • Gabriel 1er avril 2023 13:28

                              @lecoindubonsens

                              mais l’argument »Sinon, panpan, pas d’argent"

                              ne me semble pas le bon,

                              Bruxelles, c’est une négo. permanente avec un rapport de force France/Allemagne. Sur l’énergie en particulier. Bruxelles en joue et in fine, cela se traduit par une pénalité financière. Si on ne fait pas la réforme des retraites, Bruxelles nous baisera sur un autre dossier, par exemple le nucléaire pénalisé/éoliennes.

                              qui va-t-en-guerre très dangereusement sur le dossier Ukraine


                              Von der Leyen est sous les ordres de Biden, Macron sous les ordres de von der Leyen après avoir tenté un tour de piste en solo avec Poutine. La hiérarchie Washington, Bruxelles, Paris est exaspérante en plus d’être illégale. Je me demande si ça n’accentue pas la « dépossession » dont on entend beaucoup parler.


                            • lecoindubonsens lecoindubonsens 4 avril 2023 09:26

                              @Gabriel
                              en gros ok avec vous, pour reprendre votre expression dommage que « Bruxelles nous baisera » en permanence.
                              mais si nous sommes objectifs, sur vos 2 exemples, il y a qqs années sur le nucléaire et en février 2022 sur la guerre en Ukraine, un référendum entre français aurait sans doute condamner le nucléaire et approuver le soutien 100% à l’Ukraine (même si j’aurais perso voté le contraire). Donc responsabilités/erreurs des français ... que je déplore !


                            • Gabriel 6 avril 2023 09:26

                              @lecoindubonsens

                              responsabilités/erreurs des français ... que je déplore !

                               

                              Un peuple mystérieux.

                              C’est ainsi que je perçois mes compatriotes, que j’ai du mal à comprendre.

                              A la fois peuple très généreux, très coléreux, imprévisible et souvent décevant dans son suivisme/doxa.

                              A titre personnel, ma mère immigrée en France juste avant ma naissance, juste après-guerre m’a confié ses difficultés (elle ne parlait pas français) et  sa souffrance de se sentir méprisée, rejetée (dans les commerces …).

                              Pas facile de s’intégrer, le Français de souche faisait sentir ses grandes réserves vis-à-vis de « l’étranger ». Mais depuis 40 ans, le Français de souche accueille des millions d’étrangers sans autre réaction qu’une sorte d’indifférence craintive. Faut dire que le pouvoir mondialiste met la pression. Etrange. 


                            • JACQUOU JACQUOU 1er avril 2023 12:19

                              quelle que soit par ailleurs sa légalité constitutionnelle


                              Moi j’y dit que sé la que le bas blesse ! En aucun cas une prostisuccion inspipé par des députains ne peu etre létale si elle n’é soumise et velue au quart de poil par le peuple souverin qui peu s’arocher comme la moule au droit d’en piper une à son gout.. Si l’autre ne lui con vien pas !


                              • JACQUOU JACQUOU 1er avril 2023 12:32

                                Moi ! Votre général là ! Avec une telle prostitution tu m’étone qui s’épelé Deux Gaule !

                                Il auré peu etre fini Empereur comme l’y mien !


                                • JACQUOU JACQUOU 1er avril 2023 12:39

                                  @JACQUOU

                                   Il auré bien voulu mé la France de cette époque elle été mastiqué par le smilblik atlanto-orfèvre 


                                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 1er avril 2023 13:59

                                  La seule raison d’être et la justification du 49.3 devraient être les cas où l’exécutif serait en phase avec la volonté populaire.

                                  Il devrait être interdit aussi longtemps que la rue serait contre le projet. dans un tel cas, un referendum s’imposerait. Ou l’abandon.

                                  On peut rêver, non ?

                                  Ok, je sors.


                                  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 3 avril 2023 08:28

                                    Les Français avaient bien rigolé quand on a mis deux ans pour avoir un nouveau gouvernement. Comme je le dis dans ce billet Comment la Belgique a évolué de 1983 à 2023 ? - AgoraVox le média citoyen

                                    Une démocratie parlementaire à des privilèges démocratiques mais plus de lenteur. Ce n’est pas à la première phase des élections, mais dans la deuxième phase avec le partage et la répartitions des postes de gestion que cela se corse et prend des jours et des mois avant de démarrer un nouveau gouvernement car il n’y a pas d’accord s’il n’y a pas d’accord sur tout. 

                                    C’est aussi une élection à deux tours. Une pour la population des électeurs et une autre pour les élus qui doivent par compromis, chercher à s’entendre.

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