Le syndrome de l’autruche
Il faut savoir que si le citoyen accuse aussi facilement ceux qu’il se donne pour dirigeants de manquer de courage pour affronter les vicissitudes de l’existence, il y a été incité de tous temps par des pouvoirs plus soucieux du nombre que du bien-être de ceux sur lesquels ils se fondent et prospèrent. C’est ainsi qu’il a toujours négligé, ignoré, voire nié sa condition plutôt que de l’affronter. Or, ce faisant, il se comporte comme la mouche se heurtant aussi obstinément que vainement à la vitre ou aux parois de verre du bocal dont elle est prisonnière et qu’elle ne voit pas ; ou l’autruche enfouissant sa tête dans le sable pour se dissimuler le danger, plutôt que de l’affronter… ou le fuir.
La compassion de ceux qui ont connaissance de ces vérités, va-t-elle jusqu’à les cacher aux moins instruits ? Serait-ce par respect de l’adage selon lequel les vérités ne sont pas toutes bonnes à dire ? Les maîtres de ce monde y verraient-ils un moyen de limiter l’angoisse existentielle des peuples ? Auraient-ils des raisons moins louables ? Telles sont les questions qui peuvent se poser, sachant que la prise de conscience par chacun de sa propre condition peut aggraver ses peurs et ses frustrations. Mais n’est-ce pas le prix à payer pour avoir la moindre chance de vaincre un ennemi, que se donner la peine de savoir qui il est, avant de prétendre l'affronter ?
Analogies et lois de la pyramidologie sociale, telles que résultant de l’analyse de faits et chiffres accessibles au premier venu, en suivant la méthodologie accessible à l’adresse suivante
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html
N°1 - Le caractère pyramidal de toute structure sociale fondée sur la hiérarchisation et l’interdépendance de ses occupants – comme l’est en tout ou partie celle de l’humanité – est incontournable.
N°2- Chacun se voit assigner à sa naissance sa place dans cette pyramide, en fonction de ses antécédents génétiques et socioculturels, quels que soient les aléas de son existence par la suite ; ses croyances ; et les manipulations biologiques et/ou intello-idéologiques ayant pour but de modifier cette organisation devant tout à une nature inflexible. Tout au plus est-il permis à l’homme d’y apporter, par la solidarité et la charité, des adoucissements qui ne changent rien au fond ni durablement (en attendant l’instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel - RUMI)
Les pauvres enfantent des pauvres, comme les riches enfantent des riches, en attendant que les talents de chacun ; ses ambitions, son goût du risque, sa chance, etc. influencent son sort au gré des circonstances.
N° 3 - L’existence simultanée des riches et des pauvres est inéluctable ; richesse et pauvreté existant l’une par l’autre – Sans riches point de pauvres et réciproquement.
N° 4 - Si la richesse n’a pas d’autres limites que l’ambition de ceux qui la convoitent et les ressources dont ils la tirent, la pauvreté en a une, qui est le niveau zéro de la richesse, au-dessous duquel nul ne peut descendre.
N° 5 - À population constante, tout déclassement d’un occupant de la pyramide sociale a pour contrepartie le déplacement d’un autre occupant en sens inverse.
N° 6 - La croissance démographique et/ou le progrès scientifique et technique sont les conditions nécessaires et suffisantes du progrès social. Or, l’homme se distinguant des autres espèces animales par son inépuisable volonté et sa capacité jusqu'ici illimitée d’améliorer sa condition, réguler sa propre démographie n’est-il pas le seul moyen qui lui est offert pour qu’il puisse continuer d’en être ainsi, tant qu’y suffiront des ressources toujours plus rares et difficiles d’accès ?
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