Le projet atlantiste
La guerre d’Ukraine a permis d’étendre l’OTAN puisque la Suède et la Norvège ont adhéré à l’organisation, l'Europe et surtout l’Allemagne se sont éloigné de la Russie, ces deux objectifs ont été atteints par les américains. Par contre l’affaiblissement de la Russie sous sanction n’a pas fonctionné, et l’Ukraine sera probablement vaincu et sacrifié.
Au Proche Orient, Israël de Netanyahou est totalement soutenu par les Etat-Unis, militairement économiquement…, ce pays ne pourrait pas tenir autrement. La plupart des pays de l'Europe comme la France sont sur cette ligne aussi, il suffit d’allumer la télévision pour le voir. Deux raisons viennent : la puissance du lobby israélien, et l’idée qu’Israël défend les intérêts du bloc atlantiste.
L’idéal poursuivi est de créer un ordre au Proche Orient qui s’appuierait sur Israël, les riches monarchies du Golfe, et les franges pro-occidentale des populations de la région, en court-circuitant les palestiniens ; pour ça il faut aussi soumettre l’Iran sous les sanctions.
Cette vision, en plus d’être plutôt crapuleuse, n’est pas très réaliste, puisque le système israélien d’apartheid en Cisjordanie ne pourra pas tenir à long terme. Il faudra soit deux états, soit un seul état avec les mêmes droits et donc la fin de l’état proprement juif. De plus c’est l’Iran (un Iran nucléaire) qui a vocation à être la puissance principale du Proche Orient, et non Israël même si celui-ci est un peu l’extension des Etats-Unis.
A travers ces guerres chaque pays veut sa part dans le futur ordre mondial, la France pour des raisons peut-être idéologique a mis ses œufs dans le panier atlantiste (toute la classe politique du PS au RN est sur cette ligne), elle ne prendra ses distances que si le vent tourne.
Peut-être que le relatif échec en Ukraine pousse les atlantistes à être plus agressifs (à travers Netanyahou) sur le Proche Orient.
Les élections américaines ne changeront pas grand-chose, le président élu n’est que la vitrine, c’est le système et les circonstances qui font la politique. Si George Bush junior était président aujourd’hui il ne pourrait pas lancer ses grandes guerres, il ferait du Biden, c’est-à-dire les guerres indirectes. De même Trump président ferait du Biden avec le panache en plus. Mais pour attirer les électeurs on fait croire au pluralisme.
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