Le harcèlement commence dans les jeux de cours
Le harcèlement en général et le harcèlement scolaire en particulier a fait la une des journaux à la suite du suicide d'une adolescente de 13 ans.
L'émotion est très grande dans la région de Lille et dans toute la France.
Cette jeune fille qui a mis fin à ses jours après avoir subi de nombreux harcèlements peut être une fille d'ami, une voisine, quelqu'un de proche.
D'ailleurs elles nous est proche.
Cette question me touche particulièrement, comme ancien instituteur, comme formateur enfance et aussi parce qu'elle me renvoie à un passé vécu d'enfant, c'était loin, très loin mais j'y pense encore.
Il n'y avait pas internet, ni de téléphone portable, mais il y avait le bizutage, ce jeu initiatique qui n'a de jeu que le nom .
Le harcèlement
https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement/le-harcelement-c-est-quoi-325361
« Le harcèlement est défini comme étant une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique.
À l’école, elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves qui se fondent sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques d’une personne qui ne peut se défendre (l’apparence physique, le sexe, le handicap, un centre d’intérêt original, etc.).
Ce rapport de force et de domination, ainsi que la régularité des agressions dans le temps, participent à l’isolement de la victime. »
Le harcèlement ne vient pas comme cela, il est inhérent à des habitudes, une « culture », rien de méchant, dit-on.
Les jeux de brimade sont les ancêtres des comportements conduisant à harceler d'autres personnes, à les mettre en difficulté, à les isoler, à se moquer d'elles et à les mettre au ban de la micro société que l'on structure.
Dans les stages BAFA, les formateurs ne devraient pas faire l'impasse sur des « petits jeux cons » et d'ailleurs, aux FRANCAS et aux CEMEA, ces jeux sont analysés, dénoncés.
Les fameux jeux à gages participent de cet univers infernal pour certains enfants car ce sont les mêmes enfants qui parce qu'ils sont moins réactifs ou peu coordonnés qui se retrouvent à la suite d'un jeu qu'ils ont perdu obligés de passer par une épreuve.
Prenons la chandelle, celui qui n'a pas vu le foulard mis derrière son dos doit par exemple faire le tour du cercle à clache pied et se retrouve au centre …
Il doit alors lever le bras... puis deux... si une deuxième fois il ne voit pas le foulard mis derrière lui.
Comment me dira le commentateur, ce jeu est innocent, traditionnel !
Non ! Rien n'est innocent quand devant le groupe il met en difficulté un enfant.
Il est possible de s'amuser, de faire des chandelles sans gage.
C'est comme le jeu des chaises musicales : l'animateur installe autant de chaises moins une que de participants et demande aux enfants de tourner autour et lorsqu'il interrompt la musique, tous doivent trouver une chaise et celui qui n'y arrive pas est éliminé.
Dans la phase suivante, on retire une autre chaise, puis deux.
Tout le monde semble s'amuser, sauf le « pauvre » qui est éliminé immédiatement.
« Vraiment ! Tu exagères, la vie avec toi risque d'être triste » !
Pourquoi rejeter, exclure alors que l'innovation peur contribuer à faire que le rire ne soit pas provoqué par des exclusions.
Connaissez-vous les chaises musicales coopératives :
on retire à chaque fois une chaise, le jeu consiste à se retrouver tous sur le moins de chaises possibles, personne n'est éliminée, c'est la coopération qui prime.
Certains jeux de cour, traditionnels qui se perpétuent d'une génération à l'autre méritent d'être revisités.
Prenons le fermier dans son pré, c'est souvent, le même, le plus fragile qui se retrouve être « le cochon » qui est battu.
Avec des stagiaires, nous avons modifié la règle et au lieu de terminer par tous les participants qui frappent « théoriquement » mollement sur le dos du cochon, nous avons décidé de faire une danse.
Le rôle de l'adulte, de l'éducateur est important, il se doit à chaque fois de réfléchir aux objectifs qu'il se fixe et que jamais un enfant ne soit moqué, mis de côté.
Je vous assure que c'est possible et que sans raillerie stupide, on s'amuse mieux.
Dans son livre https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/65562 dont je vous conseille la lecture, Smina Kernoua revient sur plusieurs mauvais souvenirs scolaires comme celui-ci ;
« Comme je n'ai pas les moyens d'acheter une flûte, pendant les cours de musique, le couloir devient mon lieu de confinement. »
L'attitude de l'institutrice est inqualifiable !
Comment combattre le harcèlement scolaire si des adultes se prennent au « jeu » sans en mesurer les conséquences ?
Un enfant humilié devant ses pairs par un adulte a peu de chance de s'en sortir indemne !
Combattre le harcèlement, c'est refuser le mépris, c'est respecter tous les enfants, montrer par l'exemple et pas uniquement par le discours que chacun doit être protégé et surtout ne jamais être montré du doigt ou moqué par l'adulte de référence.
Jean-François Chalot
36 réactions à cet article
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@chalot
Il me semble que votre article sous-estime quelque peu l’évolution du phénomène.
Je vis à coté d’une école primaire (jusqu’au CM2) depuis longtemps et j’ai connu pas mal d’instits : tous décrivent l’aggravation du problème, mais aussi son changement de nature.
Il a toujours existé une forme de harcèlement tendant à établir une hiérarchie dans les classes, mais souvent circonscrit rapidement par l’encadrement en général.
L’évolution des tensions scolaires, qui semble surtout être l’apanage des filles semble devenir quelque chose d’incontrôlable pour les instits.
Il y aurait un déplacement de la violence en dehors de l’enceinte scolaire : arrêts de bus, à l’intérieur des bus et entre le terminus des bus et la maison.
J’ai vu des cas de violences physiques engendrant des constats de coups et blessures par le Gendarmerie, des altercations haineuses entre les parents concernés et des plaintes déposées par ces mêmes parents.
Le corps enseignant semble tétanisé par la situation, pris entre les parents et la hiérarchie.
Le dernier cas connu, entre deux fillettes de 10 ans a été réglé par... la conductrice du bus qui a alerté les parents et la Gendarmerie, avant que le sang ne coule.
Dans ce cas précis, les parents de l’agresseuse qui semblaient tomber des nues, ont mis d’eux-même fin au problème.-
@pasglop
l’accélération brutale de la diffusion des modèles par le cinéma puis les réseaux sociaux et internet en général a en effet pour conséquence la valorisation de comportements vicieux, tout comme l’enseignement des techniques de marketing dans les écoles de commerce : « c’est le plus malin et/ou le plus fort qui gagne, à vous de jouer, voilà quelques recettes ».
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@Grincheux
C’est exact, mais on peut difficilement reprocher à ses gosses de 5 à 10 ans d’expulser leur agressivité contenue dans une sphère mentale dont la formation est moins due à la pression de médias délétères qu’à l’indifférence et à l’impuissance de la génération précédente (voire des deux générations précédentes).
Ces générations étant elles-mêmes aux prises avec leurs démons : la construction du moi marchandisable et la culture d’un narcissisme passant par ces mêmes réseaux sociaux...
Mais ça n’explique pas tout. -
Vu que vous travaillez dans le social, vous allez peut être me dire que ça n’existe pas des cassos qui éduquent leurs marmots à coups de « ta gueule bâtard » ? Et des marmots ayant - à peine 5-6 ans - qui s’insultent entre eux de « sale pute » ou de « sale pédé », vous allez peut être me dire que ça n’existe pas non plus... Comme beaucoup vous regardez autour de vous avec des oeillères et aujourd’hui vous vous posez des questions.
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@Jelena
sans parler des juteux à l’armée quand la conscription existait : ils finalisaient le dressage (conditionnement) parental qui avait souvent des failles. C’est là, autrefois, que les garçons découvraient les lois réelles de la vie dans la société de l’époque. L’évolution, c’est qu’aujourd’hui, ça se passe plus tôt et plus près du domicile.
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@Jelena Par la force des événements , j ai dû subir cette mixité sociale , blanche à l internat et un plus colorée par la suite .
Interne déjà pas de vague et un mutisme de l encadrement .
Quand on est avec des bourrins , des crétins et des atrophiés du bulbe ; il est vraiment difficile d avoir une vie civilisée.
Je ne les supporte plus ; et Chalot est un être profondément attaché à son prochain, mais moi j ai eu ma part et il devrait comprendre pourquoi tant de personnes refusent cette « mixité sociale ,ce vouloir vivre ensemble » tant prônées par les idéologues .
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Bonjour, Jelena
Pourquoi cibler des « cassos » dans leur rapport violent aux « marmots » ? Cela existe dans toutes les couches de la société, même si cela prend des formes différentes et parfois un langage beaucoup plus policé mais tout aussi — et parfois plus — destructeur !
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malheureusement, vous avez raison, tellement raison que l’on peut aller (en tout cas, moi j’y vais) jusqu’à considérer que les jeux de cours dont le harcèlement fait partie, mais aussi les jeux de rôles et les jeux pervers dont parle Berne ( « Triangle Dramatique » (Persécuteur / Sauveur / Victime)
sont un apprentissage de la vie, comme les jeux de cache-cache des chatons sont l’apprentissage du guet et de la chasse
on peut même penser qu’il s’agit d’un comportement archaïque que sapiens partage avec les grands singes, le tout étant de savoir si un jour l’humanité, tellement apte à développer des systèmes intelligents en utilisant la raison, sortira un jour de la domination des sa programmation génétique et de ses hormones, testostérone et progestérone en particulier : le harcèlement est la face cachée de la séduction, mais c est le même mécanisme
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Bonjour, Grincheux
Je comprends le propos de Chalot, mais je ne le partage pas totalement. On ne peut pas vivre dans une société totalement aseptisée d’où seraient bannis tous les rapports d’influence, voire de domination.
Je ne suis pas d’accord avec lui sur la dénonciation des « gages ». Dans l’écrasante majorité des cas, lesdits « gages » ont une fonction d’amusement qui n’a rien d’humiliant pour celui qui en est victime. A une condition toutefois : que ces « gages » soient anodins. Et c’est sur ce point que les adultes devraient être vigilants.
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" Il n’y avait pas internet, ni de téléphone portable, mais il y avait le bizutage, ce jeu initiatique qui n’a de jeu que le nom . "
Cette référence au bizutage est particulièrement pertinent. Cette tradition « initiatique » , même si elle est officiellement interdite, reste vivante dans les « grandes écoles », ce creuset de l’« élite de la nation ». Comme tout rituel, elle a pour fonction de faire passer des messages non-dits mais très puissants et marquants : dans certains peuples, elle s’accompagnait de scarifications et de tatouages. Non seulement le tatouage n’a pas disparu, mais il connait un regain. C’est un marquer social comme l’est l’ensemble cérémonila caractéristique des sectes. Le sens caché mais compris par les intéressés est : "il n’y a pas de place pour les mauviettes dans le clan que vous êtes en train d’intégrer. Vous allez faire partie des forts, et les faibles seront éliminés. Ceux qui resteront devront dominer les faibles, et éventuellement les mépriser">. Les familles mafieuses aussi ont leus bizutages, et pas les plus tendres.
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Le harceleur est la propre victime du harcèlement, dans un système de récompense et de jeu de miroir, le maitre a besoin de l’esclave pour se définir comme maitre.
Il est donc lui aussi une victime oubliée.
J’ai bon j’ai la moyenne démocratique ?
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@Montdragon
La macronie harcèle son peuple.
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Moi qui croyais qu’il s’agissait des jeux d’argent à la cours de Louis XIV...
Eh non... il s’agit des amusements des marmots dans la cour de l’école. Déçu !
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Pasglog !
Je n’ai pas la prétention de tout dire et de tout comprendre. J’explique seulement que beaucoup d’adultes hier comme aujourd’hui favorisent ce harcèlement en mettant en difficulté des enfants ou en laissant faire le groupe ou des individus.
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@CHALOT
J’avais bien compris.
Pour contextualiser un peu les choses, dans une école située dans une zone d’élevage, les noms d’oiseaux changent de nature.
La plupart des gosses, enfants d’éleveurs, font preuve d’ une imagination digne du terroir : pour les quelques extra-terrestres tombés là-bas, des quolibets comme « tête d’endive », « poireau en gelée », « anti-viande » et j’en passe.
Là, les réseaux sociaux n’y sont pas pour grand-chose, les traits viennent directement de la famille où l’alimentation (très) carnée semble portée comme un étendard, au détriment de quelques bouffeurs de légumes supposés.
Ainsi se construit l’identité de groupe, avec les ferments du rejet de ce qui ne leur ressemble pas.
Bien sur le rejet n’est pas légitime, il sert seulement à la cohésion du groupe.
Et les adultes dans tout ça ? Rien, néant, nada...
Il ne faudrait pas qu’un de ces légumes mal cuit arrive un jour à la Mairie !
J’exagère ? Même pas... -
J’ai été harcelé à l’école primaire, un groupe et un individu en particulier se moquaient ou m’infligeaient divers tourments, je ne sais pas si ça été concerté, mais un jour l’harceleur est venu chez moi pour un motif quelconque envoyé par sa mère, et je me souviens qu’il faisait preuve d’une politesse exagérée (là je reconstruis en pensant qu’il était gêné, ma mère lui offrait des friandises et il refusait trop poliment) son attitude a changé ensuite, ensuite au lycée j’ai été entrainé par un camarade (qui est devenu prof pas la suite) à harceler un de nos pairs, en se servant de son nom, il y avait même un soi-disant club, j’avais cru comprendre qu’au départ le chef des harceleurs avait un contentieux avec la victime, mais au fond nous n’en savions rien et cela ne nous concernait pas de toute façon, il y a du avoir une plainte des parents car nous avons été convoqués et sermonnés, puis l’affaire s’est terminée, je ne me sentais pas très clair par la suite quand je parlais avec la victime.
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@Decouz
Salut, ah je fus aussi harcelé dès les petites classes, c’est là que j’ai compris en quelques jours ce que les humains sont, une partie est démente même très jeune, et mauvaise, faire mal les réjouit, l’immense majorité sont des lâches et ne feront rien pour aider, ayant saisi cela j’ai alors décidé de passer à l’offensive....ce fut radical..
plus de 60 ans après je vois que il est clair que j’ai bien sur pris la bonne décision : plutôt crever que de me faire harceler..refus de l’autorité quelqu’elle soit etc j’ai aidé pas mal de gens en mauvaise position..
ce monde des humains je n’en veux pas, il est très moche car nous le sommes, ce monde c’est nous..
Tout ça, cette réaction à l’injuste va au delà du faux instinct de survie ...et là il y a une énergie énorme, pas nécessairement physique genre bagarre..
aujourd’hui les lâches sont toujours légions et les déments minoritaires mènent le bal des vampires...c’est un couple maudit..et c’est un choix..
Pas beau à voir la fin d’une espèce.. -
@Géronimo howakhan
Ave
Je suis incapable de partager ton pessimisme sur l’évolution de l’espèce humaine. Les proches me disent « tu ne vois pas que les gens sont cons ? Prends les pour des cons et ça ira mieux ! » En fait ça va pas mal, sauf qu’effectivement quand on veut apporter sa petite pierre à la construction de l’autre, on a peu de chance qu’elle tienne face au déferlement des injonctions normatives qu’il subit en parallèle.
Dans les années collège de mes enfants, je vois peu de leurs copains qui aient eu une vraie indépendance d’esprit. A ce que j’en comprends, c’est plutôt pire que dans ma jeunesse.
Je poursuis après toi et @Decouz les exemples. En espérant quil y a prescription pour les méfaits que j’ai infligés, et en doutant que ce soit la même chose pour ceux que j’ai subis (à savoir que si quelqu’un sait où te faire mal, tu crains désormais qu’il n’y revienne).
A l’école primaire, j’avais de vrais copains, solidaires et tout. Pas que, mais à cet âge nous craignions plus les adultes que les autres enfants. Un jeudi après-midi, hors école donc, nous étions une troupe prise en charge par un adulte. A un moment, le gars (qui était une gars(e)), qui avait sans doute plus important dans sa tête que s’occuper de nous, a stimulé chez nous l’envie de taper dans un ballon. A cette heure, nous attendions quelque chose de plus varié de l’éducateur. Mes potes ont marché dans la combine, je sais qu’ils n’avaient pas plus envie que ça. J’ai suivi en traînant la patte. Comment croire après ça les gens d’apparence sérieuse ?
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Le harcèlement d’aujourd’hui est souvent (pas toujours) un harcèlement virtuel, sur les réseaux sociaux. Si les jeunes étaient moins addicts à leurs téléphones portables, on aurait moins prise sur eux...
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Bonjour, Jean J. MOUROT
Un « harcèlement virtuel » d’autant plus dangereux qu’il n’y a pas d’interaction visuelle, et donc pas de possibilité pour les harceleurs, qui prétendent seulement vouloir s’amuser, des effets de leurs propos sur les gamins ciblés.
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bonjour, une anecdote personnelle : à l’internat (quatre à cinq semaines d’affilée) en classe de cinquième j’avais mis un dimanche une veste velours bleue « héritée » d’un ami de la famille (plus riche que nous), peut-être un peu délavée (personnellement je ne me rendais pas compte de cela), et le « préfet de division » m’a fait devant tout le monde la remarque « D... ! c’est dimanche aujourd’hui, il faut mieux s’habiller ! ». Heureusement j’ai pu compenser cette réaction négative par mes excellentes performances scolaires, ce qui m’a beaucoup aidé dans ce genre de circonstances.
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@il faudrait
Les performances scolaires, ça protège un temps du harcèlement des adultes. Avec l’esprit revanchard d’anciens cancres devenus professeur, pas sûr que ça marche encore. Quand aux fainéants que votre réussite incite à réagir par la raillerie plutôt que par l’effort personnel, vous devez connaître ...
Se réfugier derrière les dons supposés des autres pour ne rien faire c’est assez courant.
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Comparer le harcellement à un jeu de chaises musicales fallait oser dans la démagogie.
L’auteur confond la compétition et le harcellement, ce qui n’a absolument rien a voir.
Le hacellement c’est un acte d’agression avec volonté de blesser ou faire mal, un jeu de chaises musicales est un jeu, qui reste un jeu, il permet réflexes, convivialité, acceptation de la compétition et amusements et ils se renouvelle.
Si un enfant est moqué voir hacrelé à un jeu ou il y a perdants et gagants, c’est pas la faute du jeu, mais du comportement.
Bref c’est toujours carractéristique des gens de gauche, le laxisme intellectuel des actes barbares, comme pour le harcellement, plutot que d’accuser les comportments et parler de déinquance juvénile, ils déportent encore et toujours le sujet en hors sujet.
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Il y a des jeux qui préparent à la compétition – le must pour Spartacus – et d’autres qui essaient de ne pas ostraciser les plus faibles...
Chalot sait que l’humiliation de la défaite dans un jeu n’est pas du même ordre que le harcèlement. Mais il existe des pratiques ludiques qui peuvent conduire à aller plus loin et à harceler.
Maintenant, on peut se demander si la meilleure façon de préparer la jeunesse au « struggle for life » consiste à les préserver de toute agression, même symbolique, dans l’enfance.
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@Jean J. MOUROT
Il y a des jeux qui préparent à la compétition – le must pour Spartacus – et d’autres qui essaient de ne pas ostraciser les plus faibles...
Allons, Spartacus est dans le réel, la compétition est un fait incontestable. Ne pas l’apprendre est une bêtise. Les jeux sont presque tous des outils d’apprentissage de cette compétition. Ce qui doit être appris, c’est le respect des autres, la politesse, ... et même la bienveillance.
Et que dire d’autre que cela « Si un enfant est moqué voir harcelé à un jeu où il y a perdants et gagnants, ce n’est pas la faute du jeu, mais du comportement. ».
Il faut apprendre ce qu’est la compétition et bien sûr le respect des autres !!!!
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Bonjour, Aristide
« la compétition est un fait incontestable. Ne pas l’apprendre est une bêtise », écrivez-vous.
Une opinion que je partage, la problématique qui doit être posée n’étant pas celle de l’utilité de la « compétition » mais de la manière de mettre en place des limites comportementales dans les jeux (et les sports) de toute nature.C’est d’ailleurs ce que dit Jean J. MOUROT :
« on peut se demander si la meilleure façon de préparer la jeunesse au « struggle for life » consiste à les préserver de toute agression, même symbolique, dans l’enfance »Bref, je partage votre commentaire.
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@Fergus
Même si nous partageons beaucoup sur ce problème, principalement sur l’apprentissage indispensable de la civilité, du respect et de la politesse : je crois que vous vous trompez quand, vous dites " la problématique qui doit être posée n’étant pas celle de l’utilité de la « compétition ».
Il me semble que c’est un prérequis indispensable, il faut poser le concept de compétition, il ne s’agit pas de le valoriser ou pas, c’est un fait, expliquer que la compétition implique toujours des règles. Expliquer que c’est le seul système juste de sélection qui impose un respect strict des règles ... Cela fait mal au gauchissant, (visiblement, je ne peux m’en empêcher), mais c’est un fait. On a supprimé, les notes, les classements, ... tout ce qui à rapport à la compétition.
Ce phénomène ne se limite pas à l’école, les inégalités sont présentées comme des injustices, pire, il faut mettre en œuvre des discriminations positives, reconnaitre son privilège, ... enfin tout ce fatras de concepts oiseux sur un égalitarisme qui a remplacé l’égalité.
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@Aristide
« c’est un prérequis indispensable »
Mais qui n’a pas besoin d’être affirmé : la « compétition » est dans la nature humaine, et sans doute a-t-elle toujours existé sous des formes différentes allant du jeu à la guerre.« les inégalités sont présentées comme des injustices »
Elles sont injustes lorsqu’elles sont la conséquence de discriminations délibérées. Cela doit être combattu.Cela dit, il y a des « inégalités » contre lesquelles il est très difficile de lutter de manière « juste », sauf à en atténuer les effets dans le cadre d’aides publiques. C’est notamment le cas des déficiences physiques et mentales.
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@Fergus
Mais qui n’a pas besoin d’être affirmé : la « compétition » est dans la nature humaine, et sans doute a-t-elle toujours existé sous différentes formes allant du jeu à la guerre.
Nous sommes, nous les hommes, les gagnants de cette grande compétition qu’est la sélection naturelle.
Il n’y a rien de honteux à poser ce sujet même devant des enfants. Vous parlez de jeu et de guerre, mais la compétition est au centre de nos vies sociales, elle ryhtme toute notre vie, de la plus petite enfance à la vie professionnelle. Sauf à être hors sol, tous, nous avons dû faire preuve de nos compétences, de nos capacités, ... être parmi les premiers.
La civilisation organise la compétition entre les personnes, en détermine les règles et les limites, elle met en place les lois qui sont dans leur essence la protection du faible contre le fort. -
Spartacus ! Il faut lire , j’ai fait partager mon expérience et j’ai essayé de montrer que les chaises musicales coopératives sans élimination permettait d’éviter le rejet possible et contribuait à créer un climat sympa.
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@CHALOT
Non, vous ne faites que mettre sous le tapis le vrai problème de la civilité et du respect. Pour éviter que certains passent au stop, vous enlevez le panneau !!!!
Il faut prendre au corps ce problème énorme et punir sévèrement les auteurs de discriminations, d’insultes, de brimades, ...
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@CHALOT
Il n’y a que dans les esprits utopistes que le jeu de chaise est un rejet !Bien au contraire, apprendre le jeu réel, faire acdepter la défaite est salutaire a la santé intellectuelle et un bien meilleur apprentissage de la vie.
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Vouloir changer les règles au nom d’une idéologie desurprotection et d’égalitarisme surjoué est une faute, c’est pas préparer l’enfant à la compétition de vie.Vous êtes un tyran du bien, vous croyez « faire du bien en »surprotégeant" mais en fait vous faites l’inverse.
Vous ne préparez pas l’enfant au monde à la réalité. Ce n’est en rien du tout une action sur le harcellement.La compétition est partout, parce qu’on ne peut pas séparer un paquet de 5 bonbons en 7 parts égale et qu’il y en aura 2 qui n’en auront pas, parce qu’il y a des beaux, des moches et que les belles filles faudra les conquérir s’il est moche, des malins et des cons et que tout monde n’est pas capable de créer un empire du logiciel, il y a des des grands et des petits, et il y en a qui ne pourront pas attrater le pot de confiture en haut de l’armoire.
Vous avez préparé les gosses a un monde utopique roudoudou.
Et en rien a lutter contre le harcellement. En rien de rien. -
Je crois que vous surestimez l’influence de ces jeux de cours.
A mon sens, la raison essentielle est l’abandon des règles de civilité, de respect et de politesse. L’école a depuis longtemps classé les leçons de morale dans les dispositifs réactionnaires. Et pas que les leçons de morale, même les règles minimales de vie en société ne sont plus apprises, ...
Malheureusement, sous prétexte de progrès, les notes ont été jugées stigmatisantes, les punitions sont devenues inutiles ou pire contreproductives, les règles de savoir-vivre et du respect des autres sont ringardes, la politesse une vieille manie ...
Résultat, c’est la loi de la tribu dans les cours de récréation. Seul y échappe une minorité qui bénéficie de ces apprentissages à la maison. Les autres font avec ce que l’on leur a donné comme éducation et c’est là le problème. La loi du groupe, malheur à celui qui ne trouve son clan.
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Rôle des dictateurs qui nous gouvernent :
- Créer un problème à partir de cas particuliers et le généraliser à outrance comme le harcèlement
- Présenter des solutions qui ne sont que liberticides
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Salut, cette notion de compétition vient d’un dérèglement total de la psyché des humains qui s’est passé il y a des millénaires.
version courte , la pensée analytique est utilisée là où elle ne doit pas être utilisée, son rôle vital est uniquement dans ce qui est pratique, je ne peux rencontrer aucun humain avec la pensée, je ne peux alors que m’en servir..
De p)lus Il ne s’agit même pas de compétition mais d’un principe d’élimination...
nés pour tuer les humains ??
supposons, pourquoi faire des procès alors si c’est notre destin ??
mais ceci est absurde qui parle d’absurde..
d’après certains bien sur..
les criminels promeuvent cela, ils tuent et volent d’abord, car ils veulent plus ayant peur de vie car naître = mourir, puis ensuite cherchent des excuses à leurs crimes et s’ auto exonérant de leur crime, : parce que l’oiseau mange le ver de terre.
ce génie qui a créé l’univers ne sait donc pas vivre et va allez chercher comment vivre chez des animaux, ceux qui sont des prédateurs pour dire : voyez, je vous tue et vole mais je n’y suis pour rien ..en fait cette litanie de la compétition est arrivé quand les criminels ont voulu passer pour des mecs bien, tout en sachant qu’ils ne le sont pas, et ceci il y a des milliers d’années..lors de cette bascule dans la psyché..
Bien sur la majeure partie des humains n’y comprends rien, ne cherche pas non plus..
Ce qui nous reste de psyché est une machine et je ne sais pas que je suis une machine...machine qui oh hasard fait des machines et mène une vie de machine, tout en se croyant un être humain..
seule la pensée analytique marche encore, elle bloque nos autres capacités innées elles aussi, celles qui ont le lien avec L’Origine, L’Univers, L’Éternel , le non né etc
cette capacité contient des sous programmes comme celui qui élimine des techniques, des concepts, des façons de faire si cela ne convient pas ou ne marche pas etc ayant à cause de nos choix perdus cette étincelle « divine » là où est le sens de notre vie, d’autres mots me conviennent selon le cas,
en l’absence de nos autres capacités paralysées par la pensée analytique nous abordons donc les autres humains comme des objets, choses, idées qui peuvent me servir moi, le centre du monde, ou pas.
Nous essayons de vivre comme on construit une maison, ça ne marche pas..
cette exonération d’être des criminels par choix est très étrange ...
ultime tentative de se fuir...
le suicide est au bout de ce chemin, qui n’en est pas un bien sur..Mais mais mais, c’est un choix, le soi disant libre arbitre...qui n’existe pas...il n’y a pas de chemin à choisir, il y a un chemin dicté par La Création, et nous le refusons..
car maman j’ai peur, veut pas mourir...aussi con que ça..
mais ce n’est pas tout à fait l’origine de notre drame...derrière il y a encore à creuser..en tant que tel je ne pense pas que il y a ait une fin à cela, mais pour « je », il y a bien sur une fin .
si « je » l’intègre, alors la vie sera, si « je » ne l’intègre pas, ce que nous faisons, alors mon Dieu...
alea jacta est ..
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