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Accueil du site > Tribune Libre > La créativité de l’artiste

La créativité de l’artiste

La semaine dernière, je commençais le nouvel eBook de fiction "Catch-22 chez les lobbies". Pour moi, une fiction s'associe souvent à une réalité pour l'extrapoler.
Au sujet de cet eBook, j'avais eu l'idée de solliciter l'imagination des rédacteurs et des commentateurs de agoravox.fr dont je fais partie puis 2005 
Personne ne s'est présenté. Quelques commentaires étaient intéressants, mais tous étaient tournés sur le passé ou le présent sans extension dans un futur fictif et imaginatif.
La semaine dernière, Le VIF parlait de la créativité comme une bouclier contre l'anxiété.
Préambule du dossier : "Vivace chez l'enfant mais souvent enfouie chez l'adulte, la créativité est un outil efficace pour améliorer notre quotidien. Face à l'adversité, au stress et un monde incertains, elle peut aider. Collectivement ou à titre personnel, à l'école, sur scène ou en entreprise, certains ont choisi de miser sur elle". 
L'imagination par l'écriture peut donner l'envie de s'extraire de l'anxiété du quotidien rabâché comme un leitmotiv par les médias.

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Des personnalités parlent de la créativité

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  • Les chocs culturels stimulent la créativité.”, Picasso
  • La créativité autorise chacun à commettre des erreurs. L’art c’est de savoir lesquelles garder.”, Robert Byrne
  • La créativité et le génie ne peuvent s'épanouir que dans un milieu qui respecte l'individualité et célèbre la diversité. ”, Maurice Zeidman

Les principes de la créativité

En dehors d'une activité productrice, c'est un investissement en temps passé à réfléchir après une idée à sous-estimer les compétences requises au risque de se planter. Dans une situation particulière et un contexte donné, la créativité met en œuvre une production nouvelle. Il ne faut pas la confondre avec l'innovation qui cherche à changer les choses sans contrainte de forme et de fond. Pour la science, c'est le développement des idées face à une contrainte. En littérature, cela peut être un alexandrin qui amène l'auteur, plus loin, au-delà de tout en sortant même de soi et de ses habitudes. La notion de créativité est imprégnée d'idées contradictoires entre un comportement volontaire dans un but à recombiner des propositions inappropriées ou d'un relâchement des inhibitions de pensées libérées dans des associations spontanées en modifiant les perceptions et en s'affranchissant des discours dominants des réalités par une envie sans juge et sans peur de s'écarter de la norme. Une légère déconstruction est nécessaire puisque la créativité n'est pas reliée à un talent artistique mais dans version conceptualisée de manière authentique qui porte du sens pour soi-même et en soi-même. Il ne faut pas chercher des lois à la créativité. Elles n'existent pas. Il vaut mieux les respecter sans plus comme des pensées à partir d'un mouvement intérieur qu'elles arrivent à l'âge de 20 ans ou celui de 75 ans, initiées parfois par le mouvement, le bruit ou une réaction à la suite d'un contact humain instinctivement inapproprié. La créativité ne tourne pas autour du savoir mais autour d'un appétit, de la passion et de l'énergie nécessaire à l'interprétation d'une situation avec le regard que l'on porte sur elle suite à une pause, un arrêt sur image à réfléchir sur le temps qui passe. Tout le monde peut être créatif à un moment donné, mais la créativité de l'artiste n'est pas très répandue. 

Réflexions du Miroir

Créer, c'est une idée de fondation, d'établissement de quelque chose qui n'existait pas avant elle. Elle engendre un sentiment, une réflexion qui tourne autour d'un bonheur réel ou fictif.
Un créateur est celui qui fait varier les concepts de résolution de problèmes que personne n'avait imaginé avant lui. 
Aucune idée d'hégémonie à y ajouter dans ce processus de créativité puisque tout le monde peut en avoir de la sorte en fonction de son expérience, de ses réussites et de ses échecs.
Deux paradigmes s'entrechoquent et parfois se complètent : l'humain analogique et le numérique.
Le paradigme humain est sujet à interprétations, à des déviances en agissant sur les sentiments influencés par son entourage.
Si tous les êtres vivants suivent le même schéma entre une alternance de statuts de prédateurs et de proies par le pouvoir et par le sexe, l'homme s'associe à des croyances et des convictions personnelles qu'elles soient politiques ou religieuses.
Le paradigme du numérique, lui, est immuable sans interprétations convictionnelles. Il fait partie des sciences dites exactes. Rationnelles, elles donnent toujours les mêmes résultats sans intégrer sentiments, croyances et fois.
En 2016, le billet La stratégie du cœur contre celle du cerveau ? en parlait déjà.
Pas de dieux suprêmes. S'il y a des erreurs de calcul ou d'appréciation de phénomènes, la stratégie du cerveau apporte une correction pour remettre le bon sens sur les rails.
L'inverse de la citation "le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas" existe aussi par une autre citation : "la raison a des solutions que le cœur ne connait pas".
D'après les croyances, Dieu est le créateur du monde. Un créateur n'assume pas pour autant, les erreurs qu'il a dû commettre en les introduisant dans notre monde.
Un créateur n'est jamais obligé de vendre ses idées, ni de les consommer. Il les crée et ne s'en préoccupe qu'au moment où les clients reviennent au créateur pour lui révéler son désaccord. Je n'ai jamais entendu que les croyants ou les disciples vendeurs de la foi de Dieu-créateur lui aient envoyé une lettre pour apporter ses récriminations. Non, chacun à sa place avec ses propres fonctions pour propager les inventions et les créations avec ses propres facultés de prospection, de persuasion envers ses clients.
Trop liés aux convictions politiciennes et religieuses, ces facultés restent dans une logique partiale et beaucoup plus ou trop limitées.
L'incompatibilité semble alors, devenir chronique avec le seul lien entre les deux : l'utilisation de l'argent et de l'humour.
"Une intelligence artificielle redoutable", lisais-je.
L'Intelligence Artificielle fait peur mais elle n'a rien d’artificiel. Ce sont les idées et méthodes humaines qui ont été introduites dans une machine ou un robot pour éviter les étapes répétitives, pour accélérer les résolutions de problèmes en accédant à des bases de données mondiales. Cela dit, ChatGPT produira une réponse à ce que vous le demanderai mais sans originalité. Le problème n'est pas qu'il soit naturel ou artificiel mais comme le dit cet enregistrement l'homme n'est pas prêt et l'écolage traditionnel avec des programmes statiques ne parviendra pas à contrer l'écolage sur en ligne flexible comme ZOOM, bon marché, mis à jour en continue mais qui demande comme points négatifs de l'autodiscipline, une perte d'interaction sociale
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Le paradigme dit naturel existe dans la vie de tous les êtres vivants avec le pouvoir et le sexe pour perpétuer les espèces. L’homme y a seulement ajouté les croyances et l'argent comme lien avec le paradigme du numérique.
Dans notre monde, il y a trois sortes de personnes : les créateurs, les vendeurs et les clients.
Dans la version religieuse, ces mots parlent de Dieu(x), de prophètes et de ouailles.
Ce sont les artistes qui font l'intermédiaire selon les principes de la créativité.
J'ai relu le billet "Donne-moi l'esprit", écrit 2020.
A part le fait que nous étions en plein dans la crise sanitaire du Covid et son empêchement de circuler librement, rien n'a vraiment changé. Masi il faut suivre l'évolution et les études qui expliquent ce que l'on ne comprenait pas avant elles.
Dimanche, suite à une étude, Pasquale Nardonne apprenait que c'était la chauve souris qui, en vecteur de ce virus, avait aussi l'homme comme autre vecteur plus important suite à sa manière de s'organiser, de son propre mal-être

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 "Créer des solutions par l'intermédiaire du paradigme numérique", c'est ce que j'ai fait pendant la vie active, jusqu'en 2006. Je ne m'intéressais pas aux sciences humaines. Depuis 16 ans à la retraite, je me suis tourné vers l'homme et sa psychologie en "émetteurs d'allusions" de manière originale, sans aucune volonté de donner de leçons à quiconque.
Comment s'y prendre pour stimuler sa créativité et sortir de soi en se confrontant à ses habitudes et son environnement ?
Une clé facile d'accès est l'écriture transmises ensuite dans des discussions.

J'ai déjà parlé de l'écriture dans un billet "Quand les livres délivrent".

Il faut qu'écrire délivre ce qu'on a dans l'esprit et en laissant une petite place au cœur. C'est un investissement personnel qui ne doit pas perdre de vue la relation entre prix et performance.
Ouverture de parenthèse : "En 2022, avec certains contacts en parallèle, j'ai ouvert plusieurs parenthèses avec des phases de tests ouvertes dans la bonne humeur mais qui se terminaient en bides, en queue de poisson dans la déception de chacun". Fermeture de parenthèse.

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Dans le livre "Ça commence aujourd'hui", Faustine Bollaert raconte l'histoire de quelques invités parmi les 4000 visiteurs qu'elle a eu depuis 2017. Les titres de ses chapitres sont invocateurs des pensées différentes de ses invités :

  • Vie qui commence dans la rue
  • Quand la liberté devient combat
  • Pas né dans le bon corps
  • Des retrouvailles inespérés
  • Quand la parole libère
  • Quand l'impossible arrive
  • Partager pour informer

Il parait que une des résolutions des Français pour 2023 est de lire plus

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Je lis beaucoup. Je survole tout ce qui me tombe dans les yeux en surface ou en profondeur. 

Comme le cactus, quand j'entame une nouvelle année, j'appréhende toujours la page blanche, le manque d'idées. J'ai peur de me répéter sur les pratiques politiciennes, sur les indécences qui sapent la démocratie à la racine par le populisme
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J'ai parlé récemment de ce qui attendaient les LION pour 2023

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Cette semaine, je lisais en substance sur MSN au sujet du signe de la Vierge dont je fais partie : "2023 est une année faite de nombreux défis qui se profile à l’horizon des Vierge. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les astres vont mettre les Vierge à rude épreuve ! Ils devront à tout prix dépasser leurs limites pour démontrer leur combativité et leurs capacités d’adaptation pour ne pas passer à côté de nombreuses opportunités. Désavantagés, ils pourront en ressortir gagnants sur tous les plans. À l’approche de l’été notamment, il faudra saisir la balle au bond car les choses évolueront dans le bon sens pour tirer l'épingle du jeu des troubles et des tourments. Une tendance à s'autodétruire et/ou à gâcher en draguant des personnes de façon inappropriée. Au pied du mur, il faut sortir de la zone de confort si les autres auront du mal à vous comprendre. En fin d’année, il faudra tenir le bon bout et se montrer particulièrement fort. Haut les cœurs !".

J'ai donc du travail sur la planche...

Un journal n'est pas un blog qui exprime une seule idée à la fois. Ecrire un livre c'est encore autre chose .
J'y écris ce qui me plait en me faisant d'abord plaisir avec le support de la liberté d'expression. L'écriture doit rester individuelle et indépendante sans être influencée avec la recherche d'idées neuves qui correspondent en esprit avec les paroles d'une vieille chanson de "Christine and the Queens". 

Je commence les livres par la fin Et j'ai le menton haut pour un rien Mon œil qui pleure c'est à cause du vent Mes absences c'est du sentiment

Je ne tiens pas debout Le ciel coule sur mes mains

Sous mes pieds le ciel revient

Ils sourient rouge et me parlent gris Je fais semblant d'avoir tout compris Et il y a un type qui pleure dehors Sur mon visage de la poudre d'or

Comme des origamis Le bras tendu pareil cassé Tout n'est qu'épis et éclis Ces enfants bizarres Crachés dehors comme par hasard

Cachant l'effort dans le griffoir Une creepy song en étendard J'fais tout mon make up Au mercurochrome Contre les pop-ups qui m'assurent le trône"

 

...

Ma méthode d'écriture

Extrapoler l'actualité est une méthode que je ne commence jamais devant une feuille blanche. Pour créer mon site "Réflexions du Miroir", les idées me viennent souvent en me promenant dans mon quartier qui devient le catalyseur à mes réflexions. Plusieurs idées sont inscrites ainsi dans mon carnet de notes pour garder des traces porteuses de sens vers les zones d'espoir où tout parait beau en calmant toute anxiété et parfois en m'adressant à des inconnus rencontrés en chemin pour s'ouvrir aux différences. C'est avec ces notes qui ne sont que des projets que tout commence par après pour faire murir "les idées" en jours ou même en semaines de gestations. Chemin faisant, quand l'abondance des idées dépassent les objectifs, il s'agit d'éliminer le trop plein, de ce que j'appelle passer chez le coiffeur. Tant que je ne suis pas content du résultat, je reprends mes ciseaux.

Comme je n'aime pas me tromper et influencer d'autres dans le négativisme ambiant comme le ferait un prédicateur de mauvaises augures, je ne joue pas au prédicateur par des supputations.
Le testament de Isaac Azimov, maître de la science-fiction, explique ses propres méthodes en ne quittant pas son bureau d'investigations.

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Le 9 novembre 2022, Raymond Devos aurait eu 100 ans. Pour célébrer cet anniversaire en lui rendant hommage, de nombreux artistes se sont essayés à réactualiser ses sketchs que j'ai podcastés à cette adresse
Mais, je choisis celui concernant...

"Le parapsychologue et l'artiste"

Raymond Devos est parvenu avec ses sketchs à faire rire en détournant le sens des mots. 
L'enfer du décor est arrivé à la fin de sa vie racontée par sa dernière compagne qui dénonce le comportement de ses proches
La dernière phrase de ce billet était : "L'enfer est souvent pavé de trop bonnes intentions". 

Tout n'est que nuances dans le Comedy Club de Aristophane 

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...

Riens du tout ou rire de tout ?

Ma devise a toujours été "Tout est dans tout et inversement" avec des liens interdépendant dans un écosystème dont il faut trouver les liens par de simples corrélations et de causalités à départager. 
Vendredi passait sur la .5, le film "Riens de tout" qui semblait y répondre par l'affirmative.

Synopsis : En 1991, pour n'avoir pas su évoluer, « Les Grandes Galeries », grand magasin centenaire, est au bord de la faillite. Lepetit, le nouveau directeur, dispose d'un an pour redresser la barre, faute de quoi l'établissement sera fermé et son personnel licencié. Créatif, artiste au fond de lui, il décide d'appliquer de nouvelles méthodes de management par la communication destinées à remobiliser les employés et à leur faire retrouver l'envie du travail de groupe. Au programme : saut à l'élastique et bivouac pour les cadres, travail en groupe, expression corporelle, formation d'une chorale et participation au marathon de Paris… Peu à peu, Lepetit parvient à remobiliser le personnel et à attirer la clientèle : les résultats s'améliorent, la société fait des bénéfices.
Mais, Lepetit découvre qu'il a été berné. Les actionnaires n'avaient jamais eu l'intention de donner leur chance aux salariés. Leur but était d'augmenter le chiffre d'affaires afin de pouvoir revendre le plus cher possible les bâtiments, destinés à devenir un palace. Tout le travail et les efforts du directeur pour restaurer l'esprit d'équipe et renouer avec les bénéfices n'auront servi qu'à augmenter le prix de vente des actions. A la fin du film, ils reprennent en cœur "Moi, c'est moi et toi, tais toi".

 

Ce film a trente ans. Que d'évolutions n'avons-nous pas depuis lors. 
Tout évolue de plus en plus vite. 
"Le management n'est plus ce qu'il était. Il se fait désormais par holacratie"
Mon propre management de "Project manager" s'est terminé en 2006. Seize ans, cela représente deux séreux baux si l'on compte sa préparation. 
Depuis, je lis et survole tout ce qui me tombe sous les yeux qui parle de tout et de rien : magazines, livres et autres médias. 

0.jpgVendredi dernier, "Le Point" attirait mon regard par sa page de garde représentant Michel Houellebecq
Les titres de ses livres sont révélateurs de notre époque morose mégalomane comme lui. 
Pour Houellebecq, tout est sujet d'évidence, sous-tendu radicalement par un réflexe de protection comme s'il s'agissait d'un destin bloqué dans une ornière, sans raisonnement logique que les hasards peuvent apporter en bouleversant toutes les idées préconçues. 

1.jpgLa musique peut très bien exprimer la créativité. Je suis mélomane ni théoriquement ni pratiquement. 
Les "Je sais pas vous" de Patrick Leterme, rappellent les compositeurs du passé et la catégorie "Musique" de ce site en donne quelques références. Mais il y a aussi la musique d'aujourd'hui.

Lundi, le chanteur Raphaël parlait de son évolution dans la chanson

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0.jpg"Très chère originalité", écrivais-je en 2007. Tellement de moyens techniques sont disponibles pour exercer son originalité. Cette originalité sera encore beaucoup plus chère demain sous tellement de formes et de fonds pour survivre à notre évolution devenue exponentielle pour contrer les outils du genre du ChatGPT par son individualité. Poutine nous rapproche tous mais avec du matériel obsolète. 
Les images photoshopées, plus subjectives qu'objectives, ont remplacé les mots et les textes qui ne trouvent plus toujours les idées correspondantes aux idées. 
La bande dessinée de la "Guerre des Lulus" y parviendra-t-elle en BD ou en films à atteindre cette grâce de l'esprit

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 ?

Etre artiste, est-ce un vrai métier par le rire ?. 
Il a été défini ainsipodcast


Avec une telle définition, je me sens un peu plus artiste progressiste en prenant le courage de me remettre en question. Tout comme Catherine Meurisse (dont j'ai parlé dans Le Point sur la vie belle), première artiste de BD installée à l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France. Elle dit avoir l'esprit bras d'honneur avec un goût du gai savoir par introspection spontanée. Avec un seul esprit de sérieux, le livre ne se fait pas.

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Lundi, sur la .3, passait le road movie  : "Qui m'aime me suive" qui me semble une bonne fin pour ce billet.

Pendant mes promenades dont j'ai parlé ci-dessus, j'observe aussi les murs des maisons et les panneaux dessinés qui constitués par la créativité dans l'art de rues qui font leurs spécificité.
J'avais déjà écrit le billet Du tag au tact qui contient des photos récoltées dans la ville de Bruxelles.
Cette fois, je me suis limité dans un périmètre très étroit de mon entourage immédiat dans lequel des panneaux donnent libre court à l'imagination et dans un quartier de maisons sociales de la commune (300-400 euros de location par mois). Maisons préfabriquées d'un étage, toutes identiques à part leurs couleurs. Sur les murs de façades, des dessins d'artistes. Lundi, en me baladant, j'ai questionné un de ses locataires qui y habite depuis près de 30 ans. Contrairement à ce que je pensais dans une tel environnement de village social, il m'a révélé que la solidarité y était loin d'être d'exemplaire et que ce n'était pas ainsi au début. J'ai eu le privilège de visiter l'intérieur de sa petite demeure qu'il appelait son "kot".
L'impression vue par l'extérieur ne donne pas le même reflet vu par l'intérieur et rien ne reste comme avant.

La créativité par l'art de la rue sur Google Photos (clic)

Allusion 


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28 réactions à cet article    


  • Brutus paparazzo 12 janvier 2023 15:26

    L’IA est-elle dotée de créativité et de talent, ou bien seulement de production « optimisée » de meilleure qualité et plus rapide que celle des vulgaires plagiaires ?


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 janvier 2023 16:39

      @paparazzo,
       La créativité et le talent de l’IA dépendent de ceux qui ont introduit leurs expériences, ce n’est pas avec plus de qualité. Elle n’invente pas, actuellement, di-u moins, dans ce qu’on appelle l’IA faible...
       Comme l’écrit Luc de Brabandère « Il n’y a pas à débattre : c’est l’homme qui utilise la machine et non l’inverse ». Mais c’est vrai qu’elle le fait avec plus de vitesse en accédant à toutes les connaissances du monde.
       C’est en quelque sorte du plagiat de l’esprit humain.
       Comme je l’ai écrit dans Quand la pensée humaine s’intègre dans la machine 
      de manière quantique, cela pourrait changer complètement.
      « Nous pensons tous en quantique ». 
      T
      outes les propriétés quantiques y sont. 
      1. N
      os états d’esprit se superposent. 
      2. N
      os jugements interfèrent. 
      3. N
      os pensées peuvent s’intriquer. 


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 janvier 2023 16:39

      4. Nos perceptions oscillent de manière quantique pour éclairer la psychologie humaine.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 janvier 2023 16:50

      Correction d’erreur d’adressage lors de l’agrandissement de « L’aptitude à penser autrement »


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 janvier 2023 17:29

        La créativité !!! voilà un mot qui résonne comme les cloches de l’église Saint-Hermès de mon enfance. Je laisse glisser mes pensées de coquelicot sur le gazon noir de mon clavier. Les Clavicules de ma Sapience s’agitent (normal puisque je suis sagittaire) étant robotisée par le flux qui s’imprime sur cette page blanche de l’inter connection. De me plonger aux Etangs Noirs et d’arriver à Charlie Hebdo. Molenbeek-Saint-Jean Baptiste. DE renaix l’hermétique où je fus baptisée près d’un ruisseau qui jamais ne se termina en fleuve : le Molenbeek. Et de tourner toujours en rond autour de ce moulin, le Molen. Déjà que mes 8 ans furent associés aux Etangs des enfants noyés, de revenir sur le même chemin. LE ETANGS NOIRS. Un destin tout tracé vers ce lieu qui un vendredi 13 fut maudit au Bataclan. Suis-je coupable ? Psycho-pédagogue dans un établissment pour futur DJIHADISTES, de 1998 à 2001. D’avoir peut-être eu ces assassins comme élèves. Cela pourrait me faire froid dans le dos. Etant décédé, je peut rendre hommage à Mauro Sbolgi qui admistrait cet enseignement particulier. Notre projet scolaire était pourtant inspiré par la CREATIVITE. Chaque élèves d’avoir un appareil photo pour prendre des images de leur quartier de désespérance. MOLENBEEK, le ruisseau du moulin à quel vent ??? je m’attendais à du salace, du dégueulasse. Et bien non. Deux amoureux sur un banc, des fleurs prisent entre deux pavés de trottoir, la sortie du métro... Ils était poètes mes djihadistes. L’idée finale étant de monter un tableau abstrait exposé durant une fête. Elle eut bien lieu. Je réussi à éviter de parler au micro et être filmée par la télévision. Une fête qui tourna mal car le vent fit s’envoler tout les stands. Cher djihadiste dirait P. Muray... vous aviez des rêves qui se sont termines rue de la Glacière, ou au BATACLAN : Kiss the DEVIL. Le spectacle était au Rendez-vous. Pourtant je ne leur ai jamais parlé d’André Breton : le premier acte surréaliste est de sortir dans la rue et tirer dans la foule. Accusée Lesaphir, levez-vous.... Je plaide non coupable... Mon inconscient n’est pas enfermé dans une cage... Ils n’étaient pourtant pas tous débiles ces musuls. L’un d’eux avec un air d’ange tombé du ciel de me dire : vous Madame, on le sent tout de suite vous aimez les film de Marcel Carné : Les enfants du paradis, et vous avez lu Platon : je fus estomaquée. Suis-je bien aux Etangs Noirs ou dans un Conte de Mille et une nuit ? Désolé si l’histoire s’est mal terminée.... 


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 janvier 2023 19:21

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
           Le mot Molenbeek résonne comme un endroit de terrorisme qui a eu lieu à Bruxelles le 22 mars 2016 Résilience du 22 mars 2016 
          Un procès est actuellement en cours pendant des mois. 
          Molenbeek est par contre une commune qui vit de culture avec une population très jeune souvent allochtone. Le billet Molenbeek-St-Jean, le ruisseau du moulin, 
          je l’avais écrit en 2014 alors que cette commune avait été élue « Métropole de la culture » 


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 janvier 2023 17:34

          Posté trop vite : La créativité !!! voilà un mot qui résonne comme les cloches de l’église Saint-Hermès de mon enfance. Je laisse glisser mes pensées de coquelicot sur le gazon noir de mon clavier. Les Clavicules de ma Sapience s’agitent (normal puisque je suis sagittaire) étant robotisée par le flux qui s’imprime sur cette page blanche de l’inter connection. De me plonger aux Etangs Noirs et d’arriver à Charlie Hebdo. Molenbeek-Saint-Jean le Baptiste. DE Renaix l’hermétique où je fus baptisée près d’un ruisseau qui jamais ne se termina en fleuve : le Molenbeek. Et de tourner toujours en rond autour de ce moulin, le Molen. Déjà que mes 8 ans furent associés aux Etangs des enfants noyés, de revenir sur le même chemin. LES ETANGS NOIRS. Un destin tout tracé vers ce lieu qui un vendredi 13 fut maudit au Bataclan. Suis-je coupable ? Psycho-pédagogue dans un établissment pour futur DJIHADISTES, de 1998 à 2001,d’avoir peut-être eu ces assassins comme élèves. Cela pourrait me faire froid dans le dos. Etant décédé, je peux rendre hommage à Mauro Sbolgi qui admistrait cet enseignement particulier. Notre projet scolaire était pourtant inspiré par la CREATIVITE. Chaque élève d’avoir un appareil photo jetable pour prendre des images de leur quartier de désespérance. MOLENBEEK, le ruisseau du moulin à quel vent ??? je m’attendais à du salace, du dégueulasse. Et bien non. Deux amoureux sur un banc, des fleurs prisent entre deux pavés de trottoir, la sortie du métro... Ils était poètes mes djihadistes. L’idée finale étant de monter un tableau abstrait exposé durant une fête. Elle eut bien lieu. Je réussi à éviter de parler au micro et être filmée par la télévision. Une fête qui tourna mal car le vent fit s’envoler tous les stands. Cher djihadiste dirait P. Muray... vous aviez des rêves qui se sont termines rue de la Glacière, ou au BATACLAN : Kiss the DEVIL. Le spectacle était au Rendez-vous. Pourtant je ne leur ai jamais parlé d’André Breton : le premier acte surréaliste est de sortir dans la rue et tirer dans la foule. Accusée Lesaphir, levez-vous.... Je plaide non coupable... Mon inconscient n’est pas enfermé dans une cage... Ils n’étaient pourtant pas tous débiles ces musuls. L’un d’eux avec un air d’ange tombé du ciel de me dire : vous Madame, on le sent tout de suite vous aimez les film de Marcel Carné : Les enfants du paradis, et vous avez lu Platon : je fus estomaquée. Suis-je bien aux Etangs Noirs ou dans un Conte de Mille et une nuit ? Désolé si l’histoire s’est mal terminée.... 


          • Gilbert Gosseyn Gilbert Gosseyn 12 janvier 2023 17:39

            Merci Réflexions du Miroir.

            Il existe un bon reportage sur l’art de rue (pour aller un peu plus loin...) : « Exit Through The Gift Shop » (Faites le Mur) de 2010.

            Sinon la créativité est la part de dieu en nous. Malheureusement pour un Monet, Rembrandt, Mozart, Beethoven etc. combien de constructeurs de tour Eiffel en allumettes ?

            Le travail, parfois jusqu’à l’acharnement, peut conduire l’art à un certain aboutissement mais conjugué au génie de quelques hommes, nous amène à la grâce, au dépassement. Mais créons-nous pour les autres ou pour nous-même ?


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 janvier 2023 19:49

              @Gilbert Gosseyn
              « la créativité est la part de dieu en nous » dites-vous.
              Dieu doit avoir oublié beaucoup de monde dans sa création à pousser au dépassement.
              Mon billet précédent Sous influence  proposait à tous une entrée par des idées de continuation de l’eBook que j’ai commencé Catch-22 chez les lobbies
              Je vais reprendre le collier de la création et de l’imagination. 
               


            • Fergus Fergus 13 janvier 2023 09:19

              Bonjour, Gilbert Gosseyn

              « la créativité est la part de dieu en nous »

              On ne voit pas ce qu’un dieu quelconque vient faire ici.
              La créativité est la résultante de l’interaction entre des capacités innées, les expériences de la vie depuis la petite enfance et un environnement social et culturel !

              « créons-nous pour les autres ou pour nous-même ? »
              Créer pour les autres sans créer pour soi-même est, à mon avis, le meilleur moyen d’échouer à produire quelque chose présentant un intérêt esthétique ou culturel.

              Je profite de ce commentaire pour saluer l’auteur. 


            • eau-mission eau-mission 13 janvier 2023 09:28

              @Fergus

              Vous pourriez me donner l’adresse de votre coiffeur ? Je vois que c’est aussi celui de Natacha Polony. C’est ni pour Dieu ni pour Diable, c’est pour ma femme.


            • Aristide Aristide 13 janvier 2023 11:00

              @Fergus

              « la créativité est la part de dieu en nous  »
              On ne voit pas ce qu’un dieu quelconque vient faire ici.

              Voudriez mettre de la distance avec le matérialisme dialectique de ce cher Karl et peut-être ouvrir plus grand votre âme, si, si vous en avez une, pour accepter que ces dénominations soient en fait une figure assez juste pour expliquer ce qui est… inexplicable dans l’art.

              Les vignerons savent bien que la part des anges est une explication assez… poétique d’un phénomène physique bien connu sous le nom d’évaporation qui, vous le conviendrez, est assez peu imaginatif.


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 13 janvier 2023 11:16

              @Aristide bonjour,
                Il y a un proverbe allemand qui dit : «  »Dieu règne dans le ciel et l’argent sur terre"

               Ce n’est pas du matérialisme, c’est du pragmatisme. 
               Ce qui est inexplicable dans l’art 
               J’aime bien cette définition :
               L’art est inexplicable. On peut tout au plus dire que c’est une preuve d’amour donnée par l’artiste à l’humanité. 


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 13 janvier 2023 11:18

              @eau-mission
              Extrait du billet : « Chemin faisant, quand l’abondance des idées dépassent les objectifs, il s’agit d’éliminer le trop plein, de ce que j’appelle passer chez le coiffeur. Tant que je ne suis pas content du résultat, je reprends mes ciseaux ».
              Avez-vous les mêmes problèmes que moi ? smiley


            • Aristide Aristide 13 janvier 2023 11:48

              @Aristide
              Ce n’est pas du matérialisme,

              Je parlais de la définition donnée par Fergus ... 


            • Fergus Fergus 13 janvier 2023 11:54

              @ Réflexions du Miroir

              En réponse à votre commentaire de 11 h 18, je fonctionne différemment : je pars d’une idée et je l’enrichis en plusieurs étapes ; par conséquent, pas besoin de coiffeur. smiley


            • Fergus Fergus 13 janvier 2023 12:37

              Bonjour, Aristide

              Je me fiche du « matérialisme dialectique de ce cher Karl ». Et j’admets que « ces dénominations soient en fait une figure », bien qu’il ne me semble pas nécessaire de les attribuer à un concept nommé « dieu » qui fait trop référence à des dérives dogmatiques religieuses. 

              Autre chose : la « créativité » en s’exprime pas uniquement dans l’« art » mais aussi dans les travaux ordinaires.

              Enfin, si vous ne le connaissez pas, je vous invite à voir l’excellent film La part des anges de Ken Loach : un astucieux divertissement sur fond de whisky écossais.


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 13 janvier 2023 13:48

              @Fergus bonjour,
               Si vous avez lu mon billet dans lequel je fais l’association au lien qui existe entre le religieux et la vie moderne.
              Je répète : « Dans notre monde, il y a trois sortes de personnes : les créateurs, les vendeurs et les clients.
              D
              ans la version religieuse, ces mots parlent de Dieu(x), de prophètes et de ouailles.
              C
              e sont les artistes qui font l’intermédiaire selon les principes de la créativité ».

              Pourtant, les croyants et les mécréants ne s’assument pas à vivre ensemble à part les artistes.
              J’ai eu un collègue qui suivait des concepts très religieux avec qui j’ai eu beaucoup de liens, alors que je suis mécréant.
              Cette différence de vue revenait comme un leitmotiv.
              Si vous souvenez de mon billet La Formule de Dieu de Einstein - AgoraVox le média citoyen, j’ai eu des démêlées avec un certain Pascal L qui a essayer de me convertir à sa croyance avec des commentaires longs comme le bras..
              Je connais le film « La part des anges » 
              Si vous cherchez cette référence sur Gogol vous obtenez : « La part des anges est la partie du volume d’un alcool qui s’évapore pendant son vieillissement en fût. De façon plus générale, la freinte désigne la perte de volume subie par un produit lors de sa fabrication ou de son transport ».
              Saisissez vous le rapport ? smiley
               


            • eau-mission eau-mission 17 janvier 2023 11:12

              @Réflexions du Miroir

              Les idées qui ont de la graine sont renforcées par la taille, dirais-je.

              Je parlais de l’avatar de Fergus, et du fait qu’un coiffeur puisse être créateur. Je m’interrogeais aussi sur le triangle en arrière-plan de cet avatar, éventuel chapeau chinois autant que normalisateur.

              Je ne comprends pas cette allergie au mot « Dieu » chez Fergus, alors que dans sa propre vision de la création il conçoit l’irrationalité des influences que nous recevons autant que l’anonymat de celui qui recevra l’image que ces influences auront produite en nous.


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 janvier 2023 11:49

              @eau-mission bonjour,
               En ce qui me concerne, je suis mécréant et je ne suis pas allergique au mot Dieu. 
               Laïc, je n’influence personne dans ses croyances et ne suis pas influencé moi-même par elles. 


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 janvier 2023 18:16

              Férue d’astrologie,si les prédictions pour le signe de la vierge sont un brin négatives, c’est parce que Saturne (le freineur, chronos,...le temps) entre dans le signe opposé du poisson (Logique : poisson égal christianisme et donc en face se trouve la vierge). Le zodiaque a sa propre logique.... Mais saturne a aussi pour rôle de solidifier et de faire mûrir (pour saturne, ne parle-t-on pas : d’âge d’or ????).



              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 janvier 2023 19:44

                Mais j’ai trouvé amusant d’introduire ce que j’avais trouvé sur le signe de la Vierge.
                C’est un souhait pour< 2023 que tout le monde devrait recevoir pour leur bien être.


              • Jean Keim Jean Keim 14 janvier 2023 10:52

                Ne disons pas ‘’intelligence artificielle’’, mais plutôt ‘’artifice d’intelligence’’.

                Si nous percevons la nuance alors questionnons-nous sur ce que peut-être l’intelligence.

                L’intelligence ne fait pas de copier-coller, et donc toute définition de l’intelligence, ne pouvant faire appel qu’à la pensée qui étant un processus exprime des savoirs, sera irrémédiablement un copier-coller.

                Alors quand la créativité et/ou l’innovation sont en activité, font-elles appel au processus de la pensée ?

                Ne répondons pas toute de suite sur une impulsion, réfléchissons c’est-à-dire en fait pensons à une réponse possible, finalement celle qui nous vient à l’esprit pourra-t-elle faire l’affaire ?

                Ainsi dans cette démarche il n’y toujours pas d’intelligence, au mieux il y a de l’ingéniosité (Caractère d’une personne inventive, subtile, habile.), il semblerait que l’intelligence échappe, comme d’autres concepts, à toute définition, il ne reste plus qu’une approche apophatique qui consiste à dire ce qu’elle ne peut pas être.

                Notamment on peut dire de l’intelligence qu’elle n’est pas positivement définissable, qu’elle ne peut être revendiquée ni possédée, qu’elle ne peut pas être partagée ni cultivée...

                Elle se manifeste quand les conditions idoines sont réunies, ce qui n’est même pas une espérance.


                • Jean Keim Jean Keim 14 janvier 2023 12:19

                  La pensée nous enferme dans une prison qui suivant les cas est sordide ou magnifique, nous en remodelons sans cesse, pour le meilleur ou pour le pire, l’aménagement.

                  Jamais l’intelligence ne pourrait être prisonnière car rien ne saurait l’accaparer, elle n’est pas de la même nature que l’ingéniosité.


                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 14 janvier 2023 13:13

                  @Jean Keim bonjour,
                   Je vous remercie pour vos commentaires que je partage.
                   Ce derniers billets et le précédent constituaient pour moi un test des lecteurs avec un défi que je lançais. Extrait du précédent : <<< Il y a déjà un certain temps que j’envisageais de remettre le sujet des lobbies en question. J’ai eu envie de poursuivre cette histoire dans un 3ème volet sous la forme et le titre d’une « Catch-22 situation chez les lobbies » dans laquelle les acteurs connaissent les stratégies mêlées à l’argent. Je le publierai en parallèle par paragraphes, à un rythme très variable en fonction de l’actualité et de l’imagination qu’elle m’engendrera. Ce sera une fiction comme tout ce que j’écris dans mes autres eBooks. Une continuation de deux autres fictions eBooks>>>
                  Ce billet parlait donc de la créativité de l’artiste.
                  Le défi lancé, personne ne l’a repris à son compte. Personne ne parvient à sortir de l’écriture de ce qu’il vit tous les jours, à râler s’il ne se sent pas parfaitement dans son époque. L’imagination d’une fiction n’est pas le fort d’un forum comme Agoravox. Je ne suis même pas sûr que quelqu’un y a été jeté un coup d’œil.
                  En 2011, j’écrivais Dis-moi ce que tu lis, je te dirai ce dont tu rêves
                  Billet qui donnait la constatation finale : « Pour certains, les réalités de la vie de tous les jours sont déjà des abstractions à vivre, bien suffisantes, sans devoir les lire ». 
                  L’imagination a pour synonymes : créativité, esprit d’invention, fantaisie, inspiration, inventivité, mensonge, affabulation, conte, illusion, fiction, chimère, divagation, extravagance, fantasme...
                  C’est dire qu’il y a de la matière aux multiples formes à écrire pour sortir de l’habitude.
                  Dans ce billet-ci, j’ai volontairement, fait intervenir cette ChatGPT, une I.A. qui répète ce qu’elle a appris avec des informations clôturées en 2021, sans extrapolation sur le futur.
                  Elle serait bien incapable d’écrire une fiction en parallèle.
                  Demain, moi qui ai fait partie des concepteurs du paradigme numérique, j’ai tenté par ce billet de créer une alerte qui dit que sans inventivité, l’homme risque de ne plus qu’obéir à ce paradigme qui elle passera à la vitesse supérieur en inventant des choses que l’homme n’aura même pas pensé.
                  Moi, je ne suis plus dans le coup depuis 16 ans, mais je continue à surveiller l’évolution de ce paradigme.


                • Taverne Taverne 17 janvier 2023 12:10

                  Comme le dit le poète, l’important c’est la rose.

                  Créer ou recréer ?

                  Peu importe que rien ne se crée : ce principe de Lavoisier qui vaut pour la matière vaut aussi pour l’art et implique que l’IA peut aussi « créer ». 

                  Créer pourquoi ? Pour connaître la joie. La joie se trouve aussi dans l’amour des œuvres des autres. Car apprécier l’art, c’est encore créer (ou recréer en soi). La joie seule justifie l’acte de créer et sa nécessité. L’IA n’éprouve aucune joie.

                  « ’Je pense donc je suis » : ajoutons « Je suis donc je crée ».

                  Voilà l’Evidence que l’IA ne peut ni énoncer ni connaître en son for intérieur (d’ailleurs, a-t-elle un for intérieur ?).


                  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 janvier 2023 08:49

                    @Taverne
                    Bonjour Paul,
                      « L’IA n’éprouve aucune joie »
                    Tout est dans cette phrase avec l’absence d’émotions négatives ou positives. 
                    Je me souviens d’un échange avec le québécois Pierre Chantelois qui s’est ternie pour une mauvaise compréhension de sa part d’un de mes commentaires sur son site de photos.
                      Pendant 6 ans, les contacts et les échanges d’idées avec lui avaient été très chaleureux.
                      J’espère qu’il vit encore, il y a plus de dix ans. Il était plus âgé que moi. 
                      Une autre époque que tu as évidemment connue aussi...
                      Dans notre époque actuelle, la provocation est une affaire courante.
                      Mon commentaire n’avais aucune volonté de le vexer par une provocation personnelle, mais peut-être étais-je perverti par mon métier dans le paradigme numérique sans m’en rendre compte.
                      J’avais écrit le billet « Le rituel est bien moins étendu dans le virtuel »  
                      Tout cela pour un commentaire qui disait qu’une œuvre d’un peintre avait des similitudes avec une image crée par un ordinateur.
                      Aujourd’hui, cette controverse serait presque risible
                      Sa sensibilité exacerbée, si elle a existé tout au début de Agoravox, elle n’existe plus ou alors exceptionnellement. Des relations avec des collègues que l’on connait pendant de nombreuses années au travail  commencent très bien et se terminent mal comme que j’avais raconté dans « La prise de bec » 
                      Elle font intervenir des chocs de personnalité sur des plans très personnels. 
                      C’est une évidence, le numérique rend plus froid, plus pragmatique que l’humain.
                      Cela explique la différence d’approche entre la psychologie de l’humain et l’IA basé uniquement sur les faits, les problèmes basée uniquement sur une technique drastique et algorithmique à laquelle elle ne déroge pas.
                      Pour une machine, l’homme est très difficile à comprendre dans ses nuances et ses fioritures. Elle répondra toujours avec les mêmes réponses à une question posée par un humain, indépendamment de la personne qui pose les questions.
                    Ce sera sans aucune émotion correspondante à la personnalité de son interlocuteur.

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