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L’homme, summum de la création par l’essence de la pensée qui existe en lui et lui fait découvrir sa nature et la nature de la Nature

 « L’immortalité de l’âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu’il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l’indifférence de savoir ce qui en est.

 Notre premier intérêt et notre premier devoir est de nous éclaircir sur ce sujet, d’où dépend toute notre conduite. Et c’est pourquoi, entre ceux qui n’en sont pas persuadés, je fais une extrême différence de ceux qui travaillent de toutes leurs forces à s’en instruire, à ceux qui vivent sans s’en mettre en peine et sans y penser.

 Cette négligence en une affaire où il s’agit d’eux-mêmes, de leur éternité, de leur tout, m’irrite plus qu’elle ne m’attendrit ; elle m’étonne et m’épouvante : c’est un monstre pour moi. Je ne dis pas ceci par le zèle pieux d’une dévotion spirituelle. J’entends au contraire qu’on doit avoir ce sentiment par un principe d’intérêt commun. » Blaise Pascal

 Pascal a-t-il raison en exhortant les hommes à « penser leur âme » ? Dans le principe, on peut lui donner raison, mais le monde évolue autrement ; et non pas aux injonctions philosophiques de l’homme. Evidemment, cela aurait été magnifique si tous les êtres écoutaient la « philosophie », mais la vie et la réalité de l’existence ne sont pas une « philosophie », mais plutôt l’expression d’une existence dure à vivre. D’autre part, « si tous les hommes pensaient ce que pense Pascal, les hommes ne feront que « penser » ». Qui alors occuperait de l’emploi du maçon, du peintre, du menuisier, du mineur, du boucher, de l’éboueur, et autres emplois difficiles et pénibles ? Que seront les chômeurs à « penser », et ceux-ci se comptent aujourd’hui par centaines de millions, qui ont peu de foi à la vie ? Et quid de l’ « immortalité de âme ».

 « Penser » vraiment n’est donné qu’à quelques hommes qui pensent et qui puissent penser en prenant compte des vrais problèmes de l’existence, et de le penser en toute objectivité, du moins s’y efforcent-ils. Combien de penseurs pensent-ils dans le monde ? Probablement, une infime partie de l’humanité. Et à quoi cela sert de penser si penser n’apporte ce pourquoi nous existons. L’homme dans sa pensée recherche un bien-être ; il cherche aussi à comprendre le mal de l’humanité si sa pensée lui donne à y réfléchir ; et cela n’est pas du tout évident.

Pascal qui exhorte les hommes à penser au point qu’il le définit comme d’intérêt commun pour les humains ; il voit en la pensée et en l’âme le travail qu’on pourrait y faire et les bénéfices que l’on pourrait en tirer pour une meilleure prise de conscience de l’existence.

 Mais peut-on répondre, à quoi bon penser si penser ne fait pas vivre l’homme. Et la vie n’est pas une sinécure. Ne pense, dans le sens pascalien, que celui qui n’a pas d’obligations à travailler, qui vit d’une rente, d’une richesse héritée, etc., lui permettant de subvenir à ses besoins terrestres ; il peut alors penser et philosopher, il a alors cette possibilité, et doit encore être inspiré pour penser l’humain sinon il ne le pourra pas.

 Il pense alors pour les autres, apporte ce dont ont besoin les autres, si évidemment ce qu’il apporte est bien pris, c’est-à-dire mis à profit par l’humain. Chaque homme, à un moment d’existence ou des moments d’existence (il faut plutôt dire une multitude de moments qu’on ne peut compter ») se repense, cherche à comprendre sa destinée, ce qu’il est réellement, surtout dans les instants difficiles, dans les instants où il se sent exister certes, mais se dit-il, face à l’adversité, face à son vide intérieur par moment de lassitude ou autres, et par d’autres maux que l’on ne peut énumérer, qu’il n’est rien dans l’existence.

Par exemple, souvent face à une situation professionnelle difficile, qu’il perde son emploi alors qu’il a des obligations de famille, ou même célibataire, il doit travailler pour survivre, perdre un emploi peut l’installer dans l’angoisse de l’existence ; face à une grave maladie et les médecins sont impuissants, et même une simple maladie qui le diminue peut l’effrayer, son moral est gravement touché ; et des situations de ce genre sont innombrables.

 En amour, l’homme peut s’aliéner pour une femme, et réciproquement. Combien de suicides ont été entraînés par de graves chagrins. Ou simplement des problèmes familiaux complexes qui, extrêmement stressants, rompt l’homme dans son désir d’exister.

 Se rappeler un Premier ministre français socialiste Pierre Bérégovoy qui s’est suicidé, le 1er mai 1993, selon des informations télévisées françaises, parce qu’il a été accusé de corruption pour un appartement acheté à 100 millions Frs. Enfin, ce sont ces raisons qui ont été avancées pour justifier sa mort. Comment peut-on penser qu’un Premier ministre si important dans la hiérarchie politique du gouvernement français se donne la mort ? Le problème n’est ni la position politique, ni la richesse, c’est son statut d’être et ses principes moraux qui ont commandé la sanction, la « mort ». Il n’a pas accepté de vivre avec cette tâche qui a été mise sur son dos, surtout s’il ne l’a pas commise. Et probablement il ne l’a pas commise ou il a été trompé ; un homme malhonnête ne se donne pas la mort ; c’est tout le contraire, il est contre la mort, il chercherait même à tromper la mort.

 Dès lors, la pensée s’avère être aussi une affection ; une affection intérieure qui a droit de vie et de mort sur l’être humain. Pour Pascal, la pensée lui intime sa philosophie sur l’immortalité de l’âme et ses exhortations sont aussi une affection pour son être. Il le dit « où il s’agit d’eux-mêmes, de leur éternité, de leur tout, m’irrite plus qu’elle ne m’attendrit ; elle m’étonne et m’épouvante : c’est un monstre pour moi.  » Il y a cette formidable force affective qui agit en l’être humain, qui souvent passe inaperçue même pour ceux (psychologues, les psychanalystes, psychiatres) qui ont la charge de guérir.

 Le problème est que tous les êtres ont besoin de ce réservoir d’affectivité que ne secrète que la Pensée. Et si ce réservoir d’affectivité est malmenée, ou venait à s’épuiser, les conséquences, on peut imaginer ce qu’elles seraient, l’irréparable.

 Par l’affection et les faits humains, la pensée nous fait éprouver des sentiments contradictoires ; elle nous fait sentir notre vie, notre existence, nos plaisirs, nos peines, nos douleurs. Et, notre pensée nous est intime, elle est le lien qui nous relie avec l’extérieur, c’est-à-dire le monde. Elle n’a pas que cet attribut. Elle est aussi notre conscience. Et peut-on dissocier la pensée de la conscience ? En énonçant que la conscience est la connaissance immédiate de notre état, elle est alors la connaissance de notre réalité d’exister, de notre expression d’être, et de notre être, en termes de convictions, de croyances, d’idéaux moraux. Ce qui détermine toute notre existence Mais, si la conscience s’est formée progressivement par le vécu de l’être (depuis l’enfance), il reste que l’action de la pensée a été centrale dans sa formation ; la conscience n’est pas venue avant la pensée, mais par la pensée ; c’est la pensée, en cogitant les événements existentiels, non seulement a édifié une conscience de l’être mais a imprégné cette conscience en l’être.

Dans l’Homme, il n’y a pas une conscience, mais des consciences. Si tous les hommes pensent la même pensée, leurs pensées sur le vécu sont différentes ; chacun pense selon sa pensée ; il y a des pensées qui sont proches comme il y a des pensées qui sont antagonistes. Et en pensée humaine, il y a autant d’êtres humains que de pensées.

 Quand Sartre écrit, « La seule façon d’exister, pour la conscience, est d’avoir conscience d’exister ». Il faudrait plutôt dire, « La seule façon d’exister, pour la conscience, est de prendre conscience qu’on pense ». Si on prend conscience d’exister ne signifie pas qu’on existe, on croit seulement qu’on existe, mais on ne sait ni pourquoi ni comment on existe. Or c’est en s’interrogeant par la pensée, et non par la conscience, que l’on a, en apportant des réponses, le sentiment d’exister. La conscience ne donne à l’homme qu’un état de ce qu’il est, et la plupart des hommes savent qu’ils sont des êtres humains, et ne s’interrogent pas sur leur être. Et cela ne signifie nullement que l’homme prenne réellement conscience de son existence.

 Donc, avant de prendre conscience de sa conscience, il faudrait prendre conscience que l’on pense. Et c’est là le problème, l’homme évite de s’interroger sur sa pensée, de chercher le sens de son existence ; surtout s’il est confronté à des problèmes difficiles d’existence. S’interroger sur le sens de l’existence apporte souvent des angoisses. Il y a une crainte que sa pensée lui échappe et lui fasse entrouvrir des questions existentielles complexes, où il n’y a pas de réponses écrites, et surtout peut lui ajouter angoisse sur angoisse.

 Dans un livre de Camille Flammarion, « L’âme existe-t-elle ? », Edition 1920, l’auteur relate (page 70) : « Tant il est vrai que la Vérité s’impose par elle-même et brille, inexigible, comme Sirius au milieu de la nuit éternelle.

 D’ailleurs Henri Poincaré m’a souvent affirmé personnellement, dans nos nombreuses et souvent longues conversations, que doutant même de la réalité du monde extérieur à nous, il ne croyait qu’à l’esprit. C’était excessif. Il y a quelque chose en dehors de l’esprit. N’exagérons rien.

 Après tout, nous savons bien ce que nous sentons en nous-mêmes. Pendant que je compose ce livre, que j’en conçois le plan, que j’en distribue les chapitres, je sens exactement, rigoureusement, sans dogme quelconque, simplement, directement, que c’est moi qui fait ce travail, mon esprit, et non mon corps. J’ai un corps. Ce n’est pas mon corps qui m’a. Cette conscience de nous est notre impression immédiate, et c’est sur nos impressions que nous pouvons et devons raisonner : elles sont la base même de tous nos raisonnements. […]

 La volonté est, certes, une énergie d’ordre intellectuel. Prenons un exemple entre mille. Napoléon veut conquérir le monde et sacrifie tout à son ambition. Examinez tous ses actes, même les moindres, depuis la campagne d’Egypte jusqu’à Waterloo. Ni la physiologie, ni la chimie, ni la physique, ni la mécanique n’expliqueront cette personnalité, cette continuité d’idées, cette persévérance, cet entêtement. Vibrations cérébrales ? Ce n’est pas suffisant. Au fond du cerveau, il y a un être pensant dont le cerveau n’est que l’instrument.

 Ce n’est pas l’œil qui voit, ce n’est pas le cerveau qui pense

 L’étude d’un astre au télescope ne peut être légitimement attribuée ni à l’instrument, ni à l’œil, ni au cerveau, mais à l’esprit de l’astronome qui cherche et qui trouve.

 La volonté humaine suffirait, à elle seule, pour prouver l’existence du monde psychique, du monde pensant, différent du monde matériel visible, tangible. […]

 Considérons maintenant spécialement dans l’homme sa pensée. […] La pensée est ce que l’homme possède de plus précieux, de plus personnel, de plus indépendant. Sa liberté est inattaquable. Vous pouvez torturer le corps, l’emprisonner, le conduire par la force matérielle : vous ne pouvez rien contre la pensée. Tout ce que vous ferez, tout ce que vous direz, ne la forcera pas. Elle se rit de tout, dédaigne tout, domine tout. Lorsqu’elle joue la comédie, lorsque l’hypocrisie mondaine ou religieuse la font mentir, lorsque l’ambition politique ou commerciale lui fait revêtir un masque trompeur, elle reste elle-même, envers et contre tout, et sait ce qu’elle veut. N’y a-t-il pas là un témoignage flagrant de l’existence de l’être psychique indépendant du cerveau ? »

 L’extrait est long mais il est suffisamment révélateur des contradictions qui se jouent dans l’être humain. Henri Poincaré, un savant mathématicien français comme Camille Flammarion, un savant dans la vulgarisation de l’astronomie populaire ne peuvent avancer des idées sans qu’ils aient une emprise certaine sur leurs pensées. Ce qui est tout à fait naturel. Cependant, dans l’absolu, cela évolue autrement, on peut dire que l’homme est conscient dans l’inconscience. Ceci dit dans le sens qu’il vit sans savoir pourquoi il vit, il vit parce que c’est donné, il pense parce qu’il pense, et ce penser est donné, sans que l’homme sache pourquoi il pense. Et c’est d’ailleurs pourquoi il s’interroge, et explique pourquoi une conscience dans l’inconscience. On sait sans savoir pourquoi on sait.

 Et ces interrogations ouvertement affichées sur l’essence de l’homme sont tout à fait naturelles ; l’homme veut savoir, toute son existence est précisément construite sur cette volonté de savoir, un principe vital dont on ne peut en douter. Et ce principe est donné par la pensée, et le corps de l’homme ; tous deux concourent au savoir, mais il est évident qu’une prééminence de l’une existe sur l’autre ; la pensée est essentielle, le corps humain est au service de la pensée. Ceci dit, bien entendu dans l’« absolu ». 

 Comme l’écrit Camille Flammarion : « Après tout, nous savons bien ce que nous sentons en nous-mêmes. Pendant que je compose ce livre, que j’en conçois le plan, que j’en distribue les chapitres, je sens exactement, rigoureusement, sans dogme quelconque, simplement, directement, que c’est moi qui fait ce travail, mon esprit, et non mon corps. J’ai un corps. Ce n’est pas mon corps qui m’a. Cette conscience de nous est notre impression immédiate, et c’est sur nos impressions que nous pouvons et devons raisonner : elles sont la base même de tous nos raisonnements. »

 Dans l’absolue vérité, c’est sa pensée qui est à l’origine de tout ; l’homme croit faire, alors que c’est sa pensée qui fait tout, qui commande tout, qui commande son existence. On comprend pourquoi le brillant mathématicien Henri Poincaré doute de la réalité extérieure et ne croit qu’à l’esprit.

 Henri Poincaré, en disant que c’est l’« esprit », n’en pense pas moins qu’il a son corps, qu’il a ce corps, qu’il a ses pensées, mais à travers la « pensée ». S’il a apporté beaucoup de connaissances dans ses recherches en Mathématique (topologie algébrique, équations différentielles…), en Physique – on a même avancé que la paternité de la théorie de la relativité lui revenait –, le savant est conscient qu’il doit toutes ses découvertes scientifiques à sa pensée. C’est en quelque sorte une humilité, une forme de reconnaissance qu’il affiche vis-à-vis de l’« Essence humaine » sur laquelle l’homme a peu de connaissance. Ses affirmations ne sont pas des pensées au hasard, et Henri Poincaré sait très bien qu’il n’a été qu’un instrument d’une « Intelligence suprême », dans le cours de sa destinée, de son existence et du monde.

 Et ce savoir vital à l’existence est aussi une forme d’affection donnée à l’homme. On existe que pour ce que l’on aime ; si on n’aime pas, on ne peut savoir, c’est comme si la pensée refuse de penser en nous ; la pensée reste pensée mais elle n’est plus créative. L’homme devient plus corps que pensée.

Et on n’a point besoin d’être savant pour créer. Par la pensée conviviale, la pensée affectueuse, généreuse, apaisée, on peut créer autour de soi un bonheur, une félicité ou simplement une ambiance sereine et c’est déjà une création. Donc il y a toute forme de savoir, toute forme d’exister, toute forme de vivre. 

 Quand Flammarion dit de Napoléon qu’il « veut conquérir le monde et sacrifie tout à son ambition. Examinez tous ses actes, même les moindres, depuis la campagne d’Egypte jusqu’à Waterloo. Ni la physiologie, ni la chimie, ni la physique, ni la mécanique n’expliqueront cette personnalité, cette continuité d’idées, cette persévérance, cet entêtement. Vibrations cérébrales ? Ce n’est pas suffisant. Au fond du cerveau, il y a un être pensant dont le cerveau n’est que l’instrument. »

 Il n’a pas si bien dit. Napoléon a été un « Elément de l’Histoire ». L’Histoire n’est pas une succession de hasards, d’événements fortuits. Pour la « Pensée », rien n’est fortuit, tout dans l’univers est intelligé sauf que l’homme créé et pensé est limité pour saisir les forces en jeu dans la constitution et la dynamique du monde. Napoléon a existé et ses campagnes victorieuses n’ont été possibles que parce que le monde humain était, à l’époque, à la croisée des chemins.

Napoléon comme le peuple français ont été un peu un instrument de l’Histoire pour transformer l’ordre européen ; les régimes politiques monarchiques devaient « muter », et cela a échu à un homme, Napoléon, et à un peuple, le peuple français, pour faire avancer non seulement l’Europe, mais le monde. Comme ce qui a prévalu ensuite avec la montée en puissance de l’Allemagne, toutes les guerres, tous les conflits, tous les savoirs scientifiques s’inscrivent dans un « devenir ». L’humanité n’est pas, elle « devient ».

 Comme le dit Flammarion, au fond de chaque être humain, il y a un être pensant dont le cerveau n’est que l’instrument. Les hommes sont menants et menés sans qu’ils le sachent, ou s’ils le savent, ils ne changeront pas le cours de l’humanité. Ils existent dans cette dynamique du monde, le petit macrocosme qui englobe l’humanité dans un univers sans fin qui est « pensé » avant même que les hommes pensent. Ou plutôt les hommes sont pensés dans leurs pensées.

 Pour preuve, qu’a-t-il l’homme pour penser le monde ? Et cela dit biologiquement. Il a cinq sens, dont deux directs et trois indirects, le cerveau comme interface ou le décodeur des messages qu’il reçoit du monde extérieur » et la pensée qui englobe tout ce qu’il reçoit et l’englobe dans l’existant.

 Les deux premiers directs, c’est-à-dire le goût et le toucher lui donnent ce qui touche directement son corps. Les trois autres sens, c’est-à-dire la vue, l’ouïe et l’odorat, le mettent en relation, à distance, avec l’extérieur. Ce sont eux qui lui donnent, à travers le cerveau et la pensée, le sens de l’existence. Mais ces trois organes sensoriels, par leur constitution même, sont insuffisants. Les fréquences d’interception de ces organes sont très limitées pour l’homme. Prenons, par exemple, les armes infra-rouges, qui permettent grâce aux lunettes de vision nocturne et thermique de localiser l’ennemi la nuit. Des ondes ultrasoniques (sonar) permettent à des navires de guerre de localiser des sous-marins, ou des bateaux de pêche à localiser des bancs de poissons, ou un échographe à visionner le sexe d’un bébé dans le ventre de sa mère, etc.

 Ce qui signifie que les organes des sens de l’homme sont très insuffisants pour l’homme d’appréhender le monde matériel et immatériel, le visible et invisible. L’homme ne voit que le visible donné, rien n’exclut qu’il n’y a pas d’êtres invisibles autour de nous. C’est comme un homme dans le noir qui ne distingue pas un autre homme dans le noir mais qu’à travers des lunettes infrarouges.

 Et on ne connaît pas l’infiniment petit et l’infiniment grand, ce qui nous entoure, tout au plus ce que nos organes sensoriels nous donnent et la pensée extrapole. L’homme sait peu de chose de son existant. De plus, même son cerveau n’est qu’une « interface physique » qui relie le corps de l’homme à la pensée dont le véritable siège n’est pas forcément le cerveau. La médecine peut greffer une rétine, un cœur ou autre organe sur l’être humain, ou même une rétine artificielle, un exosquelette, ce qui est tout à fait naturel et compatible avec la science de l’homme. Mais l’homme ne fera que créer par un processus de substitution physique à l’intelligence biologique du corps humain. Quand bien même cela s’est réalisé, le cerveau de l’être humain reste néanmoins qu’une « interface » même si cette interface décode tous les signaux qui lui arrivent. L’être humain arrivera à voir par une rétine artificielle, mais le vrai décodage, c’est-à-dire « la compréhension et le traitement des images échoiront obligatoirement à la pensée  ». Et où se trouve le siège de la pensée ? Dans le cerveau ? Ou en dehors du cerveau ?

 Comme le dit Flammarion « Au fond du cerveau, il y a un être pensant dont le cerveau n’est que l’instrument. », si la pensée se trouvait dans le cerveau, lorsque le cerveau meurt, forcément la pensée meurt. Est-ce que la pensée meurt ? Si la pensée mourait avec le cerveau, la vie serait sans sens. Aussi l’âme après la mort ne peut que retourner à son Concepteur, i.e. Dieu.

 Ceci étant, avec toutes ses connaissances du monde, sa science sur l’extérieur, l’homme, en réalité, est dans le noir le plus complet sur son essence ; de plus rien ne lui appartient en propre hormis ce que lui a accordé son Créateur. Cependant c’est bien là le prodige pour l’homme de penser son existence. L’homme, summum de la création parce que, par essence, la pensée dit sans lui dire « J’existe en vous, en vous Humains, qui, par mon pouvoir, vous pensez vous et l’univers et ce que je vous fais découvrir progressivement de votre nature et de la nature de la Nature. Et surtout vous n’êtes pas sans moi, la pensée, la chose qui pense en vous. » 

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective
 


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39 réactions à cet article    


  • Grincheux Grincheux 18 septembre 13:36

    L’anthropocentrisme est une conception philosophique qui considère l’humain comme l’entité centrale la plus significative de l’Univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine.


    Aristote a été le premier à en développer la théorie en même temps que celle du géocentrisme, conception scientifique qui, elle, a prévalu jusqu’au seizième siècle et selon laquelle la Terre était le centre de l’univers.


    Il faut vous réveiller, nous sommes en 2023.


    • hamia 18 septembre 17:02

      « Si la pensée mourait avec le cerveau, la vie serait sans sens. Aussi l’âme après la mort ne peut que retourner à son Concepteur, i.e. Dieu. »            Pour comprendre les significations profondes de notre existence terrestre , il faut consulter le Coran :ultime Message divin , pour l’humanité , qui nous éclaire ,sur les secrets de notre passage ,sur terre :

      1 «  Béni soit celui dans la main de qui est la royauté, et Il est Omnipotent.

      2 Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur. » Coran ; El Mulk 



      • JPCiron JPCiron 18 septembre 17:27

        @hamia

        Si la pensée mourait avec le cerveau, la vie serait sans sens. >

        Oui, la pensée émane de la matière vivante.
        Oui, la vie a le sens qu’on lui donne, par les actions entreprises en cohérence avec les Valeurs que l’on a choisi (ou que l’on nous a enseigné car, le plus souvent, même l’athée continue à adhérer aux Valeurs de son enfance, sans plus adhérer à tout le tra-la-la incroyable dont beaucoup d’autres ont pourtant besoin comme béquilles mentales).


      • hamia 18 septembre 20:55

        @JPCiron ; Non , la pensée n’émane pas de la matière vivante. mais de l’âme ;   Le Prophète Mohamed () a dit : « Chaque enfant nait sur la religion naturelle (Al-Fitra). Ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un zoroastrien. Tout comme un animal nait en bonne santé, en avez-vous déjà vu un qui nait mutilé ? » puis Abou Horayra récita ce verset : « Tourne-toi donc, en monothéiste pur et sincère, vers la vraie religion, la religion naturelle à laquelle Allah a prédisposé les hommes. » (Coran 30/30).


      • JPCiron JPCiron 18 septembre 21:24

        @hamia

        la pensée n’émane pas de la matière vivante. mais de l’âme >
        Selon votre hypothèse osée de pensée émanant de l’âme éternelle, il y aurait un ’’stock’’ d’âmes énorme, qui continue à croître à chaque naissance, et qui ne diminue pas à chaque décès.
        Ce « stock » d’âmes a commencé avec le premier humain... Mais, quand donc cela a-t-il eu lieu ? La première âme était-il de la ’’race’’ de Néanderthal ? Ou bien de la ’’race’’ Australopithèque ?


      • Hamed 19 septembre 10:37

        @JPCiron

         « la pensée n’émane pas de la matière vivante. mais de l’âme »
        Selon votre hypothèse osée de pensée émanant de l’âme éternelle, il y aurait un ’’stock’’ d’âmes énorme, qui continue à croître à chaque naissance, et qui ne diminue pas à chaque décès.
        Ce « stock » d’âmes a commencé avec le premier humain... Mais, quand donc cela a-t-il eu lieu ? La première âme était-il de la ’’race’’ de Néanderthal ? Ou bien de la ’’race’’ Australopithèque ?"

        C’est une façon de voir tout au plus ; vous y voyez un stock d’âmes énorme comme si les êtres humains sont entassés dans une caisse et sorte par un trou ou par le couvercle un à un, ou dix par dix, ou 1000 par 1000 à chaque seconde ; en fait une image que votre pensée sécrète à votre cerveau et votre bouche ou vos mains le transmettent aux autres par internet.

        En regardant seulement le processus de transmission de votre message à nous qui vous lisons, vous pouvez extrapoler et vous dire, par exemple, que si l’être humain a découvert l’électricité, il y a au moins deux siècles et que ces deux siècles ont permis à élever la pensée humaine à Internet, et pas seulement à poser un rover sur la planète Mars, c’est que la pensée humaine, cette chose qui pense en nous, est une merveille ; impossible que l’homme ait découvert ces merveille.

        Aussi JPCiron, si vous êtes objectif, ou simplement vrai, dîtes merci à cette chose qui pense en nous et à Celui qui nous l’octroyé. Et merci à hamia qui l’a rappelé.


      • JPCiron JPCiron 19 septembre 13:43

        @Hamed

        Vous ne répondez pas.
        Vous bottez en touche.
        Vous parlez d’autre chose.

        vous y voyez un stock d’âmes énorme comme si les êtres humains sont entassés dans une caisse ... >

        Non ! C’est vous qui avez cette vision absurde.

        On peut voir un ’’stock’ d’âmes comme on voit un ’stock’ d’âneries : flottant librement et gaiement dans l’air et dans l’espace intersidéral, sans contrainte aucune, pour l’éternité.


      • SilentArrow 19 septembre 14:21

        @JPCiron
         

        La première âme était-il de la ’’race’’ de Néanderthal ? Ou bien de la ’’race’’ Australopithèque ?

        De l’espèce islamopithèque, en toute logique.

      • SilentArrow 19 septembre 14:29

        @Hamed
         

        impossible que l’homme ait découvert ces merveille.

        Bonjour

        C’est quand même bizarre que si ces découvertes émanent d’Allah, elle se soient produites en terres de mécréants et non sur les terres qu’Allah squatte.
        Allah préférerait-il les mécréants aux mahométans ?


      • SilentArrow 19 septembre 14:35

        @Hamed
         

        impossible que l’homme ait découvert ces merveille.

        Il serait donc impossible à Allah de créer un être assez intelligent pour découvrir l’électricité ?

        On savait déjà qu’il était incapable de créer une pierre si lourde qu’il ne pourrait la porter.


      • SilentArrow 19 septembre 14:38

        @hamia
         

        1 «  Béni soit celui dans la main de qui est la royauté, et Il est Omnipotent.

        2 Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur. » Coran ; El Mulk

        Quel charabia !

      • SilentArrow 19 septembre 14:50

        @Hamed
         

        Et merci à hamia qui l’a rappelé.

        Hamia la greluche qui nous réchauffe au micro-ondes des barquettes de Coran surgelé à tout moment.

        Et Hamed le vieux renard qui a toujours réponse à tout.

        Vous formez un beau couple.

        Proficiat !


      • JPCiron JPCiron 19 septembre 15:20

        @Hamed

        Et au final, la première âme, c’était qui, et c’était quand ?

        Un Homo sapiens noir, il y a 200.000 ans ?
        Un Néandertalien blanc, il y a 400.000 ans ?
        Un Australopithèque poilu, il y a 3.000.000 d’années ?


      • Hamed 19 septembre 16:01

        @JPCiron

        JPCiron, ce n’est pas moi qui ne réponds pas, c’est ce qui pense en vous qui ne vous réponds pas ; c’est lui qui vous botte en touche et qui vous fait croire que je parle d’autre chose.

        Essayez de vous penser, ou simplement pensez ou faîtes pensez votre pensée ; je suis sûr qu’elle vous répondra.

        Que j’ai une vision absurde, peu importe, et d’ailleurs vous l’avez redressé d’une certaine façon. Bien sûr pour celui qui comprend la magie des mots.

        Vous dites : « On peut voir un ’’stock’ d’âmes comme on voit un ’stock’ d’âneries : flottant librement et gaiement dans l’air et dans l’espace intersidéral, sans contrainte aucune, pour l’éternité. »

        Et si nous le sommes, ce stock humain est un stock d’âneries ? Et si nous flottant librement et gaiement dans l’air et dans l’espace intersidéral

         ; la Terre ne flotte-t-elle pas dans l’espace intersidéral ? Et nous êtres humains qui avons les pieds sur terre, comment l’avons-nous ? N’est-ce pas notre pensée qui donne à nos corps que nous tenons tenons bien sur une terre ferme, debout, marchant, allongé, assis...

        Mais qui nous donne cette posture sur terre ? Est-ce nous ? Nous, oui, on le croit seulement et c’est notre cerveau le régulateur ; mais qui régule le régulateur ? N’est pas la pensée qui pense en nous ? Ou la chose en nous ? 

        N’est-ce pas ce que vous dîtes « ... flottant librement et gaiement dans l’air et dans l’espace intersidéral, sans contrainte aucune, pour l’éternité ».

        Absolument vrai, JPCitron


      • Hamed 19 septembre 16:14

        @SilentArrow

        Merci pour le compliment ; mais je suis sûr que votre esprit pense juste sur nous, sauf que votre âme cherche en fait à nous diminuer ; en fait ce n’est pas la faute à votre âme, elle est ce qu’elle est.

        Comme j’ai dit à Krokodilo, "Réveillez-vous SilencArrow, et soyez critique avec votre âme, ou plus simplement à votre pensée qui reçoit t change le sens du message qu’elle reçoit.

        Hamed n’est pas le vieux renard qui a toujours réponse à tout.

        Non, je suis comme vous, un être humain le plus simple du monde ; le renard c’est vous en fait, vous me voyez en renard à travers votre personne ; vous me jugez en renard, alors que c’est vous le renard tapi sans que vous n’en preniez conscience.

        Votre pensée n’est certainement pas en paix avec vous ; faîtes, changez-vous si vus le pouvez.


      • JPCiron JPCiron 19 septembre 17:06

        @Hamed

        ce n’est pas moi qui ne réponds pas, c’est ce qui pense en vous qui ne vous réponds pas ; c’est lui qui vous botte en touche et qui vous fait croire que je parle d’autre chose. >


        Je suppose que ça se soigne ?

        Ou pas...


      • Hamed 19 septembre 18:37

        @JPCiron

        Je pense, JPCiron, que c’est une question d’introspection personnelle avec vous-même ; je suis certain que si vous faites comme René Descartes qui a vu en soi-même et qu’il est arrivé à douter de tout.

        Descartes s’est remis en cause ; à vous de voir plus clair dans votre pensée ; je pense que la pensée le fera pour vous du moins pour ce qui est possible à chacun des humains.

        Les humains doivent aussi penser différemment, sinon leur existence n’aurait pas de sens ; mais il y a penser et penser.

         


      • Hamed 20 septembre 09:19

        @SilentArrow

        Bonjour

        Très juste SilentArrow, moi aussi je me suis posé la question : "C’est quand même bizarre que si ces découvertes émanent d’Allah, elle se soient produites en terres de mécréants et non sur les terres qu’Allah squatte.
        Allah préférerait-il les mécréants aux mahométans ?

        La seule raison est : « Les voies du Seigneur sont impénétrables. » 

        L’autre question : "Pourquoi Allah a donné Deux Guerres mondiales et au Japon, deux villes rasées par deux bombes nucléaires en plus de la Deuxième Guerre mondiale qui a décimé le Japon.

        Et pourtant, Allah a été ensuite généreux avec l’Europe et le Japon, puisqu’il leur a permis de se reconstruire avec le formidable développement qui a été permis à la puissance américaine devenue la première puissance mondiale.

        Et tout le progrès de tout humain, de l’humanité entière vient de cette chose qui pense en nous et dont nous ne savons rien ; comme moi, dans ces/ses/mes instants, je vous réponds par elle.


      •  C BARRATIER C BARRATIER 18 septembre 17:25

        nous sommes têtus, nous ne voulons pas disparaître. De nombreux hommes et femmes ont décrété que nous avions quelque chose d’immortel, appelé l’âme. Que les animaux n’auraient pas ! C’est pour les croyants (je pense crédules) une consolation. Nous retrouverons nos êtres chers.

        La vie a du sens sans qu’il soit besoin d’âme. 

        Objets inanimés avez vous donc une âme .... ?

        La réponse est non, et les partisans de l’âme humaine disent non aussi

        L’homme sommum de la « création » ? Dans la haine, la violence, les guerres universelles, les viols, assassinats, curieux sommum. Ne soyons pas nombrilistes. 


        • JPCiron JPCiron 18 septembre 17:41

          < L’immortalité de l’âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu’il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l’indifférence de savoir ce qui en est. >

          L’hypothèse de l’existence d’une âme est sans importance, et doit indifférer aux grains de poussières que nous sommes. Cessons de nous croire immortels, comme les Dieux issus de notre imaginaire.

          L’important, l’essentiel, le noble, c’est de protéger la Création. Notre devenir hypothétique est sans importance, comme la tombe qui disparaît dans le sable.


          • SilentArrow 19 septembre 14:59

            @JPCiron

            L’âme peut-elle s’échapper d ;un trou noir ?


          • Xenozoid Xenozoid 19 septembre 15:06

            @SilentArrow

            même les ondes sismique ne l’échappe pas(lol), la question serait de savoir si les trous noir sont des trous


          • JPCiron JPCiron 19 septembre 15:31

            @SilentArrow

            L’âme peut-elle s’échapper d ’un trou noir ? >

            Selon certains, elle en vient...


          • Krokodilo Krokodilo 18 septembre 19:24

            Un peu lassant à la longue cette volonté de démontrer l’indémontrable, et ce prosélytisme religieux.


            • Hamed 19 septembre 16:05

              @Krokodilo

              C’est votre pensée qui est lasse de vous ; réveillez-vous à elle si vous voulez percer ce que voulez percer sinon, vous ne le pourrez pas.


            • LeMerou 19 septembre 07:37

              « L’homme summum de la création » 


              Hormis le fait que le mot « homme » à une très forte connotation « machiste », la « femelle » n’ayant qu’une utilité reproductrice.. bref c’est tout simplement dramatique. 

              L’humain n’est qu’une espèce animale vivant sur terre, de surcroit elle n’est pas la plus nombreuse, ni la plus prolifique, mais qu’importe. Cette espèce « pense »......les autres formes de vie non ! C’est un dogme profondément ancré dans nos gènes par des centaines d’années de pseudo évolution.

              Je me pose la question parfois, si elle pense vraiment, car si l’espèce « pensait » véritablement comme vous l’écrivez, je crois qu’elle aurait honte de ce qu’elle est, de ce qu’elle fait. Mais cela ne semble pas le cas.

              Parfois, des esprits s’interrogent ? Qui suis-je ?, Ou vais-je ? évidemment cet esprit s’interroge sur lui, transformant rapidement sa « pensé » pour la masse ainsi c’est « Que sommes nous », « Ou allons nous », etc. Tout cela dans ce qui est encore un mystère de l’antériorité ou mémoire génétique. Mais il est bon parfois de converser sur l’espèce humaine, ses facultés, sa fabuleuse évolution dans la plus parfaite irrationalité qui la caractérise. Ont pense ou l’on songe ?


              Vient ensuite le mot « création ». L’essence même de tous les maux de l’espèce humaine, car elle s’interroge, comment sommes nous apparus ? C’est louable de s’interroger sur ses origines, seulement le jeu est faussé dès le départ, par cette fois ci des milliers d’années de « croyance ».

              Il y a des milliers d’années par manque de savoir, il fut établi devant cette question restant sans réponse, que quelque chose « Nous » a placé là et malheur à celui qui le contestait, cela perdurant toujours.

              Il est infernal voire impossible de débattre sereinement de ce sujet, car seul un profond athéisme peut avoir un jugement impartial, l’espèce humaine étant comme tant d’autres sur terre le fruit d’une évolution / adaptation encore un peu méconnue, 

              Evidemment, ces découvertes, ces avancées, viennent bouleverser des milliers d’années de « croyance » et il est hors de question de remettre un fait en cause établi sur des bases de transmissions orales, puis livresques de propos ou d’actions rapportées au fil du temps. Ces dernières bien sûr n’ayant au fil des temps, jamais été enjolivées, ni transformées, ni adaptées, pour les besoins de la cause.


              Le prosélytisme ou la propagande religieuse est un danger sans nom, dans les discussions, car cela vient les altérer profondément, ôtant toute rationalité ou impartialité.



              • Hamed 19 septembre 10:22

                @LeMerou

                "Évidemment, ces découvertes, ces avancées, viennent bouleverser des milliers d’années de « croyance » et il est hors de question de remettre un fait en cause établi sur des bases de transmissions orales, puis livresques de propos ou d’actions rapportées au fil du temps. Ces dernières bien sûr n’ayant au fil des temps, jamais été enjolivées, ni transformées, ni adaptées, pour les besoins de la cause"

                Le prosélytisme ou la propagande religieuse est un danger sans nom, dans les discussions, car cela vient les altérer profondément, ôtant toute rationalité ou impartialité.« 

                Votre pensée se tient, vous pouvez avoir raison sauf que c’est ainsi, l’humain que nous sommes est limité par sa pensée, et sa pensée fait débat comme vous le faîtes.

                En tant qu’espèce créée, il fait avec ce qui lui est donné ; que vous dîtes » Le prosélytisme ou la propagande religieuse est un danger sans nom, dans les discussions, car cela vient les altérer profondément, ôtant toute rationalité ou impartialité.", n’oubliez pas que c’est votre pensée qui le dit. Dès lors ce que vous énoncez, en fait vous relativisez selon vos croyances  ; c’est justement là le sens de l’humain ; une richesse de pensée peu importe ce qu’elle dit puisque penser lui est donné. Reste l’objectivité, et là c’est un autre problème.


              • gnozd gnozd 19 septembre 13:06

                On pourrait se demander aussi pourquoi l’Univers aurait attendu 13,8 milliards d’années pour qu’émerge un être (soi-disant) conscient sur la troisième planète d’un système stellaire minuscule d’une galaxie moyenne...


                • gnozd gnozd 19 septembre 13:08

                  Devinette : si on prend l’échelle de 1cm = 1 milliard de kilomètres, combien mesure le système solaire et combien mesure la Voie Lactée ?

                  J’ai refait le calcul plusieurs fois. C’est hallucinant !


                  • gnozd gnozd 19 septembre 13:09

                    Tout ça pour dire, voilà, quoi !!!


                    • SilentArrow 19 septembre 14:53

                      @gnozd

                      Ben oui quoi !


                    • Hamed 19 septembre 15:46

                      @gnozd

                      Excellentes réponses que vous donnez et je suis entièrement d’accord avec vous quand vous concluez : « Tout ça pour dire, voilà, quoi !!!! »

                      Vous dîtes : "On pourrait se demander aussi pourquoi l’Univers aurait attendu 13,8 milliards d’années pour qu’émerge un être (soi-disant) conscient sur la troisième planète d’un système stellaire minuscule d’une galaxie moyenne...

                      « 

                      et dans un autre message, vous poursuivez : »Devinette : si on prend l’échelle de 1cm = 1 milliard de kilomètres, combien mesure le système solaire et combien mesure la Voie Lactée ?

                      J’ai refait le calcul plusieurs fois. C’est hallucinant !« 

                      Savez-vous ce qu’est la Voie Lactée et pourquoi les astrophysiciens l’ont appelée d’abord »Voie« puis lui ont ajouté »Lactée« .

                      C’est un peu pareil pour vous, comme les astrophysiciens : »Tout ça pour dire, voilà, quoi !!!!"

                      Et c’est immense ce que vous déclarez là, ce dont vous êtes un peu déçu, et c’est incommensurable ce que contiennent ces mots par leur sens qui n’est pas très senti.

                      Pourquoi ? Parce que nous sommes des êtres pensants ; cela signifie qu’en nous il y a deux êtres liés, un pense, un subit et n’est pas content. Qui sont-ils ? Celui qui pense c’est l’esprit en nous et dont nous ne savons où il est en nous ; ce que R. Descartes appelle la « chose qui pense en nous » et celui qui subit et en même temps pense cette pensée, et cela va de soi que si celui-ci subit forcément pense cette pensée, et ce celui-ci, c’est elle l’âme au féminin.

                      C’est par elle à travers l’esprit que nous sommes, que nous vivons.

                      Donc, gnozd, c’est votre âme qui a dit : « Tout ça pour dire, voilà, quoi !!!! »

                      Elle n’est pas satisfaite, et elle ne peut être satisfaite, quoi qu’elle pense ; elle doit attendre de l’esprit pour l’éclairer de plus en plus ; cependant, à vous, elle a dit déjà assez « .......... voilà, !!!! », c’est l’immensité que vous demandez à travers ces mots. 



                    • gnozd gnozd 19 septembre 16:12

                      @Hamed

                      Nous sommes constitués de particules qui ont l’âge de l’Univers et fonctionnons, comme tout ce qui est, grâce à l’énergie résiduelle du Big Bang.

                      A partir de là, on peut effectivement dire : Univers = Dieu, et les croyants ne s’en privent pas.
                      La seule différence est que derrière le mot Dieu, les croyants mettent une intention.

                      Question : l’Univers a-t-il une intention ?
                      Et même si la conscience existe depuis le Big Bang, ce qui est envisageable, conscience signifie-t-elle intention ?

                      Ben voilà, quoi !


                    • gnozd gnozd 19 septembre 16:16

                      @SilentArrow

                      Je veux, mon n’veu !


                    • Hamed 19 septembre 16:37

                      @gnozd

                      Absolument. Nous sommes fait de l’univers, "Nous sommes constitués de particules qui ont l’âge de l’Univers et fonctionnons, comme tout ce qui est, grâce à l’énergie résiduelle du Big Bang.« 

                      Quant à la »Question : l’Univers a-t-il une intention ?« , bien sûr qu’il une »intention« dans la création de l’Univers, sinon nous n’aurons pas existé.

                      Et votre pensée vous affirme : »Et même si la conscience existe depuis le Big Bang, ce qui est envisageable, conscience signifie-t-elle intention ?« Oui, depuis le Big Bang, plutôt par Big Bang, la pensée a voulu signifier aux humains l’Éternité, mais leurs âmes ont préféré Big Bang.

                      Et, dans un sens, ce n’est pas faux, puisque la Terre, si on enlevait tous les espaces internucléoniques dans la masse d’atomes qui constitue le globe terrestre, on mettrait la Terre dans une boîte d’allumettes.

                      Un autre exemple, quelques grammes de plutonium ou toutes autres matières fissiles quant elles arrivent à la masse minimale critique, elle déclenche une réaction nucléaire en chaîne. Et voir seulement la formidable explosion nucléaire ; quelques grammes qui ne tiennent même pas dans une main d’enfant rasent des villes entières.

                      Seule réponse : »Ben voilà, quoi !"

                      Il n’y a rien à penser, le monde est ce qu’il est ; nous existons seulement comme nous le pouvons.


                    • gnozd gnozd 19 septembre 17:27

                      @Hamed

                      Voilà ce qui nous différencie : pour vous il y a intention, pour moi, pas nécessairement.
                      Ce qui, au bout du compte, ne changera pas grand chose !


                    • gnozd gnozd 19 septembre 17:48

                      @gnozd

                      Autre chose : pour moi, l’Homme n’est pas le summum de la création. Nous sommes juste -pour l’instant au sommet de la chaîne alimentaire, sur cette planète. Point barre. Et à un moment T de l’histoire de la chimie du carbone.

                      Rien de moins, certes, mais rien de plus...


                    • Hamed 19 septembre 18:47

                      @gnozd

                      Comme je l’ai dit à JPCiron, la pensée se distribue pour chacun des humains ; il y a celle qui fait l’unanimité, il y a celle qui ne le font pas.

                      Et la pensée le fait pour chaque humain du moins pour ce qui est possible et recevable à chacun des humains, et j’entends par là leurs capacités humaines.

                      D’autre part, les humains doivent aussi penser différemment, sinon leur existence n’aurait pas de sens ; mais il y a penser et penser. 


                    • gnozd gnozd 19 septembre 15:19

                      Je veux, mon n’veu !

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