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Accueil du site > Tribune Libre > L’arrivée au pouvoir de Benito Mussolini

L’arrivée au pouvoir de Benito Mussolini

En septembre-octobre 1922, des dizaines de milliers de « chemises noires », les bandes armées du fascisme, se mobilisent dans une grande partie du pays, occupant villes et villages.

Dans cette atmosphère propice, Mussolini prend le pouvoir le 30 octobre 1922. Pour ce triste centenaire, je propose cet article de Mercedes Petit Membre de l’UIT-QI (Unité Internationale des Travailleuses et de Travailleurs – Quatrième Internationale).

Jean Dugenêt

Le fascisme italien

Benito Mussolini (1883-1945) est né dans une petite ville près de Bologne, dans le nord de l'Italie. Il était enseignant et a rejoint le PSI (Parti socialiste italien), où il est devenu rédacteur en chef de son journal Avanti ! Il a abandonné le parti lorsque le PSI a rejeté massivement la guerre inter-impérialiste. Le 23 mars 1919, il fonde les Fasci de Combattimento (groupes de combat), soutenus par des groupes armés et en uniforme (les « chemises noires »). Des élections sont organisées à la fin de cette année-là, mais aucun des candidats fascistes (y compris Mussolini lui-même) n'est élu. En septembre 1920, une occupation massive des usines, principalement dans le nord s’est terminée par une défaite. La fin de cette révolution ouvrière en Italie a ouvert la voie à Mussolini. Léon Trotsky a déclaré (« Les leçons de l'expérience italienne » dans « La révolution allemande et la bureaucratie stalinienne ») :

« Le fascisme italien est issu directement du soulèvement du prolétariat italien, trahi par les réformistes. Depuis la fin de la guerre, le mouvement révolutionnaire en Italie allait en s'accentuant et, en septembre 1920, déboucha sur la prise des fabriques et des usines par les ouvriers. La dictature du prolétariat était une réalité, il fallait seulement l'organiser et en tirer toutes les conclusions. La social-démocratie prit peur et fit marche arrière. Après des efforts audacieux et héroïques, le prolétariat se retrouva devant le vide. L'effondrement du mouvement révolutionnaire fut la condition préalable la plus importante de la croissance du fascisme. En septembre, l'offensive révolutionnaire du prolétariat s'arrêtait. Dès novembre, se produisait la première attaque importante des fascistes (la prise de Bologne). »

Lors de l'année 1921, le fascisme ne cesse de croître, dans le feu des actions violentes des "squadristes" qui, armées de matraques, de couteaux et de revolvers, s'en prennent aux ouvriers et aux paysans, en particulier aux socialistes et aux communistes. Le nombre de membres est passé de 80 746 en avril à 217 256 en novembre. La croissance était rapide et le mouvement s'étendait de son cadre urbain d'origine dans le nord pour se répandre dans toute l'Italie.

En avril, le PSI (dont la majorité réformiste s'est retirée de la Troisième Internationale) signe un « pacte de pacification » avec les fascistes, ce qui encourage leurs bandes à agir et aggrave la confusion dans les rangs des ouvriers et des paysans. Dans les campagnes, ils se consolident en promettant aux paysans pauvres et aux journaliers agricoles de leur céder des terres. Dans le même temps, ils renforcent leurs relations avec les « agrariens », riches paysans et propriétaires terriens, dont beaucoup font partie de la noblesse traditionnelle. Il comptait sur la passivité des carabiniers et la complaisance croissante de l'armée et du Vatican.

En juin, le parti national fasciste fait un bon score aux élections législatives. Mussolini est le député qui obtient le plus de voix à Milan et à Bologne. De plus, il fait partie des dix personnes qui obtiennent les meilleurs scores dans tout le pays. La grande bourgeoisie, les banquiers et les industriels, les propriétaires agricoles et le roi Victor Emmanuel sont de plus en plus enclins à négocier avec le fascisme.

 

La marche vers le pouvoir qui était à Rome.

En 1922, la plupart des villes du nord de l'Italie sont aux mains du fascisme. Mussolini pense déjà que le moment est venu d'exiger que le gouvernement lui soit remis. L'instrument pour y parvenir sera l'appel à la capitale, Rome. L'échec d'une tentative de grève générale appelée par la gauche en août l'enhardit. Il fixe aussi au 28 octobre la date du point culminant de la mobilisation de centaines de milliers de partisans dans les principales villes et l'occupation de Rome.

La prétendue marche sur Rome a été précédée d'une prise violente planifiée de villes et de villages qui ont été violemment mis à sac par les « chemises noires ». Ceux-ci ont notamment brûlé les imprimeries et les locaux socialistes avant de se retirer.

Avec des négociations difficiles, les fascistes ont exigé non seulement que Mussolini soit le premier ministre, mais encore que les principaux ministères soient entre leurs mains. La pression sur Victor Emmanuel augmente. Son cousin, l'archi-réactionnaire duc d'Aoste, lui répète depuis 1920 qu'il faut imposer une dictature anti-ouvrière et répressive semblable à celle de Horthy en Hongrie. La reine mère Marguerite de Savoie, veuve d'Humbert 1ᵉʳ, soutient les fascistes.

Le 27 octobre, le cabinet démissionne. L'échec d'une tentative d'ordonner l'état de siège accentue le vide politique. Autour de Rome, 70 000 hommes armés et impatients parcourent les rues. À Milan et dans tout le Nord, l'Association des banques (qui a rassemblé 20 millions pour soutenir la « marche sur Rome ») et la Confédération de l'industrie et de l'agriculture insistent sur le fait que la seule solution est Mussolini. Enfin, le dimanche 29 au matin, le Roi envoie le télégramme tant attendu : « S.M. le Roi, désireux de vous charger de former un gouvernement, vous demande de venir à Rome le plus tôt possible ». Mussolini, heureux et peu pressé, prendra ce jour-là le train de 20 heures pour la capitale. Il sera à Rome avant ses partisans. Il a alors remporté une victoire. En tout cas, pour maintenir l'épopée et la légende, quelques milliers de personnes seront autorisées à entrer, après trois jours sous la pluie.

La passivité et l'indifférence ont prévalu dans la majeure partie de la population. La plupart des antifascistes ne mesurent pas la gravité de la situation. Beaucoup pensent qu’ils ne tiendront pas plus de deux mois.

Ce sont plus de vingt ans d'un régime féroce, répressif et anti-ouvrier, qui feront de l'Italie un allié du génocide nazi. Le 28 avril 1945, alors qu'il tentait de fuir en Allemagne, le « Duce » a été capturé et exécuté par des partisans (guérilleros) de la Résistance antifasciste. Son corps sans vie et celui de son amante Clara Petacci ont été exposés à Milan.

 

Mercedes Petit,

Membre de l’UIT-QI (Unité Internationale des Travailleuses et de Travailleurs – Quatrième Internationale)

 

Pour les amateurs de cinéma, nous recommandons le film de 1962 "La marche sur Rome", réalisé par Dino Risi, avec Vittorio Gassman et Hugo Tognazzi.


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28 réactions à cet article    


  • Étirév 8 novembre 2022 12:54

    Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé « la société de consommation », définition qui paraît inoffensive et purement indicative. Il n’en est rien. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que les résultats de cette insouciante société de consommation sont eux-mêmes les résultats d’une dictature, d’un fascisme pur et simple.
    Le fascisme avait en réalité fait (des Italiens) des guignols, des serviteurs, peut-être convaincus, mais il ne les avait pas vraiment atteints dans le fond de l’âme, dans leur façon d’être. En revanche, le nouveau fascisme, la société de consommation, a profondément transformé les jeunes ; elle les a touchés dans ce qu’ils ont d’intime, elle a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres modèles culturels. Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’un enrégimentement superficiel, scénographique, mais d’un enrégimentement réel, qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en définitive, que cette « civilisation de consommation » est une civilisation dictatoriale. En sommes, si le mot de « fascisme » signifie violence du pouvoir, la « société de consommation » a bien réalisé le fascisme.

    Pier-Paolo Pasolini


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 8 novembre 2022 13:10

      Ce sont plus de vingt ans d’un régime féroce, répressif et anti-ouvrier

      Je retrouve le même biais que sur le volet concernant Hitler : pas un mot sur les mesures sociales en Allemagne et en Italie : congés payés, associations de loisir etc. Ni sur l’extension des prérogatives du « capitalisme d’état » qui caractérise si bien l’époque : fascisme dès 1922, « communisme dans un seul pays » en 1932, nazisme en 1933, « new deal » la même année, front populaire en 1936...



      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 novembre 2022 13:54

        @Opposition contrôlée
        C’est un article d’une page ou deux (au format 21X29,7) publié à l’occasion d’un triste centenaire pour marquer le coup. Ce n’est pas une étude exhaustive sur le fascisme. Vous avez le droit de compléter ce que dit Mercedes Petit.


      • amiaplacidus amiaplacidus 9 novembre 2022 08:15

        @Opposition contrôlée

        Parmi les mesures sociales proposées par le fascisme, l’article ne parle pas de la sollicitude avec laquelle les fascistes se préoccupaient de la santé intestinal de leurs opposants, militants ouvriers, militants laïques, syndicalistes ou autres socialistes. C’est ainsi que les fascistes leur faisaient ingurgiter, à haute dose, de l’huile de ricin.

        Et dire que les éventuelles futures victimes des fascistes votent pour eux ...


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 novembre 2022 09:18

        @amiaplacidus
        Bonjour,
        Je vous remercie de nous avoir apporter ce complément d’information sur les « mesures sociales » proposées par le fascisme.


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 novembre 2022 13:16

        Bonjour,

        Merci de nous avoir donner cette citation de Pier-Paolo Pasolini.

        Celui-ci était très critique à l’égard de la décadence intellectuelle induite par la crise du capitalisme. Il parlait à ce sujet « de société de consommation ». Cela demanderait à être précisé et discuté. Son analyse effaçait la critique du type de pouvoir mis en place par Mussolini sous le fascisme italien pour retenir principalement que les individus se trouvent « décérébrés » dans la société actuelle.


        • sirocco sirocco 8 novembre 2022 13:51

          @l’auteur

          Dans un prochain article sur le même thème, allez-vous nous raconter l’arrivée au pouvoir de Volodymir Zelensky ?...

          Si vous avez besoin d’images à ce sujet, sachez qu’il en existe !


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 novembre 2022 13:56

            @sirocco

            "Dans un prochain article sur le même thème, allez-vous nous raconter l’arrivée au pouvoir de Volodymir Zelensky ?...

            Si vous avez besoin d’images à ce sujet, sachez qu’il en existe !"

            Je n’ai pas trouvé à propos de Zelensky une image ou on le voit avec sa compagne comme pour Mussolini qui regarde le monde à l’envers.


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 novembre 2022 14:00

            Je pensais que ce petit article assez insignifiant ne serait pas accepté par la modération. Je ne m’en serais pas offusqué. Je crois qu’il y en a eu au moins un autre sur le sujet. Cela montre bien qu’AgoraVox est en crise... Il y a pénurie d’auteurs sachant un peu écrire.

            Mais, j’ai proposé des articles beaucoup plus importants et qui posent de vraies questions qui méritent d’être discutées mais ceux-là sont censurés. Faut-il écrire des mièvreries pour que les articles soient acceptés ?


            • troletbuse troletbuse 8 novembre 2022 14:07

              Ici en France, on a mieux Emmanuelle Mussolinon.


              • Clark Kent Clark Kent 8 novembre 2022 14:25

                Dans « Le Libéralisme » (1927), l’économiste austro-américain Ludwig von Mises, précurseur du mouvement libertarien, écrivait que le fascisme pouvait ponctuellement sauver le libéralisme économique en sacrifiant la démocratie :


                « On ne peut nier que le fascisme et les mouvements similaires cherchant à mettre en place des dictatures sont remplis des meilleures intentions et que leur intervention a, pour l’instant, sauvé la civilisation européenne. Le mérite qui en revient au fascisme demeurera éternellement dans l’histoire. Mais bien que sa politique ait apporté provisoirement le salut, elle n’est pas de nature à nous assurer les succès futurs. Le fascisme était une solution d’urgence. Le considérer comme quelque chose de plus serait une erreur fatale. »


                Les catastrophe provoquées par cette « solution d’urgence » qui s’est prolongée ayant démontré la lucidité de cette analyse, les héritiers idéologiques de ce théoricien ont trouvé d’autres méthodes pour maintenir le grand capital au pouvoir : la propagande et la fabrication du consentement via les médias et les réseaux sociaux. Il en résulte une forme de société dans laquelle la démocratie est une illusion, où la violence est remplacée par le conditionnement. Le totalitarisme peut se manifester sous une autre forme que celles qu’il a prises dans le passé. Utiliser le terme « fascisme » pour désigner la situation que nous connaissons n’est pas seulement une approximation mais une erreur d’analyse.


                Il est navrant de constater que les théoriciens du libéralisme sont parfois plus pertinents que ceux qui prétendent représenter le mouvement ouvrier.


                • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 novembre 2022 16:22

                  @Clark Kent
                  Voilà effectivement où mène l’ultralibéralisme à la mode Macron. Cet économiste

                  était contre toute intervention de l’Etat et, bien que juif, il finit par affirmer que le fascisme a, pendant un temps, sauvé la civilisation européenne.
                  Il faut rappeler ce qui s’est passé immédiatement après la prise du pouvoir par Hitler. Je ne pense pas que les juifs qui étaient en Allemagne ont eu la même perception que lui de ce qui se passait.


                • Clark Kent Clark Kent 8 novembre 2022 16:27

                  @Jean Dugenêt

                  « juif » n’est pas une classe sociale


                • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 novembre 2022 19:38

                  @Clark Kent
                  « « juif » n’est pas une classe sociale »

                  C’est exact. Je n’ai pas dit le contraire. J’ai entendu dire qu’Hitler voulait exterminer les juifs et que Mussolini l’a aidé.


                • amiaplacidus amiaplacidus 9 novembre 2022 08:25

                  @Clark Kent
                  C’est un fait patent que le fascisme est le recours des nantis, le bâton, lorsque la démocratie formelle, la carotte, ne parvient plus à jouer son rôle anesthésiant et que les intérêts des possédants sont mis en danger.

                  Il y a également une écrasante responsabilité de la gauche institutionnelle lors de l’arrivée du fascisme au pouvoir : c’est par une politique timorée, faites souvent en faveur du capital, que cette gauche institutionnelle perd la confiance populaire, lequel peuple se précipite alors dans les bras des gens qui vont ensuite le matraquer.


                • amiaplacidus amiaplacidus 9 novembre 2022 08:27

                  @Jean Dugenêt

                  Les juifs n’étaient qu’un prétexte, une cible à montrer pour faire oublier les vrais responsables, ceux qui détiennent le capital et le vrai pouvoir.


                • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 novembre 2022 09:29

                  @amiaplacidus
                  Je crois qu’en quelques mots vous venez de dire l’essentiel.
                  Le KPD (parti communiste allemand) et le SPD (parti socialiste allemand) porte la responsabilité de la prise du pouvoir par Hitler. Le SPD a fait échoué la première révolution allemande de 1918 puis celle de 1923. Plus tard quand Staline a pris en main la IIIème internationale, il a imposé une politique de division au KPD lequel a expliqué qu’il fallait se battre prioritairement contre le SPD pendant que les nazis se préparaient à prendre le pouvoir.

                  Depuis, la plupart du temps, c’est une politique de Front Populaire qui amène les dictatures. Quand la « gauche » compromise avec les capitalistes arrive au gouvernement d’un pays, elle cherche toujours avant tout à sauvegarder le pouvoir des capitalistes. Elle refuse de s’engager franchement dans un programme de défense des exploités. C’est ainsi que les gouvernements de Front Populaire fraient la voie au fascisme.


                • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 novembre 2022 09:39

                  @amiaplacidus
                  "Les juifs n’étaient qu’un prétexte, une cible à montrer pour faire oublier les vrais responsables, ceux qui détiennent le capital et le vrai pouvoir.« 

                  Sur la politique contre »les races parasites", je crois que c’est plus compliqué. Les nazis n’ont pas attendu d’être au pouvoir pour faire monter l’antisémitisme. C’est toujours une démagogie facile de désigner des boucs émissaires pour expliquer que tout va mal. Cela répond au besoin d’avoir des explications simplistes. On explique, selon le cas, que tout va mal à cause des juifs, des francs-maçons, des illuminati, du groupe Bilderberg ou de la CIA. En même temps, ce type d’idéologie, flatte la supériorité de la plus grande partie de ceux qui sont en fait victimes du capitalisme.

                  Ne sont-ils pas des esprits supérieurs aujourd’hui ceux qui expliquent que le grand danger c’est l’immigration ?


                • ETTORE ETTORE 9 novembre 2022 14:36

                  C’est étonnant , comment les mêmes qui critiquent le traitement à l’huile de ricin, s’évertuent à se gargariser de leur « nartics huileux » et à nous le proposer, comme même traitement ...A lire . lol


                  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 novembre 2022 16:02

                    @ETTORE
                    Est-ce que quelqu’un vous a demandé de venir ici ?


                  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 10 novembre 2022 13:54

                     Encore un exemple de ce qui amène le signalement d’un abus et, en cas de récidive, le blocage d’un commentateur.

                    ========================================================

                    Interpellation : « Dites « l’auteur » si... »

                    Insultes et grossièretés :  « gribouiller votre pensée », « Est ce de l’auto masturbation ? », « votre pré-carré menstruel ! », « verbiage laxatif ! », « votre trip consiste à pondre, et à couver », « lever votre cul béni du fondement de paille.... », « des manifestes glauques »

                    Déformation du pseudo dans une interpellation : "Puis allez, Môôôôsieur Du Genêt"


                    • cevennevive cevennevive 10 novembre 2022 14:40

                      @Jean Dugenêt,

                      Vous êtes bien maltraité ici Monsieur Dugenêt !
                      Alors, que venez vous y faire ?
                      Nous pointer du doigt comme de très mauvais élèves ?
                      Les donneurs de leçons ne sont pas très appréciés ici.

                      Bon, pour en venir à votre article, bien documenté, je suis férue d’histoire et je ne manque pas une occasion de rejouter des informations à mes connaissances.
                      D’ailleurs, j’ai apprécié aussi l’oeuvre de Henry de Monfreid qui nous parle, lui aussi de Mussolini, et des actions malhonnêtes des Anglais lors de la guerre italo-éthiopienne...
                      Je crois que bien des pays ne sont pas très clairs, même s’ils ne sont pas dirigés par des « dictateurs ». Et à mon âge et compte tenu de mes connaissances, je suis réticente à juger qui que ce soit.
                      Les « historiens » jugent avec leurs yeux et leurs opinions d’aujourd’hui.
                      Bien à vous.


                    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 12 novembre 2022 18:25

                      @cevennevive
                      Bonjour,

                      Vous avez écrit :

                      "Vous êtes bien maltraité ici Monsieur Dugenêt !
                      Alors, que venez vous y faire ?
                      Nous pointer du doigt comme de très mauvais élèves ?"


                      Je pense au contraire que tout va bien pour moi. Je serais très déçu si ceux qui apprécient Hitler, Mussolini et Pétain venaient me faire part d’un peu de considération. La haine que tous ceux-là manifestent à mon égard me flatte. Mais c’est, de plus, l’occasion pour moi de mener une réflexion sur le « journalisme citoyen ».

                      Toutes les idées doivent pouvoir s’exprimer sur un site de journalisme citoyen même les pires (le fascisme) pourvu que les lois en vigueur soient respectées : pas de racisme, pas de diffamation... Je suis le premier à protester quand ce principe n’est pas appliqué. Je connais et subis des cas où effectivement... Les fascistes doivent donc avoir la possibilité d’écrire des articles. S’ils le font, je n’irai pas discuter à la suite de leurs articles. Je n’ai nullement l’intention de discuter avec Hitler, Mussolini et leurs disciples.

                      Quand j’écris des articles, quelques-uns viennent pointer le bout de leur nez. Ils n’ont en fait aucunement envie de discuter et ne peuvent donc laisser, en guise de commentaires, qu’un flot d’insultes. Ils savent comment cela se terminera. Tout va bien. Personne n’est déçu.

                      J’ai eu en plus ici le plaisir de voir s’exprimer clairement les idées d’un dénommé « Joséphine ». Il se présente comme un apologiste du fascisme. Il ne veut pas que le « fascisme soit diabolisé ». Ce fasciste revendiqué fait partie d’un trio de trolls connu sur AgoraVox. L’un de ses équipiers revendique d’être zemmourien et l’autre revendique d’être un fouille-merde. Avec une musique de Sergio Leone, il serait possible de faire un western de mauvais goût avec pour titre : "Le zemmourien, le fouille merde et le fasciste". Les trois s’entendent à merveille. Cela a le mérite d’apporter un peu de clarté.


                    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 10 novembre 2022 13:59

                      Un deuxième exemple.

                      =========================================================

                      Hors sujet puisque le commentateur indique dès le début qu’il n’a pas lu l’article. « Vous avez lu l’article ? Vous êtes un Saint »

                      Insultes : « des vieux boomers français trotsko-antifas »
                      Apologie du fascisme : « Faudra m’expliquer pourquoi tant d’italiens sont nostalgiques de Mussolini et cesser de juger ces gens. »


                      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 10 novembre 2022 14:43

                        Cet article de Mercedes Petit (dirigeante de l’UIT-QI) aura été plus utile que je ne le pensais en étant publié sur AgoraVox. Les défenseurs du fascisme se sont dévoilés clairement à cette occasion. Ils ne développent aucun argument mais ils viennent affirmer haut et fort leur idéologie et, en guise de « discussion », ne savent que nous asséner un flot d’insultes dont ils ont bien mesuré les conséquences. En voici encore quelques-unes.

                        « Vous érigez votre obsession du collectivisme à votre sauce »
                        « Jouer les vierges effarouchées »
                        « on fréquente les gang bang de la pensée perverse »
                        « un simple judas qui court en zig zag »

                        L’un d’eux réclame le droit de faire l’apologie du fascisme puisque je revendique d’être trotskyste. Il écrit :

                        "vous faites bien l’apologie de Trotsky, coupable de crimes innommables et inventeur des camps de concentration où sont morts des millions de russes« 

                        Cependant, il ne s’agit ici que de calomnies. Trotsky n’a jamais »inventé les camps de concentration".... mais les trotskytes y ont été massivement enfermés et exterminés que ce soit chez les nazis ou chez les staliniens. 


                        • alanhorus alanhorus 11 novembre 2022 01:38

                          https://linsoumission.fr/2022/11/08/petite-fille-mussolini-parlement/

                          « Mieux vaut être fasciste que pédé » : la petite fille de Mussolini entre au Parlement européen, dans le groupe de LR

                          Mussolini était trans comme hitler

                          https://www.abebooks.fr/Autobiography-Mussolini-Benito-trans-Richard-Washburn/18269257223/bd

                          https://steemit.com/teamnz/@frot/qfs7acblxs


                          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 novembre 2022 09:21

                            @alanhorus
                            Merci de nous donner tous ces liens. Je ne dis pas que tout cela est vrai mais ce qui concerne la petite fille de Mussolini est effectivement vérifiable. C’est inquiétant en ce qui concerne l’état de la politicaillerie française.


                          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 27 novembre 2022 06:06

                            J’invite ceux qui ont des interrogations au sujet de la modération de cet article ou de la modération des forums en général à consulter l’article que j’ai consacré à ce sujet. Celui-ci étant censuré sur AgoraVox, de même que celui où je donne une définition du mot poutinolâtre, j’espère que, comme moi, vous serez nombreux à considérer que bien des interdictions sont abusives sur AgoraVox.

                            Au regard de ce que je subis comme censure, vous remarquerez que je suis particulièrement tolérant dans ma sélection des commentaires acceptables.

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