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Journal d’un BAC+5 SDF #127 (Jordan le mannequin mafieux !)

Lundi 2 Septembre 2024

Je rentre aussi doucement que possible vers 1h30, et juste avant d’atteindre mon emplacement, devinez ce qui s’est passé ! Eh bien quelqu’un jouait de la guitare et a chanté jusqu’à 2h du matin. Heureusement qu’il le faisait depuis un camping-car. Mais je l’entendais depuis ma tente. Ceci dit ce n’est pas ça qui m’a franchement dérangé, oh non ! J’ai eu l’impression que des saletés de bestioles s’étaient infiltrées entre les deux bâches et grattaient encore et encore. Le genre de grattements d’une seconde entrecoupés d’une autre seconde silencieuse. Ca rend fou c’est choses là ! Comme si ces monstruosités tentaient de creuser pour entrer.

Allez zou, on continue dans le foutage de gueule intégral : quelqu’un m’a proposé pour un logement dans une résidence pour vieux de plus de 60 ans et, étrangement, je n’ai pas encore l’âge d’y entrer… Ca alors !

L’HHA me dis que mon dossier n’est pas complet alors que tout est en ordre, il est complet, activé et visible. En plus ils ont essayé de me contacter par téléphone alors que j’ai sélectionné « non » à cette possibilité, et « oui » pour le mail. Ca sert à quoi de remplir leurs foutus questionnaires s’ils passent outre au final ?

 

18h Jordan a été ramené par Tiffany. « Deux jours ça suffit. Il lui manque encore un peu de dressage » raconte « Tif ». A priori elle va donc le garder un peu plus longtemps.

A peine de retour Jordan saute sur sa boîte à tabac pour se rouler une cigarette.

 

David rentre peu de temps après. Mais il repart presque tout de suite aller faire du Yoga sous les arbres de Guebwiller avec sa copine « platonique ».

 

« C’était bien. C’était top. On a mangé de la pizza hier. Et à midi aussi. » Jordan s’est exprimé en ces mots après le départ de Tiffany qui n’est restée qu’un vingtaine de minutes au camping. Mais il a faim maintenant, et sa vieille part de pizza restée au frigo a été balancé à la poubelle. Contrairement à Elodie, Tiffany ne lui aurait pas fait les courses ! Aie aie aie… Va-t-il se retourner et préférer sécuriser son moyen de survie plutôt que sa tendre et chère Tiffany ?

Il a fait connaissance avec tous les amis et gens qui vivent autour d’elle. Mais elle lui a fait une petite scène de jalousie lorsqu’une amie de Jordan qui travaille à la salle de sport (avant en couple et maintenant célibataire) l’a contacté (message audio) au sujet des 60€ qu’il devait encore rembourser à l’établissement. « Puisque c’est toi tu n’as que la moitié à payer et je t’offre un mois gratuit à la salle. » Ah là elle a peut-être bien raison d’être jalouse. Alors qu’Elodie est classable dans les « bottom-tiers », celle de la salle de sport est sacrément bien foutue, et disponible qui plus est. Alors là, entendre que Jordan est invité gratos 1 mois à la salle où elle bosse… hum hum…

Ses nombreuses mentions de « c’était top » me font croire à une auto-persuasion plus qu’à un fait objectif. Il m’a juste dit qu’ils sont allé voir un match de foot, qu’elle parlait moins là bas qu’au camping, qu’elle était maniaque du nettoyage et qu’ils se couchaient vers 4h du matin. Nul doute qu’ils sont plus proches qu’avant le week-end, mais il m’a sorti une phrase étrange, qu’il n’a pas gardé sa queue derrière l’oreille (et donc qu’il a pratiqué le coït !), accompagné d’un rire. Veut-il une médaille ? C’était le but de sa visite tout de même. Mais alors pourquoi avoir enchaîné avec « je n’ai pas fait de sport du week-end » ? Il était question du sport le plus populaire au monde tout de même.

Demain il devrait aller au Parcours Vitae.

Il était parti faire une petite promenade en forêt, et de retour il plonge sur son sac pour y sortir des biscuits oréo blancs « c’est pas mauvais ».

« Je pense que ça pourrait aller entre nous, mais elle est extrêmement jalouse, et ça peut être destructeur. » Demain elle va se faire poser de faux ongles, et c’est Jordan qui a choisi la couleur. Lundi prochain elle reprendra le travail, et entre temps, jeudi, Jordan devrait pouvoir voir son fils. Désormais il a décidé d’attendre que ce soit elle qui l’invite ou vienne lui faire une surprise, puisque c’est lui qui avait insisté pour s’incruster chez elle.

Je crois que c’était David qui pensait qu’elle devait probablement vivre dans un appartement insalubre avec infiltrations d’eau qui aurait causé à Tiffany des soucis de gorge (elle tousse souvent). Mais d’après Jordan son logement est nickel, super-propre.

 

« Jordy » ressort en souriant avec son téléphone chargé à bloc et une cigarette en bouche. Il revient se préparer un café au micro-onde, avec plein de sucre. Il appellera Tiffany ensuite, sinon elle va lui faire la gueule.

 

Jordan au téléphone commence à partir en vrille. Il veut être riche et se voit déjà chef mafieux, ou bien mannequin…

 

David vient de remarquer qu’il a encore pas moins de 3 pots de confitures dans le frigo. De quoi tenir un bon moment.

 

22h35 Jordan a toujours trop faim. Il mange des petits gâteaux qu’il trempe dans une sorte de nutella et un grand verre de lait.

 

Jordan me partage sa culture avec une vidéo de « edgy » (?) : « tu l’as ? » « Ouais je l’a ! »

 

Je n’ai pas envie de ma coucher… Va falloir se lever tôt tout à l’heure, alors à quoi bon aller se faire torturer par des sales bêtes qui vous empêchent de vous reposer ? Je me demande aussi si ça va servir à quelque chose…

 

Je viens d’apprendre que Jordan a très peur des frelons. Ca date de son enfance, un vilain traumatisme. « Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort ! »

 

Bon, faut au moins que je montre l’exemple à Jordan, sinon il va continuer sur sa lancé et na pas se coucher avant 4h, même sans la présence de Tiffany.

Bonne nuit tout le monde.


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7 réactions à cet article    


  • xana 9 septembre 12:22

    Intérêt ? Triple zéro pour aujourd’hui.

    Et encore, je me trouve charitable...


    • Seth 9 septembre 13:04

      Qu’est ce que ça veut dire « bottom tiers » ? échelon du derrière (ou cul) ou dernier échelon (= nulissime)  ? smiley

      Et la vidéo c’est edgy (énervé ce qui ne veut rien dire) ou edging et alors c’est sessuel ?

      Moi y’en a pas comprendre grand chose, c’est tout décousu.


      • xana 9 septembre 14:13

        Bof. PatchNoWork est tout content que Agoravox continue de publier ses âneries, aussi insipides soient-elles. Et Agoravox est tout content d’avoir un « auteur » qui ne soit pas Rakoto ni l’autre imbécile pro-macron, je veux dire gruni.

        Un média qui n’intéresse plus personne, un auteur sans talent : C’est donc un deal « gagnant-gagnant », comme celui entre Xi et Poutine ! (enfin... toutes proportions gardées, évidemment). L’Europe occidentale continuera de s’effondrer, et le reste du monde de se relever. Sic transit gloria mundi...


        • Seth 9 septembre 15:10

          @xana

          Aujourd’hui ça devrait aussi être Rosemar. Elle a eu tout le weekend pour écumer frantvinfo, francecul et écouter de la zikmu.

          Elle va sans doute nous faire un effort, son billet sur Brassens ayant fait un flop retentissant... smiley


        • amiaplacidus amiaplacidus 9 septembre 16:47

          @Seth
          Si, au moins, elle avait fait un article sur la chanson de Brassens, le gorille, on se serait dit : tiens, elle quitte le monde bisounours, elle commence à comprendre la vie.

          Allez, je ne résiste pas au plaisir de mettre le texte de la chanson :

          C’est à travers de larges grilles,
          Que les femelles du canton,
          Contemplaient un puissant gorille,
          Sans souci du qu’en-dira-t-on ;
          Avec impudeur, ces commères
          Lorgnaient même un endroit précis
          Que, rigoureusement, ma mère
          M’a défendu d’ nommer ici.
          Gare au gorille !...

          Tout à coup la prison bien close
          Où vivait le bel animal
          S’ouvre, on n’ sait pourquoi (je suppose
          Qu’on avait dû la fermer mal) ;
          Le singe, en sortant de sa cage,
          Dit : « C’est aujourd’hui que j’le perds ! »

          Il parlait de son pucelage,
          Vous aviez deviné, j’espère !
          Gare au gorille !...

          L’patron de la ménagerie
          Criait, éperdu : "Nom de nom !
          C’est assommant, car le gorille
          N’a jamais connu de guenon !"
          Dès que la féminine engeance
          Sut que le singe était puceau,
          Au lieu de profiter de la chance,
          Elle fit feu des deux fuseaux !
          Gare au gorille !...

          Celles là même qui, naguère,
          Le couvaient d’un œil décidé,
          Fuirent, prouvant qu’ell’s n’avaient guère
          De la suite dans les idé’s ;

          D’autant plus vaine était leur crainte,
          Que le gorille est un luron
          Supérieur à l’homm’ dans l’étreinte,
          Bien des femmes vous le diront !
          Gare au gorille !...

          Tout le monde se précipite
          Hors d’atteinte du singe en rut,
          Sauf une vieille décrépite
          Et un jeune juge en bois brut.
          Voyant que toutes se dérobent,
          Le quadrumane accéléra
          Son dandinement vers les robes
          De la vieille et du magistrat !
          Gare au gorille !...

          "Bah ! soupirait la centenaire,
          Qu’on pût encor me désirer,

          Ce serait extraordinaire,
          Et, pour tout dire, inespéré !" ;
          Le juge pensait, impassible :
          "Qu’on me prenn’ pour une guenon,
          C’est complètement impossible..."
          La suite lui prouva que non !
          Gare au gorille !...

          Supposez que l’un de vous puisse être,
          Comme le singe, obligé de
          Violer un juge ou une ancêtre,
          Lequel choisirait-il des deux ?
          Qu’une alternative pareille,
          Un de ces quatre jours, m’échoie,
          C’est, j’en suis convaincu, la vieille
          Qui sera l’objet de mon choix !
          Gare au gorille !...


          Mais, par malheur, si le gorille
          Aux jeux de l’amour vaut son prix,
          On sait qu’en revanche il ne brille
          Ni par le goût ni par l’esprit.
          Lors, au lieu d’opter pour la vieille,
          Comme l’aurait fait n’importe qui,
          Il saisit le juge à l’oreille
          Et l’entraîna dans un maquis !
          Gare au gorille !...

          La suite serait délectable,
          Malheureusement, je ne peux
          Pas la dire, et c’est regrettable,
          Ça nous aurait fait rire un peu ;
          Car le juge, au moment suprême,
          Criait : « Maman ! », pleurait beaucoup,
          Comme l’homme auquel, le jour même,
          Il avait fait trancher le cou.

          Gare au gorille !...

        • xana 9 septembre 17:00

          @Seth

          Sais pas. Depuis quelqus mois je ne fais plus que survoler Agoravox.
          D’assez loin.
          Juste pour écraser la prose nullisime et quotidienne de PatchNoWork, parfois poser un étron bien puant sur un article de Gruni, c’est à peu près tout ce que ca mérite. Et puis à quoi bon se prendre le chou avec des robots comme Rosemar ou Pemile ? Ils sont tellement contents d’eux-même... et toujours sûrs d’avoir raison.
          A l’heure actuelle je me consacre davantage à un site en Roumain, nettement plus intéressant. Les articles sont souvent trop orientés (pro-occident, pour ne pa se faire éjecter) mais les intervenants sont d’un niveau correct, ce qui change de ceux d’Agoravox...


        • Seth 9 septembre 17:18

          @amiaplacidus

          Pas mal Le Gorille. Il y a aussi Hécatombe :

          Au marché de Brive-la-Gaillarde à propos de bottes d’oignons
          Quelques douzaines de gaillardes se crêpaient un jour le chignon
          À pied, à cheval, en voiture, les gendarmes, mal inspirés
          Vinrent pour tenter l’aventure d’interrompre l’échauffourée.

          Or, sous tous les cieux sans vergogne c’est un usage bien établi
          Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes tout l’monde se réconcilie
          Ces furies, perdant toute mesure, se ruèrent sur les guignols
          Et donnèrent, je vous l’assure, un spectacle assez croquignole.

          En voyant ces braves pandores, être à deux doigts de succomber
          Moi, j’bichais, car je les adore sous la forme de macchabées
          De la mansarde où je réside, j’excitais les farouches bras
          Des mégères gendarmicides, en criant « Hip, hip, hip, hourra ».

          Frénétique l’une d’elles attache le vieux maréchal des logis
          Et lui fait crier « Mort aux vaches, mort aux lois, vive l’anarchie »
          Une autre fourre avec rudesse le crâne d’un de ces lourdauds
          Entre ses gigantesques fesses qu’elle serre comme un étau.

          La plus grasse de ces femelles, ouvrant son corsage dilaté
          Matraque à grands coups de mamelles ceux qui passent à sa portée
          Ils tombent, tombent, tombent, tombent, et, selon les avis compétents
          Il paraît que cette hécatombe fut la plus belle de tous les temps.

          Jugeant enfin que leurs victimes avaient eu leur content de gnons
          Ces furies, comme outrage ultime, en retournant à leurs oignons
          Ces furies, à peine si j’ose le dire, tellement c’est bas
          Leur auraient même coupé les choses, par bonheur ils n’en avaient pas
          Leur auraient même coupé les choses, par bonheur ils n’en avaient pas

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