Guerre du Donbass : un crime contre l’humanité commis par le gouvernement ukrainien (2/3)
Première partie : Introduction ; 1. Dmytro Yarosh ; 2. Porochenko.
Deuxième partie : 3. Zelensky et Arestovytch ; 4. Merkel et Hollande ; 4.1. médias traditionnels ou de masse ; 4.2. médias alternatifs ou citoyens.
Troisième partie : 5. Crime contre l’humanité ; Conclusion.
3. Zelensky et Arestovytch
L’imposture des accords de Minsk se retrouve évidemment aussi chez Zelensky, et on le constate parfaitement par le biais d’Oleksiy Arestovytch.
Le 28 octobre 2020, Arestovytch a été nommé au gouvernement ukrainien : « conseiller chargé de l’information politique ». En d’autres mots, il était chargé de la propagande militaire pour la population ukrainienne.
Il a aussi été nommé, ce même 28 octobre 2020 : « porte-parole officiel de la délégation ukrainienne au groupe de contact trilatéral lors des pourparlers de Minsk sur le règlement du conflit dans l’est de l’Ukraine ». En d’autres mots, il devenait le porte-parole officiel du gouvernement ukrainien dans les pourparlers relatifs à la mise en oeuvre des accords de Minsk.
Le Groupe de contact trilatéral sur l’Ukraine était composé de représentants de l’Ukraine, de la Russie et de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Il a œuvré aux accords de Minsk et se réunissait occasionnellement depuis ces accords.
Le 1er décembre 2020, Arestovytch a été nommé : « conseiller des questions de communications stratégiques dans le domaine de la sécurité nationale et de l’armement ». En d’autres mots, il est devenu le conseiller militaire de Zelensky.
Or, en mars 2019, soit juste avant l’élection de Zelensky en avril comme président de l’Ukraine, et même pas deux ans avant qu’Arestovytch lui-même devienne chargé de la propagande militaire, porte-parole officiel dans les pourparlers relatifs à la mise en oeuvre des accords de Minsk, et conseiller militaire de Zelensky, Arestovytch a déclaré, dans une interview à une chaîne de télévision ukrainienne, qu’il n’était pas question de mettre fin à la guerre du Donbass ; que la meilleure voie politique pour l’Ukraine était une guerre contre la Russie, guerre que l’Ukraine ne pourrait que gagner grâce à l’aide militaire occidentale et aux sanctions contre la Russie ; et que cette guerre victorieuse contre la Russie permettrait automatiquement à l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN (10).
La nomination de cet homme par Zelensky pour représenter le gouvernement ukrainien dans les pourparlers de paix relatifs à la mise en œuvre des accords de Minsk était ainsi évidemment une fumisterie totale de la part de Zelensky.
Peut-on ainsi vraiment se surprendre que Zelensky n’ait pas appliqué ces accords de Minsk, et n’ait jamais sérieusement négocié en vue d’un accord de paix avec la Russie ? Arestovytch et tout le reste de l’extrême-droite et de l’ultranationalisme ukrainiens n’ont jamais voulu (tout comme le mondialisme occidental) autre chose que la guerre, car ils étaient certains que l’Ukraine allait l’emporter et ensuite automatiquement entrer dans l’OTAN. (11)
Les ultranationalistes ukrainiens, correspondant largement à des néo-nazis et contrôlant de facto le gouvernement et du même coup tout le peuple ukrainien depuis le coup d’État civil de 2014 qu’ils ont réalisé avec la connivence des États-Unis, ont été poussés par les États-Unis et l’OTAN non seulement à souhaiter cette guerre contre la Russie, mais même carrément à la provoquer…
Une chronologie de faits ayant mené à l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022 nous fait comprendre qu’Arestovytch et Biden sont certainement tous deux liés à la transformation de la guerre du Donbass en la guerre russo-ukrainienne que l’on connaît aujourd’hui :
1. le 28 octobre 2020, pendant les derniers jours de la campagne électorale états-unienne que Biden avait des chances de gagner, Arestovytch est nommé en charge de la propagande militaire ukrainienne et porte-parole officiel dans les pourparlers relatifs à la mise en œuvre des accords de Minsk ;
2. une semaine plus tard, le 3 novembre 2020, Biden est élu ;
3. un mois plus tard, le 1er décembre 2020, Arestovytch devient le conseiller militaire de Zelensky ;
4. moins de deux mois plus tard, le 20 janvier 2021, Biden entre en fonction comme président des États-Unis ;
5. deux mois plus tard, le 24 mars 2021, Zelensky signe un décret pour reprendre par la force la Crimée (c’est implicitement la même « logique » pour le Donbass : au diable encore et toujours les accords de Minsk…) ; le Conseil de défense et de sécurité nationale d’Ukraine, qui dépend directement du président du pays, en l’occurrence Zelensky, avait auparavant approuvé cette stratégie le 11 mars 2021 ;
6. il s’agit là d’une provocation directe, d’une déclaration de guerre, à l’encontre de la Russie, qui entraîne aussitôt l’envoi de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine ainsi qu’en Crimée, lesquelles troupes s’ajoutent à celles qui y sont déjà déployées en réaction aux exercices militaires à très grande échelle de l’OTAN : « Defender-Europe 21 » ; les explosions dans le Donbass ont aussi augmenté juste après la signature de ce décret, et resteront à ce niveau d’intensité tout au long de l’année 2021 (12) ;
7. un certain retrait partiel des troupes russes a ensuite lieu ; mais, en juin 2021, la structure du déploiement est toujours intacte ;
8. alors que l’armée ukrainienne est progressivement dirigée le reste de l’année 2021, après le décret de Zelensky, vers le sud et le sud-est de l’Ukraine, et renforce massivement les troupes des régions du Donbass et de la Crimée, le déploiement de l’armée russe reprend avec davantage de soldats à partir d’octobre 2021 ;
9. c’est ainsi, en décembre 2021, plus de 100 000 soldats russes qui sont déployés autour de l’Ukraine sur trois fronts : près des frontières de la Russie et de la Biélorussie avec l’Ukraine au nord, et en Crimée au sud ; d’autre part, selon la Russie, il y avait alors 125 000 soldats ukrainiens déployés dans la zone de guerre du Donbass ; (13)
10. le 16 février 2022, une très forte recrudescence des bombardements, des échanges de tirs, commence dans la zone du Donbass ;
11. le 24 février 2022, l’invasion russe commence.
La relation de cause à effet entre le décret de Zelensky et le déploiement de troupes russes est décrite de la façon suivante par Wikipedia : « On March 24, Zelenskyy [Zelensky a adopté depuis mai 2019 sur son passeport cette orthographe : « Zelenskyy » ; c’est une des multiples façons de transcrire de l’alphabet ukrainien, variante de l’alphabet cyrillique, à l’alphabet latin le nom « Zelensky »] announced Ukraine’s intent to take back Crimea, mentioning among others military means. The next day Russia sent troops to the Ukraine border. (14) »
Ce décret a donc fortement contribué à un déploiement majeur de l’armée russe à la frontière avec l’Ukraine, et à de fortes spéculations sur une invasion imminente, tout ça deux mois à peine après que Biden fut entré en fonction comme président !
On ne répétera jamais assez que la guerre du Donbass a commencé à se transformer en la présente guerre très potentiellement nucléaire aussitôt après cette entrée en fonction de Biden.
Compte tenu des liens étroits avérés depuis 2014 entre les gouvernements ukrainien et états-unien, on peut aisément croire que la signature de ce décret en mars 2021 par Zelensky, dont Arestovytch était le conseiller militaire, était une idée partagée avec Biden pour provoquer la Russie et la pousser progressivement à entrer ouvertement en guerre contre l’Ukraine.
Cet objectif, planifié tout à fait au grand jour par ce décret. fut finalement atteint le 24 février 2022 après le bombardement massif du Donbass par l’armée ukrainienne. (15)
Ensuite, après le début de l’invasion, Biden a constamment poussé dans la surenchère en envoyant des armements toujours davantage puissants à l’Ukraine, faisant ainsi inéluctablement évoluer le conflit vers le nucléaire.
Du même coup, comme le déclare Baud, « actuellement, nous faisons tout ce que nous pouvons pour que la Russie détruise totalement l’Ukraine (16) » ; « actuellement, les Occidentaux poussent les Ukrainiens à mettre en jeu le capital humain qu’il leur reste. Nos intellectuels y voient une grande épopée romanesque (il est facile de faire la guerre avec la vie des autres) (17) » ;
les pertes humaines risquent d’affecter la reconstruction de l’Ukraine durant une ou deux générations. La combinaison d’une population active décimée, des infrastructures détruites et une émigration renforcée risquent de faire de l’Ukraine un pays sous perfusion à un coût que les Occidentaux pourront difficilement soutenir longtemps. (18)
Les tout premiers actes de cette guerre, les toutes premières causes de ce conflit, sont les provocations répétées faites à la Russie par le gouvernement ukrainien et son armée en accord avec les États-Unis de Biden et l’OTAN.
Notons que Donald Trump a déclaré, le 27 janvier 2023 :
« Si j’étais président, le conflit entre la Russie et l’Ukraine n’aurait jamais eu lieu. Mais même maintenant, si je l’étais, je pourrais trouver un accord pour y mettre fin en l’espace de 24 heures », a-t-il déclaré dans un message publié sur son propre réseau social, Truth Social.
Plus tôt dans la journée, le magnat new-yorkais a déploré l’envoi international de chars en Ukraine, affirmant que cela « pourrait entraîner une escalade des hostilités ». « D’abord les chars, puis les armes nucléaires », a-t-il souligné dans un message où il a demandé à l’actuel occupant de la Maison Blanche, Joe Biden, de « mettre fin à cette guerre folle ». (19)
Trump a également averti, le lendemain, que l’on était très près d’une Troisième Guerre mondiale.
Notons enfin que Baud a mentionné tout récemment, le 23 février 2023, que « finalement, il y quelques jours, Zelensky a dit que lui aussi […] de toute façon, quand il a été élu, il n’avait aucune intention d’appliquer les accords de Minsk (20) »…
4. Merkel et Hollande
On était déjà indigné par la fumisterie des accords de Minsk chez Porochenko, mais cette indignation a été surmultipliée quand Merkel puis Hollande ont repris les mêmes propos que ce dernier !
Merkel a avoué cette imposture dans une interview à l’hebdomadaire allemand Die Zeit le 7 décembre 2022 ; et Hollande le 28 décembre 2022 dans une interview au média en ligne The Kyiv Independent (21).
4.1. médias traditionnels ou de masse
Un « silence » médiatique a suivi ces interviews dans la presse occidentale… Elles n’ont suscité aucun débat… Peut-on y voir une censure imposée par la propagande anglo-saxonne ou occidentale sur la guerre en Ukraine ?...
Le dévoilement de cette gigantesque et incroyable fumisterie des accords de Minsk en décembre 2022 par Merkel et Hollande ne change ainsi absolument rien dans le conflit, car les médias de masse n’en parlent délibérément pas…
Baud a parfaitement identifié ce « silence médiatique » dans la presse suisse ou la presse occidentale :
Ce qui est nouveau est la confession que l’Allemagne était complice de l’Ukraine et n’était pas disposée à remplir sa tâche de garante de bonne foi. […]
Autrement dit, les principaux acteurs occidentaux des Accords de Minsk avouent eux-mêmes s’être engagés avec l’idée de ne pas les respecter et ont menti à la fois aux Russes, aux populations du Donbass et au peuple ukrainien. […]
Les aveux d’Angela Merkel ont fait l’effet d’une bombe dans le « reste du monde » en démontrant la duplicité des Occidentaux. Naturellement, les médias suisses ne mentionnent pas les aveux d'Angela Merkel, car ils justifient la méfiance de Vladimir Poutine ! Non seulement les Occidentaux ont laissé faire les exactions contre les Ukrainiens russophones du Donbass, mais ils n’avaient aucune intention de faire appliquer les accords de Minsk, qui ont fait l’objet de la Résolution 2202 (2015) du Conseil de sécurité des Nations unies. (22)
En général, sauf rares exceptions comme, par exemple, Sud Radio, les médias traditionnels occidentaux sont tout simplement dégueulasses. Ils se vautrent dans la propagande états-unienne ou anglo-saxonne comme un cochon dans la boue, et ils traitent vulgairement de « complotistes » tous ceux qui s’écartent de leur narratif vendu à l’os au mondialisme.
Baud explique d’une façon plus diplomatique que nos médias traditionnels font effectivement de la propagande :
[…] nous avons des médias qui ne cherchent pas à faciliter la compréhension ou la solution des problèmes, mais à imposer un regard idéologique sur ce conflit. Nous voudrions leur voir la même ardeur à défendre les Palestiniens, les Syriens, les Libyens, les Irakiens et les Afghans, mais jusqu’à présent, ils n’ont été que facteurs de déstabilisation.
[…] nos médias traditionnels […] ne font ni plus ni moins que de la propagande. (23)
Ainsi, depuis le 24 février 2022, le narratif de propagande de nos médias et de nos politiciens est « destiné non pas à comprendre la situation, mais à mobiliser les esprits contre la Russie (24) ».
Les populations occidentales ont ainsi été, depuis le début de la guerre, conditionnées par la propagande anglo-saxonne ou occidentale à détester Poutine et la Russie.
Dans le cas de la guerre du Donbass, la propagande de nos médias traditionnels, révèle encore Baud, a carrément épousé l’ukro-nazisme :
En mars [avril] 2019, Volodymyr Zelensky a été élu sur l’idée de faire la paix avec les Russes. Ce sont les néo-nazis qui l’ont alors immédiatement menacé de mort s’il le faisait. Or, très curieusement, aucun de nos médias n’a condamné ces menaces et cherché à soutenir Zelensky. Au contraire, ils ont systématiquement poussé dans la même direction que ces néo-nazis.
[…] Depuis 2014, jamais, nos médias n’ont condamné les frappes dirigées contre le centre de Donetsk et les civils, l’usage de mines antipersonnel dans les zones habitées, les tortures et les massacres, mais ont, au contraire, systématiquement cherché à les nier ou à les minimiser. Combien de fois la Suisse a-t-elle protesté ou condamné les frappes contre les civils du Donbass ? Si nos médias, nos diplomates et nos politiciens avaient alors réagi, la Russie n’aurait très probablement pas attaqué en février 2022.
……………………………………………………………………....
[…] C’est donc en toute connaissance de cause et de manière très cynique, que nous, Occidentaux (y compris la Suisse) avons délibérément précipité l’Ukraine dans ce désastre.
[…] Elle paie aujourd’hui le prix de la complaisance aveugle et imbécile de nos journalistes et nos politiciens. (25)
4.2. médias alternatifs ou citoyens
Heureusement qu’on a des médias dits « alternatifs » ou « citoyens ». Un excellent texte a ainsi été mis en ligne dans le site AgoraVox le 26 décembre 2022 par chapoutier sous le titre : « Merkel avoue que l’Otan préparait la guerre contre la Russie » (26). Il s’agit d’une traduction d’un texte de Peter Schwarz publié le 21 décembre 2022 par le site World Socialist Web Site sous le titre : « Former German Chancellor Merkel admits the Minsk agreement was merely to buy time for Ukraine’s arms build-up » (27).
On peut lire dans ce texte les déclarations suivantes de Merkel : « L’accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l’Ukraine » ; « Elle a également utilisé ce temps pour devenir plus forte, comme vous pouvez le voir aujourd’hui » ; « Il était clair pour nous tous qu’il s’agissait d’un conflit gelé, que le problème n’avait pas été résolu, mais c’est précisément ce qui a donné un temps précieux à l’Ukraine ».
Merkel, note Schwarz, confirme ainsi que « l’OTAN voulait la guerre dès le début, mais avait besoin de temps pour se préparer militairement ».
L’OTAN a utilisé ce temps de la façon suivante :
L’OTAN a utilisé le « temps précieux » (Merkel) gagné par cette terreur pour reconstruire, armer jusqu’aux dents et entraîner les forces armées ukrainiennes. Par exemple, selon un rapport parlementaire britannique, l’armée britannique a formé et équipé les soldats ukrainiens depuis 2014. L’Ukraine n’a pas officiellement intégré l’OTAN, mais elle le fait dans la pratique.
La fumisterie de la part du gouvernement ukrainien et son indifférence complète quant aux conséquences désastreuses de son imposture sur la population ukrainienne sont décrites de la façon suivante dans ce texte de Schwarz : « […] le régime de Kiev a toujours été préoccupé par des objectifs géopolitiques dans le conflit du Donbas – s’associer à l’OTAN, isoler la Russie – et […] il était prêt à sacrifier impitoyablement le sort de la population ukrainienne à ces objectifs » ;
Le régime de Kiev, qu’il s’agisse de Porochenko ou de son successeur Zelensky, et ses soutiens à Berlin et Washington, n’ont jamais été intéressés par une solution pacifique. Ce qui les intéressait, c’était de gagner du temps pour intensifier la guerre – même si cela avait des conséquences désastreuses pour la population des zones touchées.
Un autre excellent texte sur cette question a été publié le 9 décembre 2022 par Christelle Néant, journaliste de guerre d’origine française vivant au Donbass depuis presque sept ans, et fondatrice du site web d’information Donbass Insider, sous le titre : « Angela Merkel admet que les accords de Minsk n’ont été signés que pour donner du temps à l’Ukraine » (28).
Elle écrit on ne peut plus pertinemment que la déclaration de Merkel jette « à la poubelle le narratif occidental de la pauvre Ukraine qui voulait la paix » ; que « le niveau d’hypocrisie des autorités allemandes et françaises est littéralement cosmique ! » ; et que :
ce sont les populations d’Ukraine, de Russie (surtout du Donbass) et de l’Union Européenne qui payent et vont payer les conséquences de la décision de la France et de l’Allemagne d’opter pour des accords de Minsk bidons, l’hypocrisie totale, et le chemin de la guerre, plutôt que celui de la paix.
Elle cite la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, qui a déclaré que « le but de ces accords [pour les Occidentaux] était de servir de diversion pendant que les pays de l’OTAN gavaient l’Ukraine d’armes pour relancer ensuite le conflit » ; et que « l’Occident ne recule devant aucun mensonge, et s’assoit sur le droit international quand ça l’arrange ».
André Lafrenaie
Notes
10. Au sujet de cette interview, on peut lire :
André Lafrenaie, « Ukraine : la guerre contre la Russie pour pouvoir entrer dans l’OTAN !... Interview d’Oleksiy Arestovytch en mars 2019. Conseiller militaire actuel de Zelensky », Vigile (Montréal), vigile.quebec, 23 septembre 2022 :
https://vigile.quebec/articles/interview-d-oleksiy-arestovytch-en-mars-2019
11. Notons qu’Arestovytch a été obligé de démissionner comme conseiller du président Zelensky le 17 janvier 2023. Il avait déclaré, le 14 janvier précédent, que l’explosion qui avait détruit ce même jour un immeuble résidentiel de plusieurs étages à Dnipro et causé la mort de plus de 40 personnes après une frappe aérienne russe avait été causée par le système ukrainien de défense aérienne. Cela contredisait la position officielle du gouvernement ukrainien selon laquelle cette explosion était due à un missile russe.
Notons également qu’Arestovytch a annoncé, en août 2022, qu’il pourrait se porter candidat à la présidence de l’Ukraine à la prochaine élection si Zelensky ne se présentait pas pour un deuxième mandat.
12. Cette augmentation des explosions dans le Donbass après la signature du décret par Zelensky nous est révélée par Jacques Baud dans le texte suivant :
Jacques Baud, « La recherche de la paix en Ukraine ? », voir la section : « Les Russes demandeurs de négociations ? ».
13. Le déploiement de l’armée russe de mars 2021 à décembre 2021, soit les points 5 à 9, est succinctement décrit dans Wikipedia : « Prelude to the 2022 Russian invasion of Ukraine ».
Le tout premier paragraphe donne un résumé de tout le déploiement. Plus de détails sont ensuite donnés. Voir les sous-sections : « Initial tensions (March-April 2021) » : « First Russian military buildup » ; « Renewed tensions (October 2021 - February 2022) » : « Second Russian military buildup » : « November 2021 - December 2021 » ; « Ukrainian defences » :
https://en.wikipedia.org/wiki/Prelude_to_the_2022_Russian_invasion_of_Ukraine
14. Ibid., sous-section : « First Russian military buildup ».
15. Cette analyse relative au décret signé par Zelensky en mars 2021 reprend celle qui a été faite dans le texte indiqué ci-après, tout en la prolongeant ou la développant :
André Lafrenaie, « La guerre en Ukraine. ONU : inutile et hypocrite ? Guterres : aveugle et incompétent ? Biden et Zelensky, et non pas Poutine, ont lancé cette guerre », Vigile (Montréal), vigile.quebec, 9 août 2022, voir la section : « 2.1. Biden ». Les deux commentaires de l’auteur apportés à ce texte sont à incorporer au texte :
https://vigile.quebec/articles/onu-inutile-et-hypocrite-guterres-aveugle-et-incompetent
16. Thomas Kaiser, « Une reconquête des territoires pris par la Russie est irréaliste ». […]. », voir la réponse à la question : « Comment la Russie a-t-elle réagi à l’augmentation des livraisons d’armes […] ? ».
17. Ibid., voir la réponse à la question : « La livraison de matériel militaire lourd, que Zelensky réclame depuis longtemps, […] ? ».
18. Ibid., voir la réponse à la question : « Quelles seront les conséquences sur le nombre de morts et de blessés ? ».
19. Camile Martin, « Trump dit qu’il pourrait résoudre la guerre en Ukraine « en 24 heures » s’il était président des États-Unis », News 360, msn.com, 27 janvier 2023 :
20. Association Dialogue Franco-Russe, « Jacques Baud : 1 an du conflit russo-ukrainien. Partie 1 », Dialogue Franco-Russe, dialoguefrancorusse.com, YouTube, 27 février 2023, 19:07 à 19:17 (durée totale : 40 min 22 s) :
https://www.youtube.com/watch?v=CMiiovvEpj0
21. Theo Prouvost, « Hollande : « There will only be a way out of the conflict when Russia fails on the ground », The Kyiv Independent, kyivindependent.com, 28 décembre 2022 :
22. Jacques Baud, « La recherche de la paix en Ukraine ? », voir la section : « La position de la Suisse ».
23. Ibid., voir la section : « Le cœur du problème : sa compréhension ».
24. Thomas Kaiser, « Une reconquête des territoires pris par la Russie est irréaliste ». […]. », voir la réponse à la question : « Les médias grand public véhiculent actuellement l’image […] ? »
25. Jacques Baud, « La recherche de la paix en Ukraine ? », voir la section : « Absence de stratégie et de cohérence ».
Cette propagande occidentale épousant l’ukro-nazisme permet d’écrire : « En s’alliant avec cet ultranationalisme ou cet ukro-nazisme, c’est tout comme si les États-Unis s’étaient alliés avec Hitler pour combattre la Russie. C’est tout comme si l’Occident s’était transformé en l’Allemagne nazie pour attaquer la Russie. »
Cette citation provient du texte suivant publié deux fois (voir la section : « 4. Zelensky : complice des ukro-nazis ») :
André Lafrenaie, « Tout comme si les États-Unis s’alliaient avec Hitler contre la Russie. Ukro-nazisme descendant de Stepan Bandera (centaines de milliers de gens massacrés). L’Occident mondialiste se transforme en l’Allemagne nazie pour attaquer la Russie », Vigile (Montréal), vigile.quebec, 19 octobre 2022 :
André Lafrenaie, « Ukro-nazisme descendant de Stepan Bandera (centaines de milliers de gens massacrés) », AgoraVox (Bruxelles), agoravox.fr, 22 octobre 2022 :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ukro-nazisme-descendant-de-stepan-244491
Ce texte a suscité de nombreuses réactions sur le site AgoraVox ; et plusieurs des commentaires de JLR72 et de Christophe ainsi que les deux commentaires d’Analis, entre autres, ont richement étayé et éclairé non seulement l’existence réelle de l’ultranationalisme ukrainien correspondant largement à du néo-nazisme (ukro-nazisme), mais aussi carrément son incroyable puissance politique.
Analis a également expliqué qu’une grande partie de la scène politique ukrainienne a aujourd’hui intégré les idées de l’ultranationalisme et se situe ainsi carrément à l’extrême-droite, les ultranationalistes eux-mêmes constituant l’« ultra-droite ».
On pourrait ainsi dire, à partir de là, que le gouvernement ukrainien, contrôlé de facto depuis 2014 par les ultranationalistes ou ukro-nazis, est un gouvernement certainement pas de droite ni même d’extrême-droite, mais d’ultra-droite, l’ultra-droite se situant à l’ultime bout du spectre politique après l’extrême-droite.
Zelensky, après avoir été victime de campagne haineuse sur les réseaux sociaux et même de menaces de mort de la part des ultranationalistes et en particulier de Dmytro Yarosh, a rapidement fini par se ranger complètement du côté de ces derniers.
Quant à Porochenko, il était carrément, naturellement, sur la même longueur d’ondes que ces ultranationalistes. C’est d’ailleurs lui (ou son gouvernement) qui les a intégrés dans l’armée pour « s’occuper » du Donbass (Azov et autres). Yarosh (Tryzoub, Secteur droit, Corps des volontaires ukrainiens) était (et est encore) commandant de l’Armée des volontaires ukrainiens qu’il a fondée en décembre 2015 et qui intervenait au Donbass aux côtés de l’armée ukrainienne.
Yarosh a parfaitement montré, le 27 mai 2019, sa concordance d’esprit avec Porochenko :
Porochenko a joué à Minsk – et a bien joué. Fait. Il attendait son heure.
Au cours de ce jeu diplomatique, nous avons pu mieux nous préparer à une éventuelle invasion russe à grande échelle.
– Pensez-vous qu’il est temps d’abandonner Minsk ?
– Absolument.
(Voir l’article original de cette interview décrit dans la note 4 et signé par Lilia Ragutskaïa)
On peut catégoriser Zelensky et Porochenko comme de l’extrême-droite ; mais il s’agit d’une extrême-droite complètement contrôlée par les ultra-nationalistes ou l’ultra-droite dans le cas de Zelensky, et complètement sur la même longueur d’ondes que ces ultra-nationalistes ou cette ultra-droite dans le cas de Porochenko.
Dans les deux cas, le gouvernement ukrainien est de facto contrôlé par l’ultra-droite.
Ce « cocktail politique » propre à l’Ukraine, qui allie l’extrême-droite et l’ultra-droite, est explosif !… Il constitue en permanence un danger de destruction massive…
La guerre en Ukraine a ainsi jusqu’à présent provoqué entre autres le massacre du peuple ukrainien et la dévastation du pays, l’appauvrissement radical de l’Occident et surtout de l’Europe, et l’imminence d’une Troisième Guerre mondiale avec catastrophe nucléaire.
Le peuple ukrainien – mais aussi le monde entier – paie aujourd’hui très cher pour le néo-nazisme en son sein.
L’Ukraine expie en fait aujourd’hui les crimes passés du banderisme, ce banderisme que non seulement elle n’a jamais extirpé de son sein mais qu’en plus elle honore !...
Ce banderisme a non seulement survécu en Ukraine depuis la Seconde Guerre mondiale, mais a carrément réussi, en 2014, à prendre le contrôle du gouvernement ukrainien et du même coup du peuple ukrainien au complet, grâce à l’appui des États-Unis et du mondialisme occidental qui se transforment hypocritement en l’Allemagne nazie dans le but de détruire la Russie.
26. Chapoutier, « Merkel avoue que l’Otan préparait la guerre contre la Russie », AgoraVox (Bruxelles), agoravox.fr, 26 décembre 2022 :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/merkel-avoue-que-l-otan-preparait-245655
27. Peter Schwarz, « Former German Chancellor Merkel admits the Minsk agreement was merely to buy time for Ukraine’s arms build-up », World Socialist Web Site (Oak Park, Michigan, États-Unis), wsws.org, 21 décembre 2022 :
https://wsws.org/en/articles/2022/12/22/ffci-d22.html
28. Christelle Néant, « Angela Merkel admet que les accords de Minsk n’ont été signés que pour donner du temps à l’Ukraine », Donbass Insider (Donetsk), donbass-insider.com, 9 décembre 2022 :
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