Espagne : bronca contre les touristes
Des dizaines de milliers d’espagnols Descendent dans les rues de lieux très touristiques : les îles Baléares et Canaries, et de grandes villes comme Barcelone ou Malaga.
Ils manifestent contre le surtourisme.
« … les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne, deuxième destination mondiale, poussant les autorités à agir pour concilier le bien-être des habitants avec un secteur économique crucial. »
Les Canaries n’en peuvent plus, clament-ils. Mais pas que les Canaries :
« À Málaga, haut lieu du tourisme de sol y playa (soleil et plage) en Andalousie, des autocollants aux slogans peu amènes ont fleuri sur les murs et les portes des logements touristiques (« Avant ici, c’était ma maison », « ça pue le touriste », « rentre chez toi »…). »
Si le tourisme occupe une place importante dans l’économie espagnoles, certains sont prêts à lui rogner les ailes pour retrouver une vie plus agréable :
« Parmi les griefs mis en avant par les habitants figurent la pression immobilière, la multiplication des locations touristiques ayant contraint de nombreux habitants à fuir les centres-villes, ainsi que les nuisances sonores et environnementales. »
C’est contraire à la libre circulation des personnes. Chassez ces étrangers qui nous envahissent !
Il est intéressant d’observer que dans ce cas le refus d’une population étrangère trop nombreuse et pas forcément respectueuse des gens locaux ne provoque pas les vociférations de la gauche morale.
Pas de No fascism, no rasism. Parce que parfois, trop c'est trop.
Mais alors pourquoi traite-t-on de xénophobes et pires les mouvements qui veulent réguler les mouvements de l’immigration ?
C’est pourtant la même problématique. Et la même légitimité : certains vivent sur une terre depuis longtemps et en raison de cela pensent avoir le droit de gérer leur environnement en priorité sur les inconnus ou nouveaux arrivants. Je soutiens ce point de vue.
Les gens du nord recherchent soleil et chaleur au sud en été. Mais d’autres, au sud, vont camper en Bretagne pour sa relative fraîcheur. Le réchauffement a des effets inattendus.
13 réactions à cet article
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Pas qu’en Espagne, partout : Grece, Italie, France aussi (bretagne, pays basque, etc...) ainsi que dans toutes les metropoles (Airbnb)
Le parallele avec l’immigration et les reactions à geometrie variable (on est habitués) de la gauche selon qu’elle est dans l’avion ou dans le syndi de copro
Mais derrière ca, il ya un systeme, et c’est plutot ce systeme qui doit etre remis en question : est ce normal de déplorer les effets de la mondialisation chez soi et d’aller passer ses vacances là où les proix sont moindres ? Est ce logique qu’un aller retour Lyon Ibiza coute moins cher qu’un Lyon/Paris en train ?
Idel pour l’immigration : ce qui est rejeté n’est que la face visible de l’iceberg, mais on pourrait aussi parler de maintenir la pression sur les salaires et les chomeurs, de pallier à la pyramide de ponzi de la demograhpie europeenne déficiente, etc...
En fait le probleme, comme à chaque fois, c’est que les gens manquent de coherence intellectuelle et n’agissent pas conformément à ce qu’ils pensent... On peut pas déplorer la disparition du petit commerce et aller faire ses courses chez Leclerc parce que c’est moins cher, on peut pas gueuler sur les touristes chez soi tout en allant se faire un petite escapade à Porto lors des week end de mai
Ce qu’on vote n’a aucune importance, de toute facon le systeme est vérouillé par ailleurs. En revanche, à qui on donne son pognon et à qui on permet de vivre ou pas, ca c’est un bulletin de vote efficace
Vous voulez pas du surtourisme en bas de chez vous ou du Airbnb dans votre copro ? Commencez par payer des hotels quand vous vous deplacez, et privilégiez les vacances dans le marais poitevin ou les cevennes
Bossuet, les causes, les conséquences tout ca quoi
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@tashrin
EditLe parallele avec l’immigration et les reactions à geometrie variable (on est habitués) de la gauche selon qu’elle est dans l’avion ou dans le syndi de copro, est pertinent
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@tashrin
Bien d’accord avec vous. Le manque de cohérence. -
@hommelibre La cohérence s’arrête là où débute son intérêt particulier
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@OJBA
La cohérence s’arrête là où débute son intérêt particulierVous venez d’exposer brillamment la raison pour laquelle le capitalisme, qui consiste à exacerber les interets particuliers justement, ne peut mener qu’à la catastrophe totale et absolue : la somme des interets particuliers n’a jamais fait l’interet général
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La différences entre tourisme et immigration sont la durée du séjour d’une part, la motivation économique d’autre part. Mais je suis bien d’accord, habitant une région hautement touristique, que trop c’est trop. Surtout qu’il y a un maximum de goujats sans aucun respect parmi tous ces touristes ( pour les féministes, les femmes sont incluses bien sûr, les connes ça existe).
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@Com une outre
« Surtout qu’il y a un maximum de goujats sans aucun respect ». Lu dans la presse : Le 7 août 2024, un Anglais de 37 ans a été surpris en train de vandaliser la Maison des Vestales à Pompéi. L’homme a gravé les initiales de sa famille et la date sur le mur, justifiant qu’il voulait laisser une trace de son passage. Un passage en prison le ferait réfléchir son acte stupide.
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@ricoxy
Et il pourrait laisser une trace de son passage sur les murs de sa cellule.Un passage en prison le ferait réfléchir son acte stupide.
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Faut voir pour le croire, avant tout, tellement cela dépasse l’entendement...
Vécu et vu à Barcelone.
Ville magnifique, qui se veut ( surtout ) festive 24H/24...
Et bien elle l’est !, Puisque c’est : pisse à tous les coins de rues, vomi, et autres matières innommables....Sans parler des déchets humains, branlants, hurlants, saoulant. menaçants..
Bien sûr, cela profite à certains commerces ( et aux urgences), mais l’image de cette débauche de non sens, devient la marque crade de la ville.
Et je comprend parfaitement, que les résidents, en aient marre de vivre dans un cloaque international, où le seul Esperanto répandu est le vomi .
Et comme le relève très bien @ Com une outre, de voir des « filles » complètement bourrées, à se demander dans quel caniveau, elle vont finir le peu de nuit qui leur reste... Est encore plus dégoutant de basse moralité.
Si certains nomment cela « des vacances », il y en a beaucoup, pour qui ne pas les subir, leur ferait effectivement « des vacances » bien méritées .
Mais il semblerait bien, que ces attitudes lamentables, gangrènent bien des pays, noyés, sous la masse du « liquide » !
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@ETTORE
Je connais Barcelone depuis 1975 à l’époque c’était une ville ouvrière/populaire ,j’y allais souvent dans les années 70 avec le train depuis Puigcerda car j’habitais vers Font-romeu (arrivée plaza de catalunya ) le tournant a été pris pour les jeux olympiques de 1992, l’agrandissement du port, la création de la promenade en bord de mer( paseo maritim) et le changement du quartier prolétaire et relégué de la Barceloneta en un nid de bobos/rbnb .La ville a choisi de devenir un Amsterdam avec plages et soleil sans la rigueur hollandaise et depuis elle se gave de l’argent d’ un tourisme plutôt jeune et festif ,lequel attire une horde de prédateurs , les Barcelonais connaissent depuis , sous cette pression conjointe ,les affres du grand remplacement ,et moi je ne vais plus dans une ville qui a perdu son âme . -
Hypothèse (pour pleurer) : si au lieu d’avoir une dette de 3000 milliards€ la France avait un fonds souverain de 3000 Mds, comme la Norvège (1500Mds), avec le même rendement (8%/an), il nous rapporterait 240 Mds€/an. Nous sommes dirigés par des loosers.-
C’est leur place dans l’empire, le centre de vacance, hospice pour retraites qu’est devenue l’espagne. Ca et l’agroindustrie. Certains ont les mines, le travail a la chaine... monde de merde
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@l’auteur
Toutes les activités humaines génèrent des nuisances.
Les touristes débarquent leurs devises, et leurs excès.
La question est de savoir dans quelle mesure les autochtones seraient mieux lotis sans excès ni devise, qu’avec.
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