Coucou ! dit la primevère...
L’une des premières fleur qui apparaît au printemps, c’est la primevère, et surprise, elle a des tas de propriétés… et de plus elle est comestible.
Elle n’est pas effectivement la première, mais suit de très près le perce-neige, devançant l’ail des ours, l’ail sauvage, les jonquilles…
Il existe 3 primevères différentes : la primevère officinale (veris), ou coucou, laquelle est la plus efficace pour se soigner, la primevère commune, ou primevère sans tige (vulgaris, ou grandiflora), la primevère acaule (acaulis), qui est la primevère des jardins.
La primevère officinale est conseillée en médecine traditionnelle dans le traitement de la toux, des rhumes, de bronchites, de sinusite, des aphtes mais aussi dans le traitement des infections urinaires.
Elle est anti-inflammatoire, anti spasmodique, idéale pour les règles douloureuses.
Et ce n’est pas tout !
Elle soulage les maux de têtes, et autres migraines, pouvant même être utilisée contre les insomnies, l’anxiété, voire les tremblements.
Certains la conseillent aussi contre les crises de goutte, les crampes d’estomac, les vertiges, et on soigne les ecchymoses, en appliquant sur les bleus des feuilles broyées.
On peut l’utiliser de plusieurs façons, et on peut tout simplement la manger, à condition de ne pas consommer les primevères cultivées, et de se contenter des primevères sauvages.
En effet, les primevères ornementales, vendues dans le commerce sont d’origine asiatique (primula obconica), sont de toutes les couleurs, et il ne faut pas les consommer, car elles peuvent provoquer des dermatites. lien
Inutile de prélever toute la plante en l’arrachant, il suffit de prendre quelques feuilles, les fleurs, (le tiers) et elle est idéale en salade de printemps, à condition de se contenter des jeunes plants. Lien
Pour deux personnes, ajoutez à une poignée de frisée, un peu de mâche, 1 bouquet de primevères, quelques feuilles de pissenlit, 1 bulbe de fenouil, 1 œuf dur, un peu de moutarde, du vinaigre de xérès, huile d’olive, sel, poivre du moulin (jamais moulu d’avance !), et le jus d’un citron.
Comme c’est aussi la saison de l’ail sauvage, on peut en ciseler quelques feuilles, sans oublier les racines de primevères qui vont surprendre par le petit goût anisé.
Après avoir disposé feuilles, fleurs, fenouil émincé, et œuf tranché finement, on verse la sauce sur le tout, et on déguste.
Pour se soigner, on peut l’utiliser en infusion, 1 cuillerée à soupe de fleurs séchées, 3 tasses par jour maximum (insomnies, migraines…)
En décoction : 30 gr de racines séchées, 3 tasses par jour maximum, pour guérir les divers maux de gorge, et en compresses pour les ecchymoses.
Votre pharmacien pourra aussi vous proposer des gélules, des teintures mère...
Comme dit mon vieil ami africain : « on ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser ».
L’image illustrant l’article vient de jardinoscope
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
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