Cœur et Raison selon Pascal
Blaise Pascal, mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français, a écrit ses Pensées par des méditations morales, métaphysiques et religieuses. Informé du stoïcisme par Epictète, du scepticisme de Montaigne, de la lecture de l'Ancien et du Nouveau Testament, des docteurs jansénistes, il compose ses pensées dans l'Apologie sous forme d'une symphonie inachevée et sans plan définitif mais avec une rigueur de raisonnement qui le rendait convaincu des limites de la raison tout en laissant le libre choix. Ses recours à la Science, au positivisme et à l'existentialisme le pousse à réfuter l'athéisme.
Le Hors-Série du Figaro présente le sujet par différents aspects.
Ce billet-ci peut être considéré comme une suite au précédent "Miroir pour professeur"
Jeunesse de Pascal
A l'âge de 12 ans, Blaise Pascal découvre par lui-même la 32ème position d'Euclide qui dit que dans un triangle, l'angle extérieur formé par le prolongement d'un côté est égal à la somme des angles intérieurs non-adjacents et la somme des angles intérieurs est égale à deux angles droits. Pour aider son père, à l'âge de 19 ans, il veut inventer une machine à calculer qui sera est Pascaline. Considérée comme la première machine à calculer, elle permet d'additionner et soustraire deux nombres en direct et multiplier et diviser par répétitions. Développée en trois ans, après une succession de plusieurs prototypes, il est charmé par la géométrie buissonnière. Son père, Etienne, s'étonne de la soif de comprendre de Blaise. Chargé de l'éducation de ses enfants, il est surintendant du cardinal de Richelieu pour remettre de l'ordre dans les recettes fiscales. Il emmène à Paris ses enfants. La sœur de Blaise, Jacqueline, est aussi un génie précoce mais en poésie. A la cour, elle et lui font sensation. Blaise s'y lie d'amitié avec des libertins notoires et les esprits forts de son époque après avoir écrit son "Traité des coniques". Il discute avec Descartes au sujet de ses conceptions sur le vide pour expliquer la pression atmosphérique, avec Fermat sur la géométrie du hasard et bien d'autres.
Pascal mathématicien : "Principe de Pascal"
Pacal est un bouillon de culture, un libre penseur mais souffrant d'un état maladif chronique qui le grise. Mais il ne croit pas à son propre manège avec un goût de cendre. Il doute de tout.
Son zèle religieux nait suite à une crise morale mystique intransigeante qui l'oblige à se retirer dans une controverse religieuse et une vie ascétique de dépouillements qui se termine en agonie.
La vie de Pascal peut être résumée ainsi mais elle reste plus complexe.
Pascal est un passionné, un émotif au cœur tendre, un actif et un esprit secondaire.
Ses Pensées ne sont pas une oeuvre d'un penseur en fin de vie. Elles ont été creusées pendant toute sa vie en trois phases.
Son esprit scientifique de la première phase de sa courte vie demande des raisons solides pour croire et de comprendre la vie à la suite d'expériences simultanées et complémentaires.
Dans la deuxième phase, il se réserve à la recherche de la vérité.
Actif sur plusieurs fronts, parfois en dominateur, il pense qu'il faut traiter l'interlocuteur en adversaire pour convaincre et vaincre.
Pendant la troisième phase de sa vie, de 1654 à sa mort. Avec la nostalgie de la première phase de sa vie, il est perdu, désarçonné entre deux infinis d'une vie mondaine libertaire avec les plaisirs de l'esprit élitistes de conférencier à la mode, chevaleresque, romantique, semi-agnostique et semi athée. C'est un panthéisme mécanique et matérialiste qui le fait entrer dans un combat avec Dieu qui ne trouve l'apaisement que dans la certitude du néant face à l'immortalité de l'âme après la mort. Dans la dernière phase de sa vie, la maladie dont il a toujours été affectée, se précise dans la souffrance demandée pour mériter et être accepté dans le royaume de Dieu par l'expérience religieuse, dominée par la méditation et l'action spirituelle.
Il n'a jamais été marié et n'a pas eu d'enfants. Sa vie est principalement dédiée à ses travaux scientifiques sur les probabilités, le triangle arithmétique, la géométrie projective et les calculs numériques qui ont donné encore aujourd'hui, une grande notoriété dans ces domaines. La littérature lui a donné des références de noblesse dans la volonté de recherche de tout sur tout.
Roseau pensant, disproportion, amour-propre, mensonge, injustice, ennui, imagination, divertissement, vide, acte de foi s'intègrent et sombrent dans sa soumission avec en parallèle son usage de la raison.
Par sa rhétorique et son esthétique pour convaincre et agréer par l'argumentation d'un écrivain éloquent, poétique et imprégné de classicisme.
Pascal est même arrivé à être contesté en suspect pour son équilibre mental.
Génie tourmenté, rongé par le doute et la misanthropie, il était novateur à son époque, un peu moins à notre siècle, quoiqu'il y ait des ressorts en période de troubles.
Il y a plusieurs manières sous la forme de concepts d'analyser les Pensées de Pascal. Alphabétiquement, on y trouve le bonheur, cœur, les divertissements, la foi, la grâce, la grandeur, l'infini, l'instinct, la justice, la liberté, la misère, le mystère, la raison, les religions, le salut et la vérité.
Selon lui, l’homme est incapable de vérité qui le tient par sa nature corrompue, son péché originel qui le corrompt aussi par la raison. Parmi les facultés qui altèrent le jugement de l'Homme, il y a celles qu’il nomme les « puissances trompeuses » de l'imagination, de la coutume, de l'intérêt, des maladies, qui vont des impressions anciennes aux charmes de la nouveauté.
Il y eut différentes éditions de ses Pensées après sa mort. C'est dire qu'elles peuvent avoir été interprétées par ses traducteurs comme Louis Lafuma et Jean Mesnard qui tentèrent d'y mettre de l'ordre, reconstituées avec une part de conjecture personnelle. Les Pensées classées et non classées ont été rassemblées originellement dans 27 liasses apologétiques.
681. "Il ne faut pas avoir l'âme fort élevée pour comprendre qu'il n'y a point ici de satisfaction véritable et solide, que tous nos plaisirs ne sont que vanité, que nos maux sont infinis, et en fin que la mort qui nous menace à chaque instant doit infailliblement nous mettre dans peu d'années, dans l'horrible nécessité d'être éternellement ou anéanti ou malheureux. Il n'y a rien de plus réel que cela ni de plus terrible", 388 : "Quelle différence entre un soldat et un chartreux quant à l'obéissance ? 771 : "N'est-il pas visible, comme c'est un crime de troubler la paix où la vérité règne, c'est aussi un crime de demeurer en paix quand on détruit la vérité ? Il y a donc un temps où la paix est juste et une autre où elle est injuste. C'est l'intérêt de la vérité qui les discerne.
Le cœur a des raisons que la raison ne connait point
143 : "Le cœur de l'homme est creux et plein d'ordure", "Erreur du cœur quand, dominé par concupiscences, il confond avec l'absolu du vrai et du bien qui est Dieu, des idoles, simples apparences de ces valeurs", 277 : "Je dis que le cœur aime l'être universel naturellement et soi-même naturellement, selon qu'il s'y adonne et se durcit contre l'un ou l'autre à son choix", " si la plupart des croyants ne peuvent se dispenser de justifications logiques, c'est du cœur que celles-ci reçoivent leur crédibilité dont tout notre raisonnement se réduit céder au sentiment", 556 : "La raison n'aboutit qu'à des abstractions et à une connaissance stérile", 242 : "Les preuves physiques arguant de la beauté et de l'ordre de la nature, comme le cours de la lune et des planètes, sont sujettes à caution", " La raison est simple et participe à la pensée au sens le plus général du mot intelligence. Elle est la faculté du fini car elle ne peut comprendre ce qu'est l'infini sous aucune de ses ces formes, mathématiques, physique et logique", 282 : "Sur les connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie et qu'elle y fonde son discours".
Pascal, philosophe apologétique
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Sur France Culture 1. Contexte intellectuel
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Réflexions du Miroir
Le billet "La stratégie du cœur contre celle du cerveau ?" avait déjà approché la différentiation de pratique entre émotivités et rationalités par la psychologie.
Intériorité n'est pas un espace clos, éloigné et hermétiquement fermé à la société où le social se déplace par des émotions.
La peur de faire mal vis-à-vis des autres a toujours existé. La peur de ne pas bien vivre sa vie intime est une pression privée accentuée par la peur de vieillir et de mourir est un état diffus schématisé par le narratif.
Le romantisme est alors traversé par l'incertitude sans connaître les règles et les normes de vie appliquées à une situation particulière.
"La vérité, ça n'existe pas", écrivais-je en définitive en 2020.
Elle est trop influencée par des faits extérieurs à soi. Elle existe "si je peux", "si je veux", par "ce que je ne veux pas voir", par "le mensonge", par la "science" ou par la philosophie".
Blaise Pascal est un touche-à-tout. Dans sa courte vie, il est passé par toutes ces phases, jusqu'à déclarer forfait en se référant à Dieu en fin de parcours.
La hiérarchisation des pouvoirs et des initiatives disparait alors.
Le dilemme de Pascal est survenu quand il a désiré associer sa raison pragmatique du réel avec son cœur tendre qui fait appel à des sentiments chimériques, oniriques, doctrinaux et souvent irréel.
Ses fonctions idéologiques réciproques s'opposent avec une sorte de compétition dans laquelle l'envie d'être reconnu par populisme qui compte plus sur les foules que sur les institutions.
Dieu joue alors le jeu de stabilité en court-circuitant sa rationalité et ses intérêts personnels en manipulant parfois les faibles par ses propres forces. Le défi est donc d'apprendre à gérer ses émotions tout en abordant les tâches de manière raisonnée et productive.
J'ai posé la question suivante à ChatGPT : "comment faire en même temps les choses de manière raisonnées avec emotions ?".
Et j'ai été surpris par la suite des étapes qu'il proposait :
- Avant de commencer une tâche, prendre quelques instants pour reconnaître et comprendre ses émotions pour ne pas être submergé par elles pendant que l'on fait autre chose.
- Apprendre à gérer ses émotions de manière saine et constructive par la respiration profonde, la méditation, l'exercice physique et l'expression artistique peut aider à apaiser les émotions et à rester calme.
- Déterminez ce qu'on souhaite accomplir et établir des objectifs spécifiques et réalistes pour chaque tâche en restant concentré de manière organisée.
- Identifier les tâches les plus importantes ou urgentes pour s'y concentrer en premier pour garder le cap sans être submergé par l'émotion liée à la surcharge de travail.
- Élaborer un emploi du temps réaliste incluant des périodes dédiées à la détente et au repos pour traiter ses émotions.
- Se concentrer pleinement sur la tâche à accomplir à l'instant présent en évitant les distractions, conscient de ses pensées et actions de manière plus raisonnée.
- Prendre des pauses régulières pour se détendre, se ressourcer et traiter ses émotions en maintenant un équilibre émotionnel pour faire avancer ses tâches.
- Etre gentil avec soi-même avec patience et indulgence sans se blâmer si les émotions affectent temporairement son état.
Cette manière de vivre n'existe pas vraiment dans la nature entre prédateurs et proies en étant, alternativement, soit l'un, soit l'autre.
La différence entre les hommes et les autres êtres vivants, c'est que ces derniers ne connaissent pas les croyances instinctives. Ils naissent, ont un apprentissage des parents pour se nourrir et en finale, meurent, se sentant trop faibles, laissent la place au suivant.
Pascal connaissait cet écueil de pensées chez les hommes.
Dans une union des contraires, il utilisait des solutions recherchées dans des vérités représentées dans sa jeunesse par l'optimisme du scientifique. Cherchant à vérifier ses thèses par des expériences avec le secours de personnages de haut-niveau intellectuel, il s'est rendu compte qu'il avait peut-être fait fausse route. A un âge inférieur à 40 ans, son état maladif a eu raison de lui.
"L'homme passe infiniment l'homme" et "S'il se vante, je l'abuse ; s'il s'abaisse, je le vente", écrivait-il.
Dans sa vie de grandeurs et de décadence, Dieu est venu à son secours pour mourir.
Il était aux antipodes avec l'humanisme de son temps et par là, on découvre la modernité de son oeuvre.
La plume de Thomas Gunzig faisait intervenir les figures de style de la métaphore et de l'allégorie qu'il ne faut pas confondre avec la comparaison surtout dans la politique belge
.
Et si on utilisait ces mêmes figures de style en parlant de Blaise Pascal ?
La métaphore de la vie de Pascal avec les règles de la nature qui est pour lui, partout et est tout, vient en compétition avec la circonférence qui est nulle part et qu'il faut estimer soi-même au juste prix dans la réalité des choses. Etre géocentrique et apologétique ayant pour objet d'établir, par des arguments historiques et rationnels, le fait de la révélation chrétienne, ne tient pas avec l'idée que le soleil est héliocentrique sans véritable centre dans l'Univers. C'est une allégorie en présentant une idée abstraite ou une notion difficile à représenter directement au moyen d'une image figurée. L'homme qui fait partie du néant, selon lui, ne fait rien qu'une fausse comparaison avec la nature. Il pousse ainsi les hommes à douter et à chercher là où il se trouve dans l'infini du néant.
Dans un contexte intellectuel, il introduit, paradoxalement, l'allégorie de l'existence en représentant erronément des valeurs abstraites par des images concrètes par son imagination.
Allusion
72 réactions à cet article
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« Ses recours à la Science, au positivisme et à l’existentialisme le pousse à réfuter l’athéisme. »
Pascal n’a jamais « réfuté » l’athéisme.
Son « pari » bien connu mais souvent mal compris n’est pas une démonstration mais un calcul de probabilité opportuniste :
— si je crois et que dieu n’existe pas, je ne perds rien puisqu’il n’y aurait rien après la mort dans ce cas.
— mais si je ne crois pas et que dieu existe, je serai puni pour l’éternité
— donc, j’ai intérêt à croire
— et si ça ne vient pas tout seul, il faut priaer : c’est en priant qu’on devient croyant et pas le contraire.
Il ne faut pas oublier que le jansénisme qui l’a beaucoup influencé s’en tenait strictement à la doctrine de Augustin sur la grâce conçue comme la négation de la liberté humaine, pour faire le bien et obtenir le salut.
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@Grincheux
Tout cela est dans les 5 podcasts qui se trouve dans le billet.
Ce billet est une préversion du billet de mon site.
Dans le paragraphe avec le titre Le cœur a des raisons que la raison ne connait point
Ont été ajouté ces différents points :Pascal est cartésien et anticartésien avec « le moi » qu’il met en place en s’opposant à Descartes et à « le soi ». Il ne regarde pas son semblable. Il se met à sa place. « Le moi est haïssable » dans la singularité de sa personnalité en ne se cachant pas derrière la séduction et les flatteries de l’hypocrisie dans le decorum. La métaphysique est une aporie pour Pascal. Il ne faut pas confondre psychologie et sociologie qui généralise les personnalités en pensant que tout le monde est généralisable dans un ensemble.
Le titre de ce paragraphe peut très bien est reformulé par Pascal en ces mots :
La raison a du cœur que le cœur ne connait point.
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@Réflexions du Miroir
Serait-il hors sujet de rapprocher ici votre ’leitmotiv’ : "La raison a du cœur que le cœur ne connait point.
"
de ce passage de l’Emile de JJ Rousseau (Rousseau, Émile ou De l’éducation - livre IV) ? :
« Le penchant de l’instinct est indéterminé. Un sexe est attiré vers l’autre, voilà le mouvement de la nature. Le choix, les préférences, l’attachement personnel sont l’ouvrage des lumières, des préjugés, de l’habitude ;
il faut du temps et des connaissances pour nous rendre capables d’amour, on n’aime qu’après avoir jugé, on ne préfère qu’après avoir comparé.
Ces jugements se font sans qu’on s’en aperçoive, mais ils n’en sont pas moins réels.
Le véritable amour, quoi qu’on en dise, sera toujours honoré des hommes ;
car, bien que ses emportements nous égarent, bien qu’il n’exclue pas du cœur qui le sent des qualités odieuses et même qu’il en produise, il en suppose pourtant toujours d’estimables sans lesquelles on serait hors d’état de le sentir.Ce choix qu’on met en opposition avec la raison nous vient d’elle ;
on a fait l’amour aveugle parce qu’il a de meilleurs yeux que nous, et qu’il voit des rapports que nous ne pouvons apercevoir.
Pour qui n’aurait nulle idée de mérite ni de beauté, toute femme serait également bonne, et la première venue serait toujours la plus aimable.
Loin que l’amour vienne de la nature, il est la règle et le frein de ses penchants. » -
@Arogavox,
Merci pour cette proposition d’association d’idée que je trouve intéressante. -
@Réflexions du Miroir
Vous aurez alors deviné une association, sous-entendue ici, avec le célèbre passage des pensées de Pascal, relatif à « esprit de géométrie et esprit de finesse » ...
mais je préfère alors maintenant ajouter cette citation moins connue :"C’est une maladie naturelle à l’homme de croire qu’il possède la vérité directement ; et de là vient qu’il est toujours disposé à nier tout ce qui lui est incompréhensible ; au lieu qu’en effet il ne connaît naturellement que le mensonge, et qu’il ne doit prendre pour véritables que les choses dont le contraire lui paraît faux.
"
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@Arogavox
Excellent. Je suis devenu pascalien. -
Amour / raison selon Blaise Pascal ? Peut-on trouver un passage plus explicite que celui-ci ? :
"L’on a ôté mal à propos le nom de raison à l’amour, et on les a opposés sans un bon fondement, car
l’amour et la raison n’est qu’une même chose.
C’est une précipitation de pensées qui se porte d’un côté sans bien examiner tout, mais c’est toujours une raison, et l’on ne doit et on ne peut souhaiter que ce soit autrement, car nous serions des machines très-désagréables.
N’excluons donc point la raison de l’amour, puisqu’elle en est inséparable.
Les poëtes n’ont donc pas eu raison de nous dépeindre l’amour comme un aveugle ; il faut lui ôter son bandeau, et lui rendre désormais la jouissance de ses yeux.
"
(Discours sur les passions de l’amour
)
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Pascal, Voltaire, on est gâtés aujourd’hui
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@jocelyne
Et oui, quand on n’a pas de passé, on ne doit pas espérer beaucoup pour le futur. -
Je n’ai pas lu le texte. Un véritable attrappe-mouche avec de la glu. Mes journées son remplies. J’ai beaucoup de nettoyage dans mon appartement. Mais sur Pascal, je conseille la lecture de Dany Robert-Dufour qui dans son livre : la Cité perverse parle de Pascal qu’il décrit comme étant la parfaite illustration du pervers. A méditer...
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Extrait de la Cité perverse : La crise, qui n’est pas seulement économique et financière, a mis à nu ces mécanismes pervers qui régissent aujourd’hui le fonctionnement de la Cité. S’il faut s’empresser de les révéler, c’est parce qu’il est fort possible que bientôt, en attendant une nouvelle crise de plus grande ampleur encore, tout redevienne comme avant. Entre-temps, nous aurons mesuré l’ampleur des dégâts. Nous vivons dans un univers qui a fait de l’égoïsme, de l’intérêt personnel, du self love, son principe premier. Ce principe commande désormais tous les comportements, ceux de l’« hyperbourgeoisie » ou des bandes de jeunes délinquants comme ceux des classes intermédiaires. Destructeur de l’être-ensemble et de l’être-soi, il nous conduit à vivre dans une Cité perverse. Pornographie, égotisme, contestation de toute loi, acceptation du darwinisme social, instrumentalisation de l’autre : notre monde est devenu sadien. Il célèbre désormais l’alliance d’Adam Smith et du marquis de Sade. A l’ancien ordre moral qui commandait à chacun de réprimer ses pulsions, s’est substitué un nouvel ordre incitant à les exhiber, quelles qu’en soient les conséquences. Revisitant l’histoire de la pensée, jusqu’à saint Augustin et Pascal, Dany-Robert Dufour éclaire notre parcours. Afin de mieux savoir comment sortir de ce nouveau piège (a) moral.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
’’la Cité perverse parle de Pascal qu’il décrit comme étant la parfaite illustration du pervers. A méditer...’’
— >
J’ai lu La cité perverse, je n’ai pas du tout retenu ça.
Vous êtes sûre de ne pas confondre avec Sade ?
Sade qui lui est assurément la parfaite illustration du pervers sinon du dépravé sexuel.
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@Francis, agnotologue Merci, vous me faites douter... Je devrais mettre aussi de l’ordre dans ma bibliothèque pour le retrouver et le relire. IL M’AVAIT SEMBLE qu’à côte de Sade, il critiquait le puritain Pascal. Mais peut-être que je me trompe ou l’ai lu en diagonale...
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Mais il ne fallait pas lire le texte. Vous ne savez pas qu’il y a moyen de l’écouter en pressant le bouton « Ecoutez » au-dessus de la page ?
Faites comme moi quand je n’ai pas envie de lire et fatiguer mes yeux, c’est ce que je fais.
Curieux, je médite toujours quand je ne connais pas.
Tout le monde peut juger de n’importe quoi et n’importe comment en fonction de son ego et de son environnement.
Cela ne m’étonne donc pas que quelqu’un puisse le considérer comme un pervers. -
@Réflexions du Miroir apprendre à respecter le lecteur et ses temps de respiration. Vos texte n’en seront que meilleur. Il faut savoir que quand on lit, on commence en gardant en mémopire le contenu qui sera ensuite analysé. Si le texte est trop, la mémoire des éléments du début s’efface et c’est très difficile de les rattapper. Ce qui oblige de relire une seconde fois pour avoir une vue d’ensemble et décider ce qui est essentiel de ce qui est accessoire. On ne peut commenter chaque ligne, ou paragraphe... Seriez-vous obsessionnel ??? Respectez aussi le lecture. Ce qui se concçoit bien n’a pas besoin de long développements. Mais comme vous le dites. Vous prenez le temps d’avancer une théorie en ayant déjà en tête la manière de dire exactement l’inverse. Cela fatigue le lecteur. Il n’est jamais trop tard pour s’améliorer. Mais Agora.vox semble-t-il aimee les texte long... et fatigant. Cf HAMED... Problème de constipation ??? S’arrêter à temps, marquer une pause est rafraichissant...
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J’ai aussi mes tocs. AACh, mes fautes : @Réflexions du Miroir apprendre à respecter le lecteur et ses temps de respiration. Vos textes n’en seront que meilleurs. Il faut savoir que quand on lit, on commence en gardant en mémoire le contenu qui sera ensuite analysé. Si le texte est trop, la mémoire des éléments du début s’efface et c’est très difficile de les rattapper. Ce qui oblige de relire une seconde fois pour avoir une vue d’ensemble et décider ce qui est essentiel de ce qui est accessoire. On ne peut commenter chaque ligne, ou paragraphe... Seriez-vous obsessionnel ??? Respectez aussi le lecteur. Ce qui se conçoit bien n’a pas besoin de longs développements. Mais comme vous le dites. Vous prenez le temps d’avancer une théorie en ayant déjà en tête la manière de dire exactement l’inverse. Cela fatigue le lecteur. Il n’est jamais trop tard pour s’améliorer. Mais Agora.vox semble-t-il aime les textes longs... et fatigants. Cf HAMED... Problème de constipation ??? S’arrêter à temps, marquer une pause est rafraichissant...
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Message à tous,
Voici un commentaire de l’ouvrage « La Cité perverse » trouvé à la page suivante :
https://www.babelio.com/livres/Dufour-La-cite-perverse/146086# !
« une solide analyse d’histoire de la philosophie qui démontre avec force la filiation entre Pascal, Nicole, Mandeville, Adam Smith et d’autre part Sade, auquel la plus grande partie de l’ouvrage est consacrée ; le fondement de cette parenté est repéré dans la dichotomie augustinienne entre »amor socialis« et »amor privatus« , ainsi que dans la caractérisation du fil rouge de la perversion sous forme de trois libidos : »libido sentiendi« (les sens), »libido dominandi« (l’avidité puis »main invisible« ), »libido sciendi« (le positivisme après la domination cartésienne de la nature par l’homme). »Voici un interview Dany Robert Dufour :
https://www.actu-philosophia.com/entretien-avec-dany-robert-dufour-autour-de-la/Voici le commentaire de Mélusine ou la Robe de Saphir :
« Mais sur Pascal, je conseille la lecture de Dany Robert-Dufour qui dans son livre : la Cité perverse parle de Pascal qu’il décrit comme étant la parfaite illustration du pervers. »Il va falloir quand même cesser de salir Blaise Pascal et revenir aux fondamentaux ! Blaise Pascal n’est pas un saint mais c’est un homme droit, intègre qui se sait pécheur comme tout homme. Par conséquent, Blaise Pascal se sait ne pas être à l’abri des tentations ou des erreurs. Il se surveille et se corrige autant qu’il peut. Plus que tout homme, son génie l’expose plus redoutablement à l’orgueil mais il sait demeurer humble. Ce n’est en rien un pervers.
Faisons court. La pensée augustinienne de Port-Royal est celle que l’on retrouve chez Blaise Pascal. Saint Augustin écrit un ouvrage fondamental qui se nomme la « La Cité de Dieu » et expose la triple concupiscence : concupiscence de la chair, concupiscence des yeux et orgueil de la vie. Monsieur Dany Robert-Dufour écrit un ouvrage qui se nomme « La Cité perverse ». Pour décrire notre société moderne, il aurait pu dire plus prosaïquement « La Cité du Diable » tant Dieu est absent de la vie des hommes et tant les hommes n’ont même pas conscience de leur perversion !
Mettre une filiation entre les perversions intellectuels de Mandeville, Adam Smith et Sade avec Blaise Pascal et Nicole est complétement indécent voire pervers ! Freud et Bernays sont le prolongement moderne de la perversion de Mandeville, Adam Smith et Sade. Tous ces auteurs sont completèment à l’opposé de l’esprit de Blaise Pascal et sont à milles lieux de ses préoccupations existentielles !Je n’ai pas lu l’ouvrage « La Cité perverse » mais il s’agirait de ne pas prendre les lecteurs pour des poires ! Il vaut mieux revenir aux poires de Saint Augustin pour comprendre quelque chose de Blaise Pascal, de nous mêmes, de notre époque et de l’Amour !
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@Yann Esteveny Merci, je poste un extrait : Dans les vices privés, il y a le goût de l’avidité (greed en anglais) ; le fait d’avoir toujours plus (ce que les Grecs appelaient la pléonexie). Bernard de Mandeville dit que c’est une bonne chose, puisqu’en voulant toujours plus, on produit toujours plus de richesses, et cela est bon pour tout le monde. Ce qui s’entend parfaitement dans le second sous-titre de la fable : « Soyez aussi avide, égoïste, dépensier pour votre propre plaisir que vous pourrez l’être, car ainsi vous ferez le mieux que vous puissiez faire pour la prospérité de votre nation et le bonheur de vos concitoyens ». Ce qui peut se condenser en « il faut laisser faire les égoïsmes ». En outre, il ne faut pas oublier que Bernard de Mandeville a aussi écrit un petit livre amusant qui s’appelle Vénus la Populaire, qui est rien de moins qu’une défense et illustration des maisons de joie, des maisons publiques. Tout cela en étant calviniste ! Pourquoi souhaitait-t-il les défendre ? Parce que c’est une promesse de richesse, car, si la prostitution est peut-être une faute morale pour ceux qui s’y adonnent, c’est aussi une richesse potentielle, car la prostituée, pour plaire à ses clients, va solliciter le couturier, qui devra lui faire de beaux atours, et ce couturier de pauvre qu’il était pourra devenir riche et grâce à cela pourra envoyer ses enfants à l’école. Grâce à qui ? A la prostituée.
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Message à avatar Mélusine ou la Robe de Saphir,
Le sujet est parfaitement d’actualité. Croire que voter pour des pervers permettra de construire une société saine est le problème de l’homme occidental moderne. C’est la Cité du Diable qui est construite par l’homme occidental moderne. C’est le règne de la Grande Prostituée.
Respectueusement
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@Yann Esteveny, oui, hélaas. En Belgique chez pôle emploi on demande si l’es demandeurs d’emploi sont prêts à accepter de tourner dans un film porno... Mais quelle époque... A vomir..
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
il suffit de répondre
’’’seuleument avec vous madame"
case close -
@Xenozoid
Excellent
!
Mais c’est sérieux ? La question ? -
@Pauline pas Bismutée
ils ont du demandé à mélusine
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@Pauline pas Bismutée
Jaloux
j’avais fait une réponse en forme d’humour mais l’Ai de avox a eu du mal à lire,lol le commentaire a donc gerber
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
J’ai entendu cela, en effet.
Ce n’est pas à vomir mais peut-être à en rire comme dans ce cactus -
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Salut Xeno,
Closed ?
Non, entrouvert... non, peut-être....
Avec les yeux mi-clos, qui laisse passer un peu de jour au travers des cils comme les chameaux dans le désert qui savent qu’il va y avoir une tempête de sable. -
Ce n’est pas une pensionnée qui a du plomb dans l’aile que l’on va demander si elle veut tourner dans un film porno.
A Rokko Siffredi, là oui, on demandera. -
@Réflexions du Miroir
sure,le pied dans la merde n’aide pas les lumieres,et le penis des araignées non plus,vive les chameaux
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@Xenozoid
Non, mais je suis curieux et j’ai vu cela -
Dekkers est connu pour ses opinions souvent contraires et controversées sur des sujets tels que la bestialité, avoir des enfants et faire du sport.
Comme je l’ai écrit dans un com : « si Pascal était un contemporain, on l’appellerait »le blogueur philosophe Pascal"
Par beaucoup de points, je suis devenu pascalien -
@Réflexions du Miroir
la bestialité ce sont des fables aussi....sans blog
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@Xenozoid,
Exactement. Rendez-vous dans mon prochain billet qui est en médiation et va en parler. -
Message à tous,
Article déplorable sur un authentique génie français. Agoravox est vraiment une machine à salir.
Le lecteur intéressé trouvera quelques uns de mes commentaires sur un autre article consacré à Blaise Pascal afin d’essayer d’approcher l’homme :
Alors que l’homme vulgaire de notre époque est en quête du plus grand écran, le gentilhomme d’il y a quatre siècles prenait soin de son âme. Blaise Pascal est ce gentilhomme génial et discret incompréhensible à notre époque moderne qui idolâtre les forfaitures comme celle d’Albert Einstein.
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@Yann Esteveny
Salut, oui une machine à salir..tout salir...
en salissant tout et n’importe quoi le petit homme ( petit à ses propres yeux) pense se rehausser lui même,
bien sur ça ne marche pas ainsi...bien que nous fassions cela tous, plus ou moins...
jusqu’au moment où « je » en voit la vanité donc la bêtise et cesse cela de suite de lui même, devant l’absurde..le non sens et la souffrance car c’est aussi une tentative impossible de fuir sa souffrance...etc
pour moi tout ceci est une fuite impossible de soi même..
nous croyons atteindre alors que en général nous fuyons..etc bien sur..
des rêves cauchemars nous le montrent, hélas pour que ça parle il faut aller jusqu’à bout, or la encore il y a fuite.
décidément nous n’aimons pas la vie, car là encore nous fuyons l’absolu que naître = mourir
problème ? oui il n’y a pas de fuite possible = folie, souffrance, suicide-guerre même raisons et énergies derrière, ...et tout le tintouin..
mes respects.. -
@ Message à Yann Esteveny,
Bonjour Yann.
Quand j’ai lu article déplorable sur un authentique génie français, je me suis mis à pouffer de rire. C’est vrai Agoravox est souvent une machine à salir n’importe quoi, n’importe par n’importe qui.
Le but n’est pas là mais d’essayer de salir mais d’essayer de comprendre une philosophie.
Je ne connaissais quasiment rien de Pascal à part son aspect scientifique dont je parle au départ. J’ai une formation de scientifique virée vers le numérique.
Qu’ai-je fais ?
J’ai été cherché un livre informatif sur Pascal après avoir lu le magazine du Figaro. Et j’ai conclu par l’écoute des podcasts de Radio France en 5 épisodes en chaque fois 40 minutes.
Je n’avais pas encore tout écouté avant de publier cette préversion sur Avox.
Que serait Pascal s’il vivait aujourd’hui ?
Le blogueur philosophe Pascal.
Je vais aller voir ce que vous avez écrit comme commentaires après avoir répondu aux autres commentaires.
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@Géronimo howakhan
Bonjour,
Là, j’ai plus facile à répondre.
La rencontre que Pascal a faite avec ses contemporains français comme Descartes, lui a donné l’envie de l’adapter avec ses propres arguments pour en faire une philosophie personnelle. « Le soi » de Descartes et de venue « le moi » de Pascal. La référence de la chanson de Boris Vian « Je m’aime » apparait dans un des cinq podcasts que j’ai repris dans l’article.« décidément nous n’aimons pas la vie, car là encore nous fuyons l’absolu que naître = mourir »
Si vous avez lu quelques billets précédents sour le chapeau « Réflexions du Miroir » c’est exactement ce que je combats dans la morosité d’aujourd’hui.
Ma manière d’arriver au bout, c’est l’humour sous toutes ses formes qui peut aller jusqu’à l’humour noir. -
@Géronimo howakhan excellent commentaire. Relire Laborit qui aborde ce problème de la manière dont l’individu se place devant des obstacle à franchir. Certains fuient (crise de panique anxieuse, procrastina jusqu’à ce que le problème prenne des dimensions catastrophiques). J’ai ce problème chez moi. Les deux mois qui précèdent furent une alternance de jours pluvieux et ensoleillés. Ce qui HELAAAS est idéal pour la végétation dont les mauvaises herbes. J’ai une supebe terrasse avec des carrelages roses. Malheureusment, ce début de mois de mai, des herbes ont poussé entre les carrelages. Enfer et damnation. Le karsher a démoli les joints.... Affronter le problème ou procrastiner. Primo, en prendre conscience sans dramatiser. Deuxio, prendre le temps de trouver un jardinnier et plus, pas trop cher. Sérier les problèmes est la meilleure façon de s’affronter à la tâche.. L’enfoiré a une femme qui s’occupe comme il dit de l’intérieur. N’est-ce pas épuisant pour elle ? Le maîtrise des poussières est un travail épuisant.... La fuite devant des obstacles risque alors de nous placer dans un sentiment d’impuissance et de castration très peu gérable par notre image narcissique. Le troisième âge n’est-il pas associé à celui de déchêt. Comme si l’humain se retrouvait confronté à la mauvaise mère sadique anale... ON serait tentés de fuir pour moi que cela.. Vieillir suppose beaucoup, beaucoup de courage pour se maintenir au niveau de la DIGNITE. PEu y arrive. Annick de Souzenelle est un exemple de vieillesse réussir. Je la félicite...
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Message à avatar Réflexions du Miroir,
Le procès d’intention n’entre pas dans mes intentions mais prenez garde à ce que vous écrivez ! Mettez un esprit de rigueur et de vérité dans vos écrits ! Cela serait le meilleur service que vous pourriez offrir au lecteur et le meilleur hommage que vous pourriez rendre à Blaise Pascal.
Je vous cite : « Son zèle religieux nait suite à une crise morale mystique intransigeante qui l’oblige à se retirer dans une controverse religieuse et une vie ascétique de dépouillements qui se termine en agonie. »
Evoquez-vous ici la « Nuit de feu » qui arrive tardivement dans la vie de Blaise Pascal ? Voulez-vous faire de Blaise Pascal un esprit tourmenté sombrant dans un rigorisme qui le conduit à la mort ?Je vous cite : « Ses recours à la Science, au positivisme et à l’existentialisme le pousse à réfuter l’athéisme. »
Blaise Pascal ne cherche pas à réfuter l’athéisme. Réfuter la volonté d’un homme qui ne veut pas abandonner le péché est vain. Blaise Pascal a même renié le « pari de Pascal » parce que ce n’est pas la bonne façon de faire appréhender Dieu.Je vous cite : « C’est un panthéisme mécanique et matérialiste qui le fait entrer dans un combat avec Dieu qui ne trouve l’apaisement que dans la certitude du néant face à l’immortalité de l’âme après la mort. »
Blaise Pascal n’est pas un panthéisme et il n’est pas en combat avec Dieu ! Il est en combat avec ses péchés comme beaucoup de gentilhommes de son époque.Je vous cite : « Sa vie est principalement dédiée à ses travaux scientifiques sur les probabilités, le triangle arithmétique, la géométrie projective et les calculs numériques qui ont donné encore aujourd’hui, une grande notoriété dans ces domaines. »
Les sciences occupent une place importante dans la vie de Blaise Pascal mais il n’en a pas fait la centralité de son existence. C’est Dieu et le Logos qui sont plus au centre de sa vie. Blaise Pascal sait voir ce qui est vanité.Je vous cite : « Dieu joue alors le jeu de stabilité en court-circuitant sa rationalité et ses intérêts personnels en manipulant parfois les faibles par ses propres forces. Le défi est donc d’apprendre à gérer ses émotions tout en abordant les tâches de manière raisonnée et productive. »
Je crois que vous vous égarez et je ne suis pas allé plus loin dans la lecture.En espérant que cela puisse vous aider.
Respectueusement
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@Réflexions du Miroir
Salutations, je maintiens que :" nous n’aimons pas la vie, car là encore nous fuyons l’absolu que naître = mourir »
ceci est en général non perçu au mieux.
Or cette névrose profonde et puissante est ce que donne dès lors la couleur de cette sorte de « vie », car cette névrose va etre partout, dans tous nos actes et pensées..et là je cite le clone de Richard Virenque : à l’insu de not plein gré. ou pasSi il y a une morosité qui vient de là, ce qui est forcément le cas...la combattre ne sert à rien de profond, certes cela peut amener un soulagement apparent et superficiel, agréable peut etre , ou pas etc et pouquoi pas, mais c’est peu, la question n’est pas comprise et le probleme va rester..
je n’évoquerais même pas le sujet si je ne pensais pas voir que ceci est tout prèt de l’origine ultime de notre démence personnelle et collective, avec bien sur des variantes + et — selons individus et groupes..
L’humour, oui, l’humour noir aussi peut etre intéressant...
L’humour noir ou pas noir, s’invite quasiment de lui meme sur tout sujet disons sérieux et aborder sérieusement..mes respects
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Salutations, ....3eme âge = déchet, que dire alors des enfants à la naissance et bien plus qui sont inaptes à quoique ce soit, c’est la meme logique...je la mets donc à la poubelle..rien de personnel évidemment..
Annick de Souzenelle, oui d’accord..
La pensée analytique qui bloque nos autres capacités non analytiques est tout près de l’origine du drame humain...elle sera toujourt inpate à la vie, si elle fonctionne seule, or c’est ce qu’elle a fait et fait..
Mais ceci est un effet , de quoi ?
dommage de passer à coté de la vie ainsi..dommage.. -
La pensée libérale ne se limite pas au champ économique, elle englobe l’ensemble de la société qui a subi un renversement d’ordre métaphysique à partir du tournant des années 1700. Le point de bascule est lié à l’avènement de l’égoïsme ou du self-love que Blaise Pascal s’approprie à travers la notion d’« amor sui ».
L’ouvrage retrace la genèse de l’individualisme. « Il n’y a pas de limite à ce à quoi j’ai droit ; (…) je dois absolument prouver que je suis essentiellement différent de l’autre et que celui-ci ne peut rien m’apporter ; (…) je suis toujours, réellement ou potentiellement, victime de l’autre. » (p. 49) L’Autre est perçu comme l’objet de ma propre jouissance potentielle : « L’alter ego n’est donc plus compris comme la condition de sa propre réalisation, mais comme une cause permanente d’entrave, d’insatisfaction, de complication, voire de dépossession » (pp. 48-49).
L’auteur développe l’hypothèse d’un monde sadien, c’est-à-dire un monde qui obéit à l’injonction sans cesse renouvelée de jouir. On parle alors d’une jouissance qui dépasse la dimension sexuelle pour innerver l’ensemble de la sphère sociale. « Nous sommes entrés dans un monde sans vergogne, un monde obscène » (Id.). Est obscène « ce qui ne doit pas être montré sur scène » et qui, pourtant, se retrouve exposé. L’étymologie nous donne à voir, c’est le cas de le dire, la portée pornographique de notre société puisque, dans l’ancien temps, l’exhibition de la jouissance était prohibée.
« La porno-graphie, c’est donc écrire, ou mettre en avant, ou mettre en scène, ce qui, généralement, ne s’expose pas en public. » (p. 27) La naissance du libéralisme équivaut donc à la libération des passions et des pulsions.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Cela vous arrive-t-il parfois de vous placer au 21ème siècle dans une version « Back to the futur » ?
Oui, nous sommes au 21ème siècle. Ce n’est pas ni mieux ni pire qu’avant. C’est autrement. Les jeunes de hier ne sont pas les mêmes que ceux d’aujourd’hui.
Ils pensent différemment avec toute la panoplie des instruments de communication comme le smartphone, internet & etc
Non, on n’utilise plus le tamtam pour communiquer.
Non, l’Intelligence Artificielle que j’appelle toujours en fin d’article pour voir et constater ce qu’elle a dans le ventre.
Pourquoi ne venez-vous pas écrire un billet sur le monde sadien puisque vous semblez être dans les cordes de celle qui en est capable ?
« Obéir aux injonctions » serait un bon titre avec un préambule qui parle de pornographie.
Il y a beaucoup de cinéma dont j’ai parlé dans ce billet Le cinéma d’antan« qui pourrait vous aider.
Que pensez-vous que la libération des passions et des pulsions soient plus importante aujourd’hui que hier dans votre jeunesse ou c’est le puritanisme qui revient au galop avec le »mariage pour tous" tellement Barjotivée ? -
Pascal était surtout un puritain et cela jusqu’à l’obsession...
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Tout à fait. En fait il a connu une autre époque ce que l’on connait aujourd’hui en Iran. -
Bon j’ai lu l’article qui ENFIN, est court et respecte donc ainsi le lecteur qui n’est pas englué dans des textes sans fin. Il se fait que l’auteur a vu mon appartement. Qui est du style artiste. Donc beaucoup d’objets. Que faire pour affronter ce défi. Le conseil de Chat GPT est très juste. Consacrer une heure chaque jour à nettoyer parfaitement une zone de 3 m2 carrés. Et à chaque jour suffit sa peine. Ne pas angoisser en pensent anxieusment à l’avenir. Je pense à ces personnes ne Blegique qui ont reçu des factures énergétique de 15 000 euros et mêm d’un million. Est-on contraint au suicide si on ne sait pas payer. Si je pense à cela on est foutu... Je crains moi-même ma facture en fin d’année. Comme un couperet, une castration... Dois-je demander mon euthanasie si je ne peux faire face ? J’apprends que Celine Dion paie 40 000 euros par mois pour son traitement. Elle peut se le permettre. Mais que fera n’importe quel quidam ??? Qui peut payer d’un coup 15 000 euros. Un généreux donateur a offert à un couple qui avait un enfant et un deuxième en route, la somme de 15 000. Mais où en sommes-nous arrivés ???? C’est le cri dans le célèbre tableau de Munch. Doit-on se préparer à l’euthanisie. Mon coup de gueule du jour... Pour bien vivre, un pensionné doit avoir au minimum 200 000 euros devant lui. DeVrat-on dès lors achever les vieux. En envoyant la facture à ENGIE ??????
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Je confirme. Vous êtes une artiste. Je ne connais pas vraiment vos dons de psy, mais j’ai pu constater que du côté artiste, tout y est.
Par certains points, vous êtes différente de mon épouse, par d’autres vous lui ressemblez. Nos peintures artistiques ne sont pas les vôtres, ça c’est sûr.
Tout est nickel chez moi jusqu’à l’absolutisme.
Entre le moment où j’ai commencé à écrire et quand j’ai terminé, j’ai muté du passé au présent sans même m’en rendre compte.
Je suis sûr qu’il y a une foule de personnes qui sont nées et d’autres qui sont morts dans cet espace-temps.
Et oui, il y a ceux qui n’ont pas le sou et d’autres qui en ont trop.
Vous souvenez-vous de mon billet « Woke de là » ?
Si on ne parvient pas à épargner pendans la vie active et qu’on espère retrouver le pouvoir d’achat d’avant avec la pension de retraite, je peux vous dire que cela va chier sans poussant très fort au risque d’avoir des hémorroïdes.
Engie, s’en fout complètement.
Vous pouvez payer par carte de crédit mais comme dit Cyranno, à la fin de l’envoi, je touche.... -
Bon j’ai lu l’article qui ENFIN, est court et respecte donc ainsi le lecteur qui n’est pas englué dans des textes sans fin. Il se fait que l’auteur a vu mon appartement. Qui est du style artiste. Donc beaucoup d’objets. Que faire pour affronter ce défi. Le conseil de Chat GPT est très juste. Consacrer une heure chaque jour à nettoyer parfaitement une zone de 3 m carrés. Et à chaque jour suffit sa peine. Ne pas angoisser en pensant anxieusement à l’avenir. Je pense à ces personnes en Belgique qui ont reçu des factures énergétique de 15 000 euros et même d’un million. Est-on contraint au suicide si on ne sait pas payer ? Si je pense à cela on est foutu... Je crains moi-même ma facture en fin d’année. Comme un couperet, une castration... Dois-je demander mon euthanasie si je ne peux faire face ? J’apprends que Celine Dion paie 40 000 euros par mois pour son traitement. Elle peut se le permettre. Mais que fera n’importe quel quidam ??? Qui peut payer d’un coup 15 000 euros. Un généreux donateur a offert à un couple qui avait un enfant et un deuxième en route, la somme de 15 000. Mais où en sommes-nous arrivés ???? C’est le cri dans le célèbre tableau de Munch. Doit-on se préparer à l’euthanisie. Mon coup de gueule du jour... Pour bien vivre, un pensionné doit avoir au minimum 200 000 euros devant lui. DeVrat-on dès lors achever les vieux. En envoyant la facture à ENGIE ??????
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Je suppose que c’est une répétition du commentaire précédent.
Je ne réppepppepette pas depuis le début. -
Cette année, c’est l’invasion des insectes et des abeilles... on a envie de tout abandonner et de procrastiner. Car la tâche ressemble à celle de Sysiphe et en plus celà coûte cher. J’ai acheté un appareil sensé tuer les insectes. Ceal ne fonctionne pas. J’ai juste trouvé une espèce de cafard dans la cuvette..
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Personnellement, je n’ai pas acheté un appareil pour les insectes.
J’ai acheté une batterie extérieure pour prolonger mon utilisation extérieure de mon laptop qui consomme beaucoup d’énergie à cause de son écran, de ses connections internet et autres. -
J’aimerais écrire un article sur la fixation au stade anal de notre société en faisant référence au film de Pasolini : Salo ou les 120 jours... mais comme d’hab, l’effort ne servira à rien. Donc j’ai profité de l’article pour donner mon avis..
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
je croyais que vous aviez du ménage à faire
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@Grincheux trois lessives et nettoyer ma cuisine. Stop. Maintenant, je peux écrire. Mais j’aimerais que les commentateurs me disent comment faire quand on a 15 000 euros de facture énergétique à payer. Cela peut sembler dérisoire, mais c’est du réel.... Comment peut-on en arriver à avoir 15 000 à payer ? Quand trouverais-je encore le temps de peindre. Car peindre, cela salit..... A Bruxelles, les rue sont jonchées de détritus des sacs orange. Voilà le résultat des dernières lubies écologiques. Limiter le passage à une seule fois par semaine. C’est de la folie.. Désolé, mais j’avais besoin d’exprimer mon coup de gueule car il résume ce que pensent de nombreuses personnes qui sont acculées..
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Bonjour, vous habitez un château ? -
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
C’est tout à fait votre droit. Il n’y a pas de trollers chez moi.
Tout est bon pour meubler le temps et l’espace.
Attention, il y a une formule a respecter entre l’un Et l’autre ; Si on consomme trop de temps, on épuise l’espace et si on consomme trop d’espace, c’est le temps qui en pâtit
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@Grincheux
« écrire un article sur la fixation au stade anal de notre société en faisant référence au film de Pasolini : Salo ou les 120 jours.. »
En fait, il y a moyen avec un balais dans les mains.
Cela inspire un bâton dans les mains. C’est dur. On peut s’envoler avec...
Il y en a même qui écrivent avec une fumette dans la bouche en pensant à autre chose...
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De loin mon immeuble ressemble à un paquebot. Immeuble Grande classe. L’enfoiré est venu deux fois chez moi en sonnant un W.E. Cela devait être dit...
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Ah ben effectivement cette information est primordiale !
J’attends les commentaires de l’enfoiré sur cette entrevue. -
@chantecler
Mais ils sont toujours là. Présents.
Ils sont seulement changés de pseudo en l’espace 18 ans.
De l’enfoiré, il est passé à Eriofne pour qu’à sa 15ème année, il est arrivé avec un nom inventé et une adresse d’Alfred Lusion.... Ce qui devient un diminutif de Allusion en parlant comme un I.A. 1.0.
Il faut évoluer dans la vie. sinon on s’encroute sur des illusions. -
Le coeur relève du stade oral (émotion, relations autres) et la raison du stade anal... Jung avait rêvé qu’il déféquait sur une église. Manière de couper avec sa famille protestante..
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Depuis que je vous connais, j’aime de plus en plus Jung.
Lui ne connait pas de destin. IL ne connait que des hasards de rencontre.
Il y en a qui entrent dans le cycle des rencontres et il en a qui en sortent.
C’est tout à fait naturel. -
Une personne équilibrée est capable de jouer les deux partitions. La névrose obsessionnelle (rationnelle, fixée au stade anal, collectionnite) et la névrose hystérique (orale, sexuel et relationnelle).
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Peut-être mais pas en même temps.
Je viens de lire le livre « J’ai dû rêver trop fort » de Michel Bussi.
J’ai accroché une ou deux phrases de ce livre à la fin de mon billet sur mon site : « »Le moindre chagrin d’amour fait plus souffrir que la pire des catastrophes. Le monde peut bien s’arrêter de tourner, la terre se réchauffer de dix degrés, rien ne compte d’autre que la vitesse à laquelle bat notre cœur. [..] Le cerveau affolé, déboussolé, traduit les mots en simultané" -
Bonjour à tous,
Je reviens de ma promenade quotidienne de 2 heures.
Je vais maintenant, déjeuner et je vais tenter de répondre à tout le monde.
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@ toute à l’heure, (chez nous on dit « à tout de suite »
Je prends une pause-café « au soleil » comme chante Jennifer.
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2. De Pascal à Sade : filiation du pervers puritainLe parcours est le suivant : de saint Augustin au Ve siècle, repris par Pascal au XVIIe autour des notions d’Amor Dei/amor sui dont il tire le fil des trois concupiscences : la passion de la connaissance, celle des sens et celle de la domination (libido sciendi, sentiendi, et dominandi) ; au XVIIIe siècle, les théories économiques d’Adam Smith et sa « main invisible », puis les écrits du « divin Marquis » de Sade ; jusqu’à bien plus récemment Lacan et avant lui Freud. À cela s’ajoutent quelques figures secondaires qui néanmoins ont apporté leur pierre à l’édifice : Pierre Nicole, Pierre Bayle et Bernard de Mandeville.
La proposition pornographique de Pascal se résume ainsi : tirer un ordre de la concupiscence, c’est-à-dire réformer le monde en s’appuyant sur l’amour-propre. Quant à Pierre Nicole, il propose un « amour-propre éclairé ». Sa proposition est audacieuse, voire impensable avant lui : il stipule « la séparation de l’éthique chrétienne de l’individu tournée vers la sainteté et de la vertu civique dans la société. Ce qui donne une proposition qui s’énonce ainsi : il n’y a pas besoin que les individus soient vertueux pour que la société le soit, vertueuse » (p. 115). Après lui, son disciple Pierre Bayle défend l’idée qu’une société athée peut être vertueuse, car « ce qui compte, ce n’est pas ce qu’exhibent les individus en matière de vertus, c’est le plan caché de Dieu à leur égard qui va jusqu’à l’utilisation des vices privés – et notamment l’amour-propre – pour satisfaire le souverain bien, la vertu publique » (p. 127).
Le calviniste hollandais d’origine française, Bernard de Mandeville, illustre cette métamorphose du pacte social à travers une fable intitulée « La fable des abeilles ». La maxime la plus éloquente de son allégorie est programmatique : les vices privés font la vertu publique, et permettraient d’accéder à la richesse. En somme, Pascal réhabilite la passion de la connaissance, Nicole et Bayle réhabilitent la passion de la domination et Mandeville s’occupe de la passion des sens et de la chair pour ouvrir grand la porte à Sade. Pour ce dernier, enfin, une société ne peut être vertueuse que si les individus ne le sont pas.
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La psychanalyste Janine Chasseguet Smirgel dans son excellent livre sur la créativite explique comment Sade fut le penseur et précurseur de l’univers concentrationnaire. Appelé annus Mundi. Ou comment dégrader un humain progressivment en lui autant toute forme d’identité jusqu’à l’amener à l’étape finale : les fours crématoires qui paraît-il sentaient le cochon brûlé à des kilomètre à la ronde..
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Dans les Pensées, Blaise Pascal, écrit : « C’est le Cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce qu’est la foi, Dieu sensible au Cœur, non à la raison. »
Pour les modernes, le Cœur se trouve réduit à ne plus désigner que le centre de l’affectivité, alors que pour les Anciens, il était regardé comme le siège de l’intelligence, non pas de cette faculté tout individuelle qu’est la raison (La « Smriti » des doctrines hindoues : connaissance discursive et proprement humaine, « lumière » réfléchie, car indirecte et tout extérieure, correspondant symboliquement à la lune), mais de l’Intelligence universelle dans ses rapports avec l’être humain qu’elle pénètre par l’intérieur, puisqu’elle réside ainsi en son centre même, et qu’elle illumine de son rayonnement (La « Shruti » des doctrines hindoues : fruit de l’inspiration directe, connaissance intuitive et supra-humaine, « lumière » directe correspondant symboliquement au soleil).
« Le Cœur est fait pour s’accorder, dit Jacqueline Kelen (dans « Le temps de la Bonté »), la raison pour distinguer et séparer. »
Le discernement du Cœur (apprendre « par le Cœur » et non « par cœur ») permet de séparer la paille et le grain, l’esprit de la lettre. C’est cette faculté de l’âme qui donne le sens des « causes premières ».
Felix qui potuit rerum cognoscere causas ! : Heureux celui qui peut connaître les causes premières des choses !
Le Cœur est le transformateur principal du Feu divin. Il est le chemin qui mène de l’homme à « Dieu ».-
Les vies secrète de nos aliments par le biophysicien Bill François dans le livre « Le plus grand menu du monde »
L’alimentation a influencé nos sociétés.
La domestication du blé pour notre civilisation occidentale que l’on peut stocker et qui a donné naissance aux notions de propriété privée et d’impôt.
Le manioc domestiqué par les Amérindiens se cultivant toute l’année n’a pas généré la propriété privée
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