Bibracte ! Chalon-sur-Saône : sa tour antique, sa cathédrale. Il faut arrêter de mentir aux Français !
A Madame Rachida Dati, ministre de la Culture,
Député de ma circonscription, Monsieur Louis Margueritte vous a adressé, récemment, un dossier argumenté prouvant que le site éduen de Bibracte ne s'est jamais trouvé au mont Beuvray mais sur la position fortifiée de Mont-Saint-Vincent, proche de la ville de Chalon-sur-Saône et de sa tour antique, dite de Taisey.
Par lettre en date du 5 septembre 2024, votre Cheffe du bureau du Cabinet m'a répondu dans les termes encourageants suivants : "Vous avez fait part à Madame Rachida Dati, ministre de la Culture, de la correspondance que vous avez adressée au directeur du journal de Saône-et-Loire, concernant un litige au sein de la société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône... Soyez assuré que la ministre a pris connaissance de votre courrier et de la découverte des deux médaillons anciens que vous mentionnez avec la plus grande attention et vous en remercie. Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées". Signé : Florence Barrès.
L'erreur de localisation du site de Bibracte restera probablement dans la mémoire de l'Histoire comme le plus grand scandale archéologique de tous les temps... un scandale qui, pourtant, perdure malgré des redécouvertes de plus en plus nombreuses qui en prouvent l'absurdité, telle que cette carte ancienne que le ministère semble avoir oubliée dans ses cartons d'archives.
Et même, François Mitterrand, ancien président de la République, m'a remercié de l'avoir alerté, d'où sa mise au point dans un article du Monde, publié peu de temps avant sa mort.
Le 15/5/1995, il accorde au Monde une interview (édition du 29 août), dans laquelle il met en exergue l'importance de l'Histoire, véritable culture de l'homme politique, mais il rejette sur l'historien la responsabilité de l'interprétation... étonnant testament.
Autres preuves de nature archéologique difficilemen réfutables, deux médaillons polémiques sculptés sur marbre.
Sur l'un, la forteresse qui, sur la hauteur de Taisey, protégeait la ville de Chalon, en contrebas, est menacée d'apocalypse.
Menacé à droite par le feu de Dieu, l'empereur gaulois Postumus s'est réfugié dans son bois de saules. Non seulement il n'arrive pas à grimper à l'arbre généalogique des anciens rois d'Israël - ma thèse - mais ce n'est que par le serpent maudit qu'il est arrivé à se relier au rejet davidique resurgi en Gaule. Reconnaissable à sa barbe et à son corps d'Hercule, ses jambes sont animalisées par le péché. A ses pieds, le chien fidèle des chapiteaux extérieurs de sa cathédrale recule devant la colère de Dieu.
Sur le horst de Mont-Saint-Vincent, le César de Postumus, Victorinus, cherche, lui aussi, à se raccrocher à l'arbre davidique royal. En vain, car la branche casse. Petit hercule que son ambition écartèle sur un Mont-Saint-Vincent/Bibracte/Augustodunum dont les deux hauteurs se séparent, il en perd son pantalon. Ces deux hauteurs, c'est le haricot de Mont-Saint-Vincent sur lequel se tient Bibracte dans les chapiteaux éduens.
Sur l'autre médaillon, suivant la tradition, les vierges d'Israël dansent dans le temple mais c'est une danse lubrique. Contrôle de virginité et feu perpétuel, balayeuse en vue, le symbole est clair. La forme rectangulaire des colonnes, l'entablement caractéristique des chapiteaux centraux, la forme de la voûte, tout cela se retrouve dans les nefs latérales de l'actuelle cathédrale de Chalon... une cathédrale de Chalon qu'au IVème siècle, le rhéteur Eumène qualifie de plus beau temple de l'univers et que la carte de Peutinger indique sur la rive gauche de la Thalie.
Incroyable aveuglement, on continue à faire des trous pour faire des trous dans les bois du Morvan, je cite : Il reste encore à Bibracte du travail pour des générations d’archéologues, un temps long nécessaire pour arriver à comprendre totalement les mécanismes de développement de la ville antique, à discerner son organisation et à mesurer le rythme et l'impact de l'intensification des contacts avec Rome et la Méditerranée. Un temps long qui permet aussi aux étudiants en archéologie protohistorique de toute l’Europe de se former sur les chantiers de Bibracte et de bâtir l’archéologie de demain.
L'Etat et la Région subventionnent, le contribuable paye, les délinquants s'acharnent sur le château versaillais et sur la tour antique que j'ai voulu sauver de la ruine. Je suis écoeuré.
Emile Mourey, 92 ans.
Fondateur de la cathédrale, l'empereur gaulois Victorinus y est honoré dans un chapiteau en tant qu'empereur et druide. Il porte sur la tête la couronnne impériale et au cou l'étole des grands prêtres juifs. Son fils qui, le même jour, lui succéda et fut assassiné, figure à son côté.
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