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Accueil du site > Tribune Libre > Aimions-nous suffisamment pour dépasser ces moments de désamours intérieurs (...)

Aimions-nous suffisamment pour dépasser ces moments de désamours intérieurs qui sont naturels et nous appellent à les « transcender » ?

 Dans toute situation d’existence, il arrive parfois à l’être d’être confronté à de graves problèmes qui peuvent être particulièrement stressants, occasionnant dans la durée des souffrances intérieures indicibles. Et ces problèmes peuvent être n’importe quoi, les causes sont légion. Un risque de perdre son emploi ; au sein de son travail ça ne marche pas bien avec les collègues ou avec la direction ; avec son épouse, le courant ne passe pas très bien ; une angoisse concernant un problème de santé ; des relations filiales difficiles ; un père se sentant abandonné, ou l’inverse un fils ne se sentant pas aimé. Enfin bref, il existe un grand nombre de causes qui peuvent être mises sur le compte de ce vide intérieur.
 

Que l’on ressent parfois très fort au point que l’on devienne déprimé, triste, ou renfrogné voire même agressif. Cela peut se traduire par une fuite en arrière, avec un refus de dialoguer, d’aller vers l’autre parce quelque chose en nous nous se ferme à l’autre ; on est prisonnier de notre soi, qui peut se traduire par une fuite en avant ; on devient grincheux, prêt à se disputer, à trouver le moindre prétexte pour s’en prendre à l’autre.
 

En fait cela ne tourne pas rond en nous. ? Pourquoi ? Pour comprendre, j’ai pris un texte que j’ai trouvé sur Internet. Je cite certains passages.

 « Je ressens un grand vide en moi », « Je me sens seul même quand je suis accompagné », « Je me sens seul même si j’ai tout et qu’il ne me manque rien », « Je me sens incomplet même si j’ai une personne merveilleuse à mes côtés ». Ce genre de phrases vous dit-il quelque chose ?

Il est probable que ce sentiment de malheur et d’insatisfaction vous soit familier. C’est un vide émotionnel, une émotion complexe qui nous poursuit toute notre vie et qui nous fait nous sentir seuls, et incompris.

La possibilité de nous sentir vides est quelque chose qui nous terrorise et qui nous bloque. C’est assez logique, car il n’y a pas de douleur plus pénétrante que celle provoquée par une confrontation directe avec notre réalité émotionnelle.

Cela nous pousse à nous poser des questions émotionnellement difficiles, telles que : « Si j’ai tout, que puis-je demander de plus ? A quoi puis-je aspirer si mon partenaire est déjà parfait ? Combien d’amis supplémentaires dois-je avoir pour ne pas me sentir seul ? »

Votre partenaire peut être parfait et merveilleux, mais la relation que vous avez avec lui peut ne pas vous rendre heureux. Cette désillusion et cette douleur vous indiquent que vous devez changer quelque chose. Si vous ne voulez plus vous sentir mal, vous devez commencer dès maintenant. Vous pouvez avoir l’impression de tout avoir, mais vous ne vous imaginez peut-être pas très bien tout ce qui se trouve à votre portée.

Il est possible que vous soyez entouré de gens, mais qu’ils ne soient pas bons pour vous, ou que vous ayez besoin de changer d’air.

Le deuxième passage que je cite : « Que se cache-t-il derrière le vide émotionnel ?

Le vide émotionnel cache l’esclavage, l’espoir, la tristesse, et le besoin d’affection et de liberté émotionnelle.

Ce sentiment se présente à nous de manière assez cruelle, masqué sous les traits de sentiments que nous ressentons, de doutes que nous avons, d’un épuisement général qui nous abat et d’un manque de passion qui nous tourmente.

Mais pourquoi se produit-il ? Pourquoi le vide nous frappe un grand coup sur la tête et nous épuise ainsi ?

La réponse est très simple : parce que nous ne nous connaissons pas bien. Vous êtes-vous déjà arrêté pour vous dire que le plus important est la façon dont vous vous sentez, l’endroit où vous souhaitez arriver et ce que vous devez faire pour y parvenir ?

L’important n’est pas ce qui se passe dans notre vie, mais qui nous sommes et comment nous souhaitons la vivre.

En sachant cela, on se rend compte qu’il vaut mieux arrêter de penser que nous sommes des personnes intéressantes, belles, sympathiques, et très sociables, mais plutôt que nous devons avoir une poignée de rêves pour survivre. » 

Le troisième et quatrième passage : « Quand notre Moi s’effondre, le vide émotionnel survient. Tout se convertit alors en étiquettes simplistes, en rustines qui recouvrent à peine nos blessures, et en bandeaux qui nous empêchent de voir.

Comment ne plus ressentir ce vide intérieur ?

Le vide émotionnel est épuisant et insupportable, car il nous rappelle à chaque fois que nous ne sommes pas parvenus à notre but, nous laissant plein de désespoir et de désolation.

Vous pouvez essayer de le combler en mangeant à l’excès, en cherchant le grand amour, en buvant de l’alcool, en vous épuisant à la salle de sport ou en remplissant votre agenda.

Cependant, vous continuerez à souffrir de ce sentiment de « j’ai besoin de quelque chose mais je ne sais pas ce que c’est. »

Sans aucun doute, le vide détermine votre vie et votre bien-être, permettant l’équilibre global de l’architecture qui comprend tous nos sentiments.

De fait, cette déconnexion qui se produit entre le système limbique et le système préfrontal est la même que celle qui survient chez les personnes atteintes de dépression.

La lutte contre ce vide n’est pas facile. Il nous donne l’impression que toutes les émotions et les sensations les plus négatives qui existent se sont liguées contre nous pour en finir avec notre personne.

Cependant, nous pouvons toujours décider de ce que nous faisons de notre vie.

Nous avons le pouvoir de définir ce qui nous inquiète et de lutter contre, ou bien de continuer à être une barque à la dérive, plongée dans un océan de douleur et d’incertitudes.

Nous devons tous plonger à l’intérieur de nous-mêmes, et tenter de trouver ce qui provoque cette sensation de vide. » (1)
 

 Tout ce qui est dit dans ces passages compte dans la vie humaine et ce qui est dit en conclusion ouvre une voie pure pour nous connaître : « Il n’existe pas de formule magique ou de remèdes infaillibles. La solution se trouve en chacun de nous, et tout repose sur le fait de parvenir sur les rives de la vérité. Le changement est une porte qui ne peut s’ouvrir que de l’intérieur. »
 

 Précisément tout vient de notre intérieur que nous ne connaissons pas bien. Si le psychologue parle ainsi, c’est tout à fait normal puisque cela relève des enseignements des sciences psychologiques qu’il a eues et de l’expérience des patients qu’il a suivis ; donc un vaste domaine qui ne répond pas à tout mais reste ouvert au progrès, à la libération de l’être de ses doutes et son mal-être.
 

Cependant, sur un autre plan, il existe une « métaphysique de soi » qui englobe tous les phénomènes psychiques et ce qu’elle engendre entre autres le « vide intérieur » que nous connaissons mal, ou même pas du tout.
 

Et c’est parce que nous ne comprenons pas, que nous ne savons pas ce « vide intérieur », nous ne faisons que l’attribuer à telle ou telle cause ; tout compte fait, ce vide intérieur est tout à fait normal puisqu’il ne vient pas de l’homme en tant qu’agent, en tant que véhicule de la pensée, mais de ce qu’il y a de plus profond en lui qu’il ne comprend que par ce que lui secrète la pensée sur cet état affectif.
 

Pour comprendre, parlons du « plein affectif ». D’où vient-il ? D’une réussite cela va de soi. Et quelle qu’elle soit la réussite. Dans les études, quand on avance dans son métier, en affection chez soi, en amour, etc. Donc d’une réussite qui vient de ce qu’on a fait pour mériter ce « plein affectif ». Il arrive qu’un homme, une femme, un jeune, qui réussissent dans leurs études, dans leur travail, etc., mais ne sont pas heureux. Donc même une réussite dans la vie sociale peut être relativisée. On peut être heureux sans l’être vraiment.
 

Par conséquent, les bons moments et les moins bons moments surtout lorsqu’ils sont indéfinissables – une personne qui a tout mais n’est pas comblée – relèvent d’un processus existentiel tout à fait normal. Cependant, ce processus doit être assimilé dans le sens qu’il est passager, ne pouvant engendrer une dépression qui risque d’attenter à la santé de la personne. Évidemment c’est trop facile de prévenir mais on ne montre pas la voie de sortie. Et c’est ce qui est complexe dans la compréhension du « vide intérieur ».
 

Précisément la « métaphysique de soi » peut aider fortement, mais pour cela il faut se comprendre que l’être humain quand bien même il est une unité psychique, il demeure que le soubassement qui fait lui n’est pas si simple et surtout qu’il est difficile à saisir. Et c’est quoi ce soubassement ? C’est tout simplement sa pensée et aussi l’essence qui secrète en lui la pensée. Et tout vient de sa pensée. Souvent philosophes et psychologues scindent le mental du psychisme.
 

Le mental est considéré comme une « représentations de tous types (images, sons, langage), le vécu (sentiments, états d’âme), des activités (croire, vouloir, espérer), en tant qu’ils sont conscients et perçus. Le mental a un caractère factuel, il est perçu empiriquement par chacun, sous forme du pensé ou de l’éprouvé. Quant au psychisme, au sens moderne du terme, il ne désigne ni l'âme, ni l'esprit. Il vient de la psychanalyse freudienne qui a tenté de trouver une détermination aux conduites humaines relationnelles et en particulier à leurs aspects pathologiques. Le psychisme, tout en intégrant le fonctionnement cognitif, y associe des aspects neurobiologiques (pulsionnels) et des influences sociales. C'est donc une entité complexe qui n'est pas homogène et, de ce fait, difficile à cerner. » (2)

Évidemment, ce ne sont là que des hypothèses conduisant à une définition subjective. Quand bien même elle se voudrait être scientifique, il demeure que le mental comme le psychisme sont indissociables. Ils ont pour sens et support la pensée, et c’est l’essence dans la « métaphysique de soi » qui secrète la pensée.
 

Dès lors l’être humain, depuis sa naissance, est confronté à son existence. Du stade du nourrisson au stade enfant, sa conscience à travers sa pensée qu’il ne sent pas mais toujours active sans qu’il le sache s’auto-construit. Est-ce lui qui se construit ? Ou est-ce qu’il « devient » selon un processus biologique inscrit dans ses gènes ? Et encore même dans le processus génétique, une science relativement récente n’explique pas l’essence de l’existence qui est tributaire de l’essence de corps-pensée. Donc un soma biologique nourri par une pensée « humanisante ». C’est la pensée et ses propriétés uniques dans la biosphère qui lui donne le sens qu’il est, i.e. un être humain.
 

Par conséquent, tout ce qui fait l’être humain depuis sa naissance à l’âge adulte et ce qui suit son devenir relève de sa pensée et bien entendu dans le contexte, du lieu ou des lieux de l’existence où cet être va évoluer, se développer. Donc, l’être humain relève d’un développement qui va se faire indépendamment de son choix et, quand bien même il aurait à choisir son existence, elle sera toujours dépendante de sa pensée qui l’orientera en fonction des possibilités que lui offre sa destinée.
 

Et ce point est très important pour comprendre son soi. Si l’être humain mentalement ne se scinde pas en lui-même qu’il est à la fois corps et pensée, il ne pourra pas se comprendre en profondeur. S’il reste l’être humain qu’il est sans se questionner sur son essence, il restera simplement l’être humain qu’il est à la merci de ses pensées quand bien même ses pensées relèveraient toujours de comportements normaux qu’il aurait intégrés en soi. Ainsi l’homme est un être tout à fait sociable, de personnalité structurée par les us et coutumes mais subissant les aléas de l’existence.
 

De là, les difficultés que les êtres humains rencontrent dans leur vie affective. On est simplement structurée pour être ce qu’on est. On fait un peu ce qu’on fait les autres. On a beau être instruit, très instruit, on se trouve prisonnier de notre être pensant que nous ignorons dans un certain sens. En clair, notre être pensant ne nous parle pas, et nous ne cherchons pas à « converser » avec lui. Bien sûr, cela ne vient pas à l’esprit que nous sommes deux dans un. Un corps et une pensée qui est tout ; elle renferme toutes les possibilités qu’offre ce qui est en elle ; intelligence, raison, sentiment, intention, volonté, instinct, réservoir d’affection, etc., tout est en elle.
 

 Cependant, « c’est la pensée qui pense en nous qui nous mène » et nous croyons que c’est nous qui nous menons. Oui, cette croyance est vraie, réelle, puisque c’est la pensée qui nous la donne, qui nous le permet. Nous croyons être acteur de notre existence, de notre destinée, nous croyons penser notre avenir, nous croyons faire notre avenir, nous croyons réussir, mais en réalité, c’est notre corps comme il est venu à la naissance, la pensée qui a été sans cesse son guide, dans le contexte de la vie qui a été sienne qu’il est devenu ce qu’il est devenu, qu’il est devenu ce qu’il devait devenir. Et tout est en rapport à sa destinée.
 

Nous ne cherchons pas à comprendre, par exemple, pourquoi, de temps à autre, ce vide intérieur nous prend, il nous bloque et nous rend indifférent sans prise sur notre existence. Pour certains qui dépriment cela peut être très négatif, tellement négatif que le sens d’exister pourrait n’avoir plus de sens. Évidemment, les cas extrêmes qui vont au suicide ne signifient que ces êtres, en cherchant à se comprendre, vont quand même au suicide. Cela signifie simplement que telle était leur conscience ; ils ne voulaient pas vivre ; il n’y avait pas de remède pour leurs existences ; les forces étaient tellement contraires que c’était écrit dans leur destinée.
 

Nous sommes, en réalité, des êtres qui passent, mais en passant nous existons. Et c’est cela qui compte, l’existence est une richesse, et nous n’avons pas le droit de ne pas respecter cette richesse. Tout est en nous, la question serait alors : « Aimions-nous suffisamment pour dépasser ces moments de désamours intérieurs qui sont naturels et nous appellent à les « transcender » ? Et à respecter ce pourquoi nous sommes. »
 

Medjdoub Hamed
Chercheur
 

Note :
 

1. Nos pensées « Je ressens un grand vide intérieur », le 18 août 2015
https://nospensees.fr/ressens-grand-vide-interieur/

2. « Le psychisme humain », par Patrick Juignet . Le 16 juin 2015. Mis à jour : 12 octobre 2018
https://philosciences.com/philosophie-et-psychopathologie/33-psychopathologie-generale/148-psychisme


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4 réactions à cet article    



    • jjwaDal jjwaDal 1er août 12:39

      Mon cadre d’analyse part de la supposition gratuite que le corps est le véhicule de la pensée. Il se détaille dans le postulat que nous sommes équipés en base de trois cerveaux (quatre ?) interconnectés issus de l’évolution animale sur période longue. Le premier génère/gère les pulsions qui pour les animaux les plus primitifs suffisent à interagir avec l’environnement et se reproduire. Le second gère la relation avec les semblables et les prédateurs, les interactions avec le vivant. Le dernier est à l’origine de la pensée conceptuelle et semble plutôt récent.
      Le premier pour des raisons chronologique (il a dû gérer « la boutique » seul pendant des dizaines de millions d’années) fonctionne avec un minimum de concertation. Le second gère les émotions mais aussi les relations avec le premier (encore pour des raisons chronologiques de cohabitation sur longue période), le troisième essaie de gérer les deux premiers en sachant qu’il utilise un langage largement étranger à celui des deux premiers.
      De nombreuses situations vécues ont étayé cette vision du fonctionnement cérébral. Par ex quand j’ai voulu arrêter le tabac il y a 24 ans, j’avais toutes les raisons logiques de le faire, j’étais furieux d’être devenu dépendant du tabac et je continuai à fumer car « j’aimais ça ».
      Mon cerveau pulsionnel dont le rôle est de me faire rechercher le plaisir et me contenter avait trouvé un bon moyen de le faire et ne voulait pas le lâcher. Il était manifestement sourd à mes émotions comme aux arguments logiques à l’origine de ma décision.
      Le résultat final ne pouvait résulter d’une concertation entre entités ayant des objectifs radicalement différents et irréconciliables, mais uniquement d’un rapport de force violent. Les arguments logiques étant le plus souvent les moins efficaces, j’ai dû utiliser mes émotions pour passer en force, un peu fonctionner en dictateur aussi avec ma pensée conceptuelle.
      Le fonctionnement basique du cerveau aide à comprendre par ex « la roue des désirs », ce sentiment d’incomplétude, cette démangeaison de « vouloir être aimé » (crucial dans la petite enfance, discutable à l’âge adulte), voire même le sentiment de solitude.
      Je vis sur une planète où une espèce raciste au possible, nombriliste et suprémaciste, trouve normal d’applaudir frénétiquement un dirigeant tuant en masse femmes et enfants, de manger des bouts de cadavres d’animaux sans raison valable et d’accaparer tous les espaces disponibles, incarnant le plus grand facteur écocide historiquement connu après les impacts majeurs et autres catastrophes naturelles.
      Il est donc naturel que je me sente « un peu seul » dans cet asile et je ne vois aucune raison de chercher à combattre ce sentiment bien naturel.
      Même si la pensée conceptuelle peut devenir un bourreau si elle oublie que les délibérations cérébrales sont celles d’un parlement avec des factions ayant des intérêts divergents à débattre et résoudre, c’est malgré tout une béquille indispensable pour tenir debout sans trop de soucis et essayer de comprendre un peu le monde qui nous entoure et notre place.
      Dans « Les Dieux eux-même », Isaac Asimov avait fait une métaphore savoureuse de la façon dont je vois le fonctionnement de mon propre cerveau.


      • LeMerou 1er août 17:34

        @Hamed..

        Bon.

        J’ai relevé :

        « j’ai besoin de quelque chose mais je ne sais pas ce que c’est ».

        Il est évident qu’une personne qui donne du « sens » à sa vie, un but atteignable aussi, n’a pas ce genre de questionnement existentiel. Une vie simple, peut être un accomplissement extraordinaire.

        Mais dans une société aujourd’hui ou « le sens à sa vie » passe un peu beaucoup par ce que l’autre pense de soi, cela génère une certaine faiblesse en attendant de savoir. On fini par ne plus voir qui l’on est mais ce que les autres pensent et les « réseaux sociaux » en sont un vecteurs puissants. Vivre le présent intensément n’existe plus beaucoup du moins dans certaines société.

        « Quand notre Moi s’effondre, le vide émotionnel survient ».

        Diable, grande question que le « Moi » intérieur. Nombre de thérapeutes se sont penchés sur la question, des entreprises maintenant vous propose moyennant quelques deniers de le trouver.

        Je ne pense pas qu’un ouvrier après son harassante journée de travail se pose la question de sont Moi intérieur.

        C’est peut être barbare comme réponse mais le « Moi » intérieur n’est qu’un concept nullement prouvé, sauf dans les salons feutrés. Il est clair selon moi et je peux me tromper, qu’une partie sociale de la population à la recherche d’elle même, devenue fortement « émotive », réagissant à l’affect plus qu’à la rationalité est devenue « fragile », cherchant à tout prix des concepts leur permettant d’exister ou de donner sens à leur vie.

        Le « Moi intérieur » étant ce que l’autre voit, associé à « l’émotivité » associée, la chute peut être vertigineuse. 

        Toutefois, il clair que la vie peut être cruelle, très cruelle, ceux qui s’en sortent n’ont pas ce souci du « Moi intérieur ».


        • Hamed 1er août 19:30

          @LeMerou

          Ce que vous dîtes est très juste. Les êtres ne se pensent pas, ils pensent seulement leur existence. Idem pour le moi intérieur qui n’est en fait qu’une représentation psychologique de soi, qui n’est pas accessible sinon par un effort de l’esprit dans le mental de l’être.

          Il est évident qu’il n’est pas donné à tous de se penser ; ce que je dis dans cette analyse est que l’être, quel qu’il soit, confronté à lui-même, qu’il lui arrive de sentir un vide intérieur, suite à des conflits ou simplement à la solitude, comme je le dis à tous, de porter un regard sur lui-même, sur eux-mêmes.

          Et c’est ce que j’ai écris, à la fin :

          "Nous ne cherchons pas à comprendre, par exemple, pourquoi, de temps à autre, ce vide intérieur nous prend, il nous bloque et nous rend indifférent sans prise sur notre existence. Pour certains qui dépriment cela peut être très négatif, tellement négatif que le sens d’exister pourrait n’avoir plus de sens. Évidemment, les cas extrêmes qui vont au suicide ne signifient que ces êtres, en cherchant à se comprendre, vont quand même au suicide. Cela signifie simplement que telle était leur conscience ; ils ne voulaient pas vivre ; il n’y avait pas de remède pour leurs existences ; les forces étaient tellement contraires que c’était écrit dans leur destinée.« 

          Et c’est aussi pourquoi mon texte s’adresse surtout à ces êtres qui peuvent souffrir intérieurement sans réellement sentir cette souffrance sinon vivent dans l’indifférence de leur existence. Et le titre est parlant :

           »Aimions-nous suffisamment pour dépasser ces moments de désamours intérieurs qui sont naturels et nous appellent à les « transcender » ?"

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