A M. le Président de la République... Bibracte ? Gergovie ?
Monsieur le Président,
Alésia à Alise-Sainte-Reine, oui ! Bibracte au mont Beuvray, Non !...Incroyable ! Oubliées dans les archives de la Bibliothèque Nationale, deux cartes anciennes situent indiscutablement l'oppidum éduen de Bibracte, en Bourgogne, à Mont-Saint-Viincent... première preuve.
Ancien officier de carrière sorti de la prestigieuse Ecole de Saint-Cyr, mon diplôme vaudrait-il moins que celui d'un professeur, fut-il de faculté ? Bibracte, c'est la forteresse de Mont-Saint-Vincent. Cela fait 40 ans que j'alerte, arguments à l'appui : responsables politiques et culturels, presse locale et nationale... plus de 500 articles sur le site internet Agoravox... sept ouvrages auto-édités à mes frais... Certes, les témoignages "écrits" de soutien ne m'ont pas manqué : une carte de François Mitterrand auquel j'avais envoyé un de mes ouvrages, des ministres tels que Jacques Toubon, ancien ministre de la Culture, Claudie Haigneré, ministre de la recherche, des philosophes tels que Luc Ferry, et autres importantes personnalités... Rien n'y a fait. Comme me l'a écrit le Directeur de mon journal local, les lecteurs ne comprendraient pas un tel revirement, sous-entendu : après tous les articles publiés pour faire la promotion du site morvandiau du mont Beuvray... et c'est probablement le raisonnement des autres média. Les soutiens que m'ont apportés les commentateurs d'Agoravox n'ont pas suffi, ni les cartes anciennes situant Bibracte à Mont-Saint-Vincent signalées par Rinbeau, ni la stèle de Chypre signalée par Antenor nommant les deux colonies payant tribut aux rois assyriens : Carthage et Nuria e, laquelle ne peut être que Chalon-sur-Saône... deuxième preuve ; ni les évidences de constructions phéniciennes en dur, bien avant l'arrivée des Romains, telle que la tour de Taisey qui domine la ville de Chalon, troisième preuve. Aujourd'hui, à 90 ans, le froid, la maladie, l'âge, l'aveuglement des ministres et des élus, maires, députés etc... tout cela s'ajoute.
Dans mon raisonnement de militaire, une logique incontournable et prouvée des débuts de notre Histoire nationale.
Par Secherbernard, Wikipédia, 16 août 2012, je cite ; : Le peuplement de l'Europe par l'homme moderne est caractérisé par trois... en provenance du Proche-Orient, entre 9 000 et 5000 ans... fin de citation. La Gaule s'inscrit dans cette histoire qu'enrichit le développement récent de la cartographie chromosomique des populations actuelles. A cela s'ajoute l'histoire tumultueuse relativement bien connue d'un Proche Orient et de ses migrations vers une Gaule peu peuplée au climat qui se réchauffe. S'imaginer que notre pays n'aurait pas connu une forte immigration venue du Proche Orient est d'un total aveuglement... et, en effet, que nous dit la stèle de Chypre ?...Que la puissance assyrienne se projetait en Afrique par Gibraltar, mais aussi et de même, en Europe par Nuria e, une Nuria qu'Hécatée de Millet, au VI ème siècle avant JC, situe à l'extrémité du grand couloir de pénétration fluvial Rhône/Saône... ll s'agit de la ville portuaire de Chalon-sur-Saône, qu'il qualifie de ville des Celtes... quatrième preuve. Bien évidemment, ce ne sont pas les Assyriens qui se sont expatriés mais leurs turbulents assujettis, Chaldéens, Cananéens, bref des immigrants venus de Phénicie, Tyr étant le port phénicien par excellence. Dès lors s'explique et se comprend le rôle qu'a joué pour la Gaule la matrice redistributrice chalonnaise par fondation de colonies... celtes autrement dit kaldaï, chaldéennes alias phéniciennes, autrement dit gauloises. Une Nuria e que les migrants pouvaient également atteindre en remontant le cours du Danube, en passant ensuite par la trouée des lacs suisses.
Alésia ? C'est le nom de l'île de Chypre au temps des voies de l'étain : Alashiya,. Elle a donné son nom à certaines de ses stations : Alise-Sainte-Reine, Aluze, mais aussi à un Chalon-sur-Saône que Diodore de Sicile qualifie de métropole de la Celtique.
Cinquième preuve : Voyez la carte dite de Peutinger, oeuvre de l'emperur Julien alors qu'il était en garnison à Vienne (+363). Elle ne peut s'expliquer que si la vignette Aug-dunum désigne un Mont-Saint-Vincent/Bibracte rebaptisé Augustodunum, la montagne dédiée au dieu auguste du ciel, laquelle surveille la voie Agrippa, de Lyon à Chalon.
Sixième preuve : Chassey-le-camp, position militaire sur un rocher rocailleux infertile qui ne s'explique que parce qu'il s'y trouvait un poste "sentinelle" qui gardait l'entrée d'un pagus pratiquant l'élevage et la culture, au centre duquel trônait un horst rocheux aux qualités défensives exceptionnelles : Mont-Saint-Vincent/Bibracte. Les relèves pouvant se faire depuis Chalon.
Septième preuve : la forme en courbe du Mont-Saint-Vincent, forme de lion couché, souvenir du coup de massue que lui a donné Héraklès sur le flanc, lors de sa course errante ; l'ovale de l'oppidum qui reproduit l'enceinte de la ville antique de Troie, et un type de construction semblable.
Huitième preuve : l'ange au glaive de Perrecy-les-Forges. Dressé sur le horst de Mont-Saint-Vincent, forme de lion couché, il invite la population à venir se réfugier derrière son bouclier. Faisant pendant, l'ange à la lance dressé sur la colline de Gergovie, incarnation du dragon tout droit sorti des volcans.
Neuvième preuve : la statuette d'une déesse couronnée retrouvée sur le site, visible au musée chalonnais ; ses deux seins évoquent la richesse "copiossissimo" de l'oppidum que confirme César : Bibracte, oppido Hoeduorum longe maximo et copiossissimo, de beaucoup le plus grand et le plus riche oppidum des Eduens (César De bello Gallico 123).
Dixième preuve : le tracé au sol des forteresses de l'antique Nazareth/Sephoris et de la tour de Taisey qui prouve que leurs fondateurs s'inspiraient de la même interprétation astrologique du ciel.
Onzième preuve : le fait que les comtes de Chalon aient conservé le dispositif d'origine : le château dit de Taisey à Chalon, le château de Mont-Saint-Vincent...Bibracte !
Confrontée à ces onze preuves, l'archéologie du mont Beuvray est en pleine contradiction :
Je cite : l’installation sur cette montagne (mont Beuvray) défie apparemment toute logique si l’on se réfère aux conditions topographiques et climatiques pour une agglomération qui se veut urbaine" (Vincent Guichard, Revue Gallia 55, 1-140, p. 9).
Un bassin en pierre qui témoignerait d'une technique de la pierre taillée introduite en Gaule par les Romains, alors que sa forme évoque le sacrifice druidique du tympan de Perrecy-les-Forges.
Les fondations d'une villa romaine alors qu'il s'agit de celles d'un temple juif... etc...
Une alliance cananéenne entre Bibracte et Gergovie...
Mon interprétation d'un dessin du XIV ème siècle
Au Vème siècle avant J.C., Hérodote écrit qu'au-delà des colonnes d'Hercule - donc, en abordant la Gaule par la côte atlantique après avoir franchi le détroit de Gibraltar -, on trouve les Kinèsioi, qui sont, à l'Occident, le dernier peuple d'Europe. Tout de suite après eux - donc à l'est - se trouvent les Celtes (de Bibracte/Mont-Saint-Vincent et de Chalon/Nuria). Or Kinèsioï est un mot très proche de Kinneret, première capitale et plus ancienne ville du pays de Canaan située à l’extrémité sud du lac de Galilée. Déduction/hypothèse : une colonie cananéenne en Auvergne, à Gergovie au Crest, à quelques kilomètres au sud de Clermont... Une colonie cananéenne (celte) en Bourgogne, à Mont-Saint Vincent/Bibracte et Chalon... Deux cités avec forteresses qui dominent une Gaule naissante... bien avant l'arrivée des Romains.
Puis une rivalité (je résume)
Eduens, maîtres de la Saône, Arvernes, maîtres de la Loire, le Mont Beuvray est aux Arvernes : Gorgobina, la petite Gergovie. Les Eduens attaquent le mont Beuvray. Ils sont battus par les Arvernes et les Germains appelés en renfort. C'est la bataille de Magetobriga, le Magobrigum des chartes médiévales, que cite César et qu'évoque Cicéron... Magetobriga, le grand pont sur l'Arroux, au pied du mont Beuvray.
Battus, les Eduens font appel aux Helvètes et aux Boïens. César intervient et les bat au pied de la colline de Sanvignes. Nous sommes en 58 avant J.C.. César installe les Boïens vaincus au mont Beuvray et les place sous l'autorité des Eduens. L'autorité des Eduens s'étend jusqu'à la Loire... fondation boïenne de Bourbon-Lancy...
En 298, Constance-Chlore-César siège dans son palais d'Augustodunum/Mont-Saint-Vincent, ancienne Bibracte, dans le cadre de la nouvelle cité double Bibracte/Autun. Il a ramené de ses campagnes de nombreux prisonniers. Il fait construire l'actuelle cathédrale d'Autun pour faire la promotion à l'empire de son fils : le futur empereur Constantin... né en 272, âgé de 26 ans. C'est l'accomplissement de la prophétie de Jacques de l'an -4 annonçant la venue d'un "Sauveur"... terrestre. D'une tour de Taisey aux fenêtres grandes ouvertes à celle de Bourbon-Lancy aux fenêtres encore fermées (que celui qui est intelligent comprenne !), sous le ciel éduen, assis sur les genoux de sa mère Hélène, le futur empereur Constantin reçoit l'hommage des rois mages, accomplissant la prophétie. Sur un autre chapiteau, naissance du futur sauveur ; Constance Chlore n'y est pour rien, assis sur la tour de Taisey, il dormait.
Dans le bas-relef de son église du Sacré-coeur, le peuple boïen se souvient de son arrivée en Gaule. Il est accueilli par Bibracte (migrants, certes, mais appellés). Revêtu des symboles du christ annoncé : signe des deux doigts dressés, jambe levée de l'animal, le "Premier" des Boïens s'avance en tête, suivi des notables et du peuple, jusqu'aux pieds des deux pyramides d'Autun dont il ne reste aujourd'hui qu'une ruine...
Emile Mourey, Chalon-sur-Saône, le 1er Novembre 2022. Extraits en partie de mes ouvrages, pseudonyme Jean. Croquis, photos E. Mourey et principalement de Wikipédia (droits d'auteur ?).
9 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON