Derrière son ironie décapante et son cynisme volontairement simplificateur, Normand a raison :notre prospérité (provisoire)a été possible surtout grâce au pétrole que nos pratiques ont rendu bon marché ,comme le démontre bien Eric Laurent dans « La face cachée du pétrole ».
De plus nos sociétés ,du fait de notre dépendance pétrolière et des habitudes prises, auront beaucoup plus de difficultés à s’adapter à l’après-pétrole que les peuples restés encore proches des cultures vivrières traditionnelles. L’Afrique sera sans doute le Continent qui pourra nous apprendre beaucoup...