( suite et fin de mon message antérieur )
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2)- POUR LIBÉRER LA FRANCE, IL FAUT TIRER LES
CONSÉQUENCES DE LA LOI DES
55%
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Pour libérer la France de l’empire euro-atlantiste qui l’a asservie sous couvert de « construction européenne », il faut absolument rassembler une majorité de Français.
Or, il va de soi que cette majorité de Français se trouvera d’abord et principalement – même si ce n’est pas de façon exclusive - chez les 55% d’entre eux qui ont voté Non au référendum de 2005 sur la Constitution européenne.
Or tous les sondages post-électoraux indiquent que, sur ces 55% de Français ayant voté Non à la Constitution européenne, environ 30 à 32% étaient constitués d’électeurs de gauche et 23 à 25% d’électeurs de droite.
Dès lors, l’alternative qui s’offre aux Français est d’une simplicité aveuglante
- soit ils continuent à se ranger dans un camp (à droite ou à gauche) et alors ils n’arriveront JAMAIS à faire sortir la France de l’Union européenne. Car, à droite comme à gauche, le parti majoritaire (UMP ou PS) a été pris en main par des responsables européistes
- soit ils acceptent de se rassembler, de façon toute provisoire s’entend, dans un mouvement politique qui les fédère sur leur point commun, qui est de faire sortir la France de l’Union européenne pour que les Français récupèrent leur liberté de choix, leur république et leur démocratie. Tel est exactement l’objet de l’UPR.
Notre position révèle ainsi le gouffre politique et conceptuel qui nous sépare, là encore, des partis politiques « souverainistes » ou « eurocritiques » de droite ou de gauche dont j’ai déjà largement parlé plus haut.
Ainsi
Le FN aura beau clamer qu’il veut « rassembler les Français », il ne
dépassera jamais son score maximal d’environ 15%, comme l’ont attesté les 27
années écoulées depuis son lancement médiatique par François Mitterrand en
1983. De même DLR de M. Dupont-Aignan ou le MPF de M. de Villiers, qui
développent l’un et l’autre des discours à la droite de la droite, ne
draineront jamais un nombre significatif de voix de gauche, tout comme, de
l’autre côté, le NPA de M. Besancenot, LO de Mme Laguiller, le POI de M.
Schivardi, le PCF de M. Laurent ou le Parti de Gauche de M. Mélenchon ne
draineront pas de voix de droite. Ils ne le souhaitent d’ailleurs par puisque
M. Mélenchon, par exemple, affirme continuellement se battre pour une
« gauche unie ».
Ainsi donc, tous ces partis invoquent rituellement leur volonté de
rassembler les Français - chacun pour ce qui le concerne - mais ils sont tous
dans l’incapacité absolue de pouvoir le faire pour de bon, justement du
fait des positions et des rhétoriques qui sont les leurs depuis des années.
Même si leurs dirigeants respectifs nient officiellement cette vérité, le fait
est néanmoins avéré et ils le savent mieux que quiconque.
Pour parvenir à ce rassemblement, très difficile
à réaliser, au-dessus du clivage droite-gauche, il ne suffit pas de claironner
que l’on veut rassembler les Français, il faut s’en donner concrètement les
moyens, jour après jour.
C’est pourquoi, depuis la création de l’UPR, nous avons veillé à ne jamais
publier des « programmes », prendre des positions publiques ou
diffuser un texte ou une vidéo qui soit susceptible de heurter ou de blesser
les convictions de nos compatriotes, qu’ils soient de droite, du centre ou de
gauche, qu’ils soient chrétiens, musulmans, juifs ou athées, qu’ils soient
hommes ou femmes, pauvres ou riches, âgés ou jeunes, diplômés ou autodidactes,
etc.
Conformément d’ailleurs à notre Charte fondatrice, nous refusons d’adopter
un programme trop marqué à droite ou trop marqué à gauche, nous écartons les
polémiques qui divisent et nous nous focalisons sur ce qui fait le plus grand
dénominateur commun des Français : rendre à la France sa liberté.
Une fois que cela sera fait, et que la France aura récupéré la plénitude de sa
démocratie et de sa république, l’UPR aura cessé son rôle historique la France
retrouvera tout naturellement son clivage droite-gauche. Comme en 1946. Car
ce qui a fait suite à l’Appel du 18 juin 1940, c’est la Libération de 1944 puis
la démission de Charles de Gaulle de toute fonction publique en janvier
1946.
Ce sera ensuite aux Français, redevenus libres, de fixer à chaque échéance électorale nationale, le « programme » politique, économique et social qu’ils entendent se fixer pour la durée d’un mandat.
Ecométa, même si cette idée qui est la nôtre vous semble extravagante, elle porte un nom : la DÉMOCRATIE.
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3)- JE PR ÉSENTERAI PERSONNELLEMENT UN PROGRAMME PLUS PR ÉCIS EN TEMPS UTILE EN VUE DES ÉCH ÉANCES DE 2012
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Tous les points précédents étant clairement à l’esprit de nos adhérents et
sympathisants, je précise cependant que l’UPR présentera un programme plus
détaillé le moment venu, pour répondre à certaines interrogations légitimes,
notamment en termes de calendrier des actions menées et sur certains grands
choix engageant notre avenir.
Cette présentation sera faite au cours d’une grande réunion publique à cet
effet. Tous nos adhérents et sympathisants en seront dûment informés à
l’avance, de même que les inscrits de notre page facebook, et de même que tous
les lecteurs de notre site Internet.
Il ne nous a pas semblé nécessaire de révéler ce programme plus détaillé trop
tôt car des éléments extraits de nos analyses ont déjà fait l’objet de reprise
ou de plagiat par des responsables politiques, qui non seulement se les
approprient indûment mais, pire encore, les utilisent ensuite à des fins
exactement contraires à celles poursuivies par l’UPR. La réédition de
semblables manoeuvres tortueuses sera d’autant moins aisée que l’UPR sera
largement connue.
Au passage, permettez-moi de remarquer que nul ne sait quels seront les
programmes des autres partis et candidats à la future élection présidentielle
et que nul ne semble d’ailleurs y porter la moindre attention !
L’impatience de ceux qui nous demandent notre programme est donc en définitive
plutôt flatteuse. Elle prouve que, de façon plus ou moins consciente, ceux qui
nous découvrent ressentent instinctivement que l’UPR est un mouvement
RÉELLEMENT différent des autres, et éprouvent de ce fait un intérêt décuplé
pour ses propositions programmatiques.
Je peux en tout cas assurer que ce programme, très novateur, sera dans la
ligne exacte de l’UPR. À savoir qu’il se situera au-dessus du clivage
droite-gauche, qu’il se limitera bien entendu à quelques grandes orientations
essentielles, et que tous ceux qui ont d’ores et déjà fait confiance à notre
mouvement ne regretteront pas de l’avoir fait, bien au contraire.
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Je remercie l’attention de mes lecteurs et je les convie, même si le rappel de ces liens offusque Ecométa :
François ASSELINEAU
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