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Emile Mourey Emile Mourey 2 mars 2010 16:20

@ Son Ôguste Insanité BADGURU Ier

Je ne conteste pas votre explication concernant l’origine d’Héraclès ; Antenor est mieux informé que moi sur la question et il pourra mieux débattre avec vous. Qu’Héraclès ait illustré la progression de la société agricole, cela semble logique mais pacifiquement, j’en doute. Sa représentation est le plus souvent celle du guerrier combattant. Son rapprochement avec Melqart le rattache au monde phénicien de Tyr, par récupération peut-être... http://books.google.com/books?id=tdPwhNHB3Z4C&pg=PA66&lpg=PA66&dq=annales+de+tyr&source=bl&ots=OPXX93E-yW&sig=7hlfn4zad9Kyi4UK3PT9GNzieXE&hl=fr&ei=W4h0S-bUCsfK4gaRj4yZCg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CAkQ6AEwAA#v=onepage&q=h%C3%A9racl%C3%A8s&f=false.

Je ne conteste pas la progression de la révolution néolithique agricole (que je connais assez peu), dans le sens est-ouest, soit par voie de terre, soit par voie maritime. C’est à partir des environs du Xème siècle que se pose le problème avec l’apparition en Gaule des oppidum fortifiés. Qui a édifié en pays éduen l’oppidum ovale de Mont-Saint-Vincent que j’identifie à la citadelle de Bibracte ? Cet ovale, nous le retrouvons dans l’oppidum antique de Samarie. Qui a édifié à l’autre extrémité du horst ce temple toujours debout qui ressemble tellement à la description que la Bible donne du temple de Salomon ? Qui a sculpté ces lions de chapiteaux du Mont-Saint-Vincent ou ces fleurs de lotus/nénuphar du Crest ? Lions et fleurs de lotus qui décorent le tombeau d’Ahiram. Tout cela nous renvoie au monde phénicien. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec les textes de Diodore de Sicile et autres qui témoignent d’une alliance fondatrice entre un Héraclès itinérant et une population autochtone.

Certes, l’existence d’une classe noble à cheval qui domine et règne sur une population agricole qui remonte au néolithique pose la question de son origine. Que les cavaliers thraces soient à l’origine de cette longue marche, votre argumentation va dans ce sens. Mais, du côté de la Saône, beaucoup d’éléments permettent de penser que notre région a connu, avant l’âge du fer, un important développement à l’Age du Bronze et qu’elle n’a pas attendu les cavaliers thraces pour monter à cheval. Je cite : « ... sans doute beaucoup plus que la plupart d’entre eux, la Saône a livré, depuis un siècle et demi, un mombre considérable d’armes de l’Age du Bronze...(L. Bonnamour, archéologue responsable des fouilles de la Saône). Et encore...  »Le cheval de Solutré, qui vivait il y a 20 000 ans dans le bassin de la Saône, est censé être l’ancêtre direct du cheval Ardennais selon les études réalisées sur ses ossements et de nombreuses autres races l’auraient pour ancêtre. Difficile de penser que personne n’ait songé à le monter dans les temps anciens, même à cru.

Quelle est l’origine étymologique du mot cheval, cabalus, qui a donné son nom à Cabillo, Chalon, ville éduenne ?


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