Pour celles et ceux qui ne commenceraient que maintenant à avoir des doutes quant à la volonté de la part des gouvernements de détruire la souveraineté de la France (évident depuis Pompidou pourtant), précisons ceci :
Le début des années 1970 sera le début d’une grande dérégulation financière. Alors surviendra la captation des réserves monétaires des pays tiers, c’est-à-dire les pays dits « alliés », les membres de l’U.E., etc., véritables « colonies » financières. On comprend alors, en partie, le pourquoi de la mise en place, en France, de la loi du 3 janvier 1973, dite « loi Pompidou-Giscard-Rothschild » (et aggravée depuis par l’article 123 du TFUE, Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne), qui modifie les statuts de la Banque de France et donne le coup d’envoi d’une dette qui augmentera incessamment et vampirisera toutes les richesses nationales produites.
Mais la France n’est nullement un cas isolé. Les dettes de tous les Etats, aidées par la conjuration de toutes les élites économiques (« sous influence ») des différentes nations, sont devenues des océans impossibles à écluser et les nations sont ficelées au bon vouloir d’institutions financières privées, de plus en plus arrogantes et gourmandes.
À ce propos, rappelons que dans un entretien accordé en 1970 à la revue française « Entreprise », ancêtre de la revue « L’Expansion », Edmond de Rothschild déclarait : « Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! » (n°775 du 18/07/1970, p.64).
Ainsi, le véritable pouvoir auxquelles sont soumises les populations, maintenues dans la naïveté et l’inconscience, est économique : il appartient aux principaux détenteurs de capitaux de la planète ; lesquels ont tant et si bien œuvrés depuis des centaines d’années qu’ils sont devenus propriétaires directs et/ou indirects de la majeure partie des actifs tangibles de ce monde.
Le véritable pouvoir aujourd’hui n’est donc pas à rechercher dans l’apparence des arcanes politiques, il se cache derrière l’anonymat des capitaux et dans les paradis fiscaux.
Aussi, dans la plupart des pays du monde, l’État actuel est « l’État profond », c’est-à-dire une réelle ploutocratie, apatride et supranationale, cachée derrière une démocratie, véritable coquille vide. Cette étape, qui a souvent pris le chemin indirect et sournois du contrôle bancaire, utilise, parfois, lorsque c’est nécessaire, des méthodes plus musclées. La stratégie de la tension, les opérations ou attentats « sous faux drapeau », et la récente création et prolifération d’armées de proxy, formées de mercenaires, sont certaines des manifestations modernes de force employées par les « puissances d’argent » pour faire disparaître les États indépendants.
Rappelons que dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains, sont, par construction, les pires ennemis des « puissances d’argent ». C’est ainsi que la prise du contrôle étatique par l’oligarchie n’a, historiquement, fait l’économie d’aucun coup d’État, permanent ou non.
Depuis le XVIIIème siècle, toutes les révolutions de couleur, de fleur ou autre nom jovial, sont une émanation de cette première tactique, consistant, pour les oligarchies (locales ou coalisées), à s’emparer des institutions étatiques des différents pays du monde.
La seconde étape consistant en la collaboration des élites économiques des différents pays.
Aussi, depuis le début du XXème siècle, Les USA, la France et leurs alliés ne sont plus gouvernés par ce qu’on appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont, depuis Oliver Cromwell, leur quartier général à Londres dans cet ensemble d’intérêts complexes qu’on désigne d’un mot symbolique : la « City », véritable « Citadelle » de la Finance Internationale.
NB : Le « dérapage » de Gaël Giraud (Normalien, Directeur de recherche au CNRS, récompensé par le Cercle des économistes, ancien chef économiste à l’Agence Française de Développement, écrivain, etc.) lors d’une interview donnée à la chaîne « Thinkerview » le 23/10/2022, à propos d’Emmanuel Macron :
« L’arrivée d’Emmanuel Macron à Rothschild a été décisive pour lui. Il a été pris sous la coupe de David de Rothschild, l’ancien Pdg de cette banque, qui, si je comprends bien, en 1981, a perdu sa banque à cause de la nationalisation de Rothschild.
« David de Rothschild est un homme tout à fait honorable qui a une revanche à prendre sur les nationalisations de 1981 et qui, lui, a un grand projet eschatologique qui vise la fin des temps, qui est la privatisation absolue du monde, et la médiocrisation de l’Etat, de manière à ce qu’un traumatisme comme les nationalisations de 1981 ne soient plus possibles.
« C’est mon point de vue sur une information qui circule à Paris.
« Emmanuel Macron est le porte flamme de David de Rothschild ; il est un petit peu comme les « enfants soldats » du Congo, c’est-à-dire les enfants qui sont capables de tout. Les « enfants soldats » du Congo sont les enfants à qui, la première chose qu’on leur demande c’est d’aller tuer leurs parents, pour être sur qu’ils ont brûlé tous les vaisseaux et qu’ils sont prêt à tout.
« D’une certaine manière, la personne « Emmanuel Macron » sur laquelle on est très très focalisée, n’est pas très intéressante : c’est un garçon qui exécute un programme qui lui est dicté par d’autres, notamment David de Rothschild, et ce programme c’est la privatisation du monde et la destruction de l’Etat social. »
Conséquences pour G. Giraud : Massacré pendant 48h par tous les médias aux ordres, accusé de complotisme, d’antisémitisme et de plagiats, Gaël Giraud finira par expliquer qu’il avait « dérapé » et que ça n’était pas ce qu’il voulait dire...
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