Ce qu’il nous manque c’est de la volonté et de l’audace...
Ce qui manque peut-être le plus c’est la mise à distance d’une réalité imposée et vécue comme inéluctable.
Ce que vous décrivez en matière de bombardement audio-visuel constitue aussi, malgré son pouvoir anxiogène, une sorte de terra congnita, ou zone de confort dans laquelle on arrive bon gré mal gré à se fabriquer une réalité d’autant moins inconfortable que les éléments dramatiques qui la composent sont minorés par la distance, qu’elle soit géograpĥique, sociale ou sociologique.
Dans qu’on trouve dans cette réalité imposée assez d’éléments rassurants par leur permanence et leur répétition, pas de raison de sortir du cocon mental et de la soumission à un ordre perçu comme immuable.