Il a un profil psychologique un peu particulier mais ressemble sur bien des points à la plupart des préfets de région européenne qui se prennent pour des chefs d’Etat en sachant bien que la souveraineté de leur pays est de l’histoire ancienne.
Comme pour tous les autres il n’est pas plus à ce poste pour améliorer la vie de ses compatriotes, que pour défendre les intérêts d’un Etat disparu, mais bien pour jouer le rôle d’assassin économique afin de conditionner un peu plus la politique interne aux besoins de la finance et de l’industrie.
Il nous laissera des moments forts comme le jour où il demanda sous le regard amusé des journalistes et ébahi du commanditaire de la destruction du gazoduc « Nordstream 2 » « Joe ? J’ai eu l’émirat du Qatar au téléphone, ils n’ont pas de gaz supplémentaire à nous vendre, on fait quoi ?... » où le jour où Vladimir Poutine le reçu au bout d’une table de 6m de long, en disant long sur la chaude camaraderie et l’esprit de confiance mutuelle entre la direction russe et le personnage.
J’ai bien aimé aussi une déclaration ancienne où il déplorait qu’on ait encore recours à des archaïsmes comme l’élection pour le porter au pouvoir. Implicitement il semblait regretter le bon temps de la royauté et le dérisoire élément d’incertitude entraîné par le passage par les urnes.
Si ses employeurs (pas nous bien sûr) n’étaient pas contents de ses services, il n’aurait jamais été réélu.