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Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 13:01

@Xenozoid

Mais qu’est qu’un « parasite » ? Etes vous certain d’avoir assimilé la « définition » ? Vous avez récolté 2 étoiles avec votre réaction. Vous allez donc nous expliquer votre compréhension de ce qu’est un « parasite ». 

La parasitisme est un « interaction biologique » entre deux organismes. Et vous, Xenozoid, vous venez écrire : « le moustique n’est pas le parasite, il le transmet ». Le moustique « transmet », par conséquent, une « interaction biologique » ? 

C’est trop simple écrivez-vous ? Je pense que vous n’avez surtout pas compris.
Le parasitisme n’est donc pas « une molécule » ou un « être vivant » mais désigne l’action qui se produit entre deux êtres, l’un vivant au détriment de l’autre et étant nuisible à sa santé.

Pour ma part, je vous livre ceci : 

Qu’est-ce qu’un parasite ?

Rien de commun entre un pou, un phlébotome et du gui, et pourtant, les trois partagent un trait de caractère pas toujours apprécié. Ce sont des parasites, c’est-à-dire qu’ils se développent sur le dos des autres. Pas seulement sur leur dos d’ailleurs !

Ainsi, le parasitisme est une interaction biologique qui s’installe entre deux ou plusieurs organismes vivants, mais ici, l’un des partenaires vit totalement aux dépens de l’autre.

Par exemple, le pou du corps humain se nourrit du sang qu’il y puise, mais n’apporte rien en retour. On compare souvent le parasitisme à son contraire, la symbiose mutualiste qui est une relation où chacun tire un avantage de l’interaction. C’est le cas des champignons mycorhizogènes qui colonisent les racines de plantes. Ils tirent du sol de l’eau et des nutriments utiles à la plante, qu’elle peine à extraire elle-même. En retour, celle-ci leur apporte des molécules carbonées (sucres, lipides) issues de la photosynthèse.

On compare aussi le parasitisme au commensalisme qui est une relation bénéfique pour«  l’invité  », qui mange à la même table que son hôte, sans lui nuire. Le rémora, par exemple, est un poisson qui se fixe sur la peau des requins ou des tortues. Outre la protection qu’il reçoit d’un plus gros animal que lui, il profite des restes de ses repas et mange des petits poissons qui tournent autour de son hôte.

Rôle pathogène des phlébotomes

En France, les phlébotomes ont un rôle pathogène (indirect) majeur en tant que vecteurs deLeishmania infantumchez le chien (ou d’autres mammifères).

Leur rôle pathogène direct est plus limité. Les piqûres de phlébotomes peuvent provoquer une sensibilisation, décrite chez l’Homme, qui induit des réactions cutanées immédiates ou retardées. Elles se manifestent par des papules de 2 à 3 mm qui restent proéminentes durant plusieurs jours avant de disparaître peu à peu. Le prurit est modéré à sévère et des surinfections bactériennes sont possibles. Les sites de piqûres sont principalement les zones glabres, comme le museau, le pourtour des yeux et les oreilles des chiens.


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