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En réponse à :

Aristide Aristide 14 avril 12:13

@Fergus

C’est en effet le risque avec la proportionnelle intégrale.

Non, elle n’est pas intégrale, Israël a comme nous aux européennes un seuil électoral de représentativité… Chez nous, il est de 5 %, en Israël, de 3,25 %. 

Le problème est que la proportionnelle encourage une multiplicité de candidatures des partis espérant atteindre un taux suffisant. Il exacerbe les différences et ne permet en aucun cas des discussions préalables aux élections en vue de fusion, chacun voulant peser.. Certains micro partis arrivent à s’imposer incontournables alors leur résultat électoral est minimal !!!

C’est pourtant, sur le papier, le mode de scrutin le plus démocratique.

Au contraire, l’électeur doit savoir pour quoi il vote pour quel projet politique, bien avant de voter pour un parti qui l’incarne… Et dans ce mode de scrutin, les alliances se font après les élections sans que l’électeur sache avant avec qui elles seront liées et sur quelles bases politiques, elles s’assoient… Et il n’y a aucune alternative possible dans ce mode de scrutin, le parti le plus important qui n’obtient pas une majorité absolue, est obligé de se résoudre à négocier et souvent en abandonnant des parties entières de son programme… Au profit de partis qui sont très minoritaires et posent des conditions impossibles à refuser !!!

L’électeur ne choisit plus un programme électoral, mais un parti à qui il délègue entièrement toutes les responsabilités. C’est un régime de partis pour les partis, avec tout ce qu’entrainent les accords conjoncturels passés par des état-majors .

La compromission remplace le compromis…

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