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Mervis Nocteau Jérémy Cigognier 10 avril 14:50

@Enki. Le froid et le chaud, ce n’est pas  je vous cite  « le frottement du masculin et du féminin ». Qui, quand ils se frottent, chauffent d’ailleurs tous les deux. C’est vous qui venez avec vos catégories. Une femme chaude et une femme froide sont deux types de femmes, ou du moins deux humeurs, qui peuvent être appliquées aux hommes. Et je sais bien que le chaud et le froid furent antiquement sexualisés, que cela ne permet pas de le plaquer tout de go d’une culture à une autre. Je ne répéterai jamais assez qu’une anthropo-logie, c’est une logique anthropique, un fonctionnement social particulier, géographiquement situé. On ne peut pas faire dire ceci à cela. Le blanc, au Japon, est une couleur de deuil, par exemple. Vous êtes, malgré vous j’en suis convaincu, présomptueux comme n’importe quel amalgameur, intellectualiste ou psychologiste, tendances auxquelles je fais référence dans l’article. Ce n’est pas en jouant les « ouverts à la contradiction » qu’on y changerait quelque chose : avant tout, l’ouvertitude est une posture morale, avec ses présomptions, plus ou moins involontaires, et souvent d’affiche. On le voit avec vos manières de traiter le judaïsme ou le germano-scandinavisme. Si l’on vous disait que l’hindouisme part d’un principe même pas sexué, vous finiriez pas le disqualifier de crétinisme, comme si la différentiation sexuelle était la panacée universelle. Elle ne l’est d’ailleurs pas, ni zoologiquement ni entomologiquement ni botaniquement, bien que le dimorphisme nous appert fréquemment, entre la faune et la flore.


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