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rpplbis rpplbis 2 mars 16:20

Résumé

En non-conciliation, la juge a considéré « qu’il ressort du dossier que c’est le père qui s’occupe des enfants au quotidien ». J’ai eu la résidence sur cette remarque qui synthétise un dossier constitué d’une trentaine de témoignages, montrant que je menais les enfants à la crèche, à l’école, au conservatoire, à la piscine, à la danse, au cinéma, en vacances (y compris les grandes vacances, y compris tout seul chez mes beaux-parents sans ma compagne, leur mère), chez les médecins quand il le fallait…

Cette situation a duré deux ans, la mère demandant au juge de repousser l’échéance parce que son dossier n’était pas prêt, tout en prétendant que les enfants lui manquent et alors que je lui proposais une garde alternée.

Un expert psychiatre a « postulé » selon son mot que ma mère était dépressive, sans l’examiner, violant ainsi le serment d’Hippocrate. Je suis selon lui identifié à ma mère (essayez de prouver le contraire !) et je veux, selon lui, réparer ma mère postulée dépressive en rendant la mère de mes enfants dépressive et en faisant le père et la mère auprès de nos enfants. Je vole le rôle de mère à la mère. Voilà pourquoi la mère ne mes enfants ne veut pas s’en occuper, me traitant de macho chaque fois que je lui demande de le faire (je suis obligé lui demander, elle ne le fait pas toute seule).

La double contrainte est totale : si je ne m’occupe pas des enfants, ils vont logiquement chez leur mère, et si je m’en occupe, ce serait un dérangement psychologique personnel, pour lequel il a fallu inventer une dépression à ma mère, ils doivent aussi aller chez leur mère.

Nouveau juge qui accepte toutes les demandes de retard de la mère. Deux ans après, il prononce le divorce aux torts partagés, maintient les enfants chez moi. Il trouve qu’il n’y a rien d’utile pour décider dans le rapport du psychiatre et nomme une psychologue et une enquêtrice sociale pour voir la situation matérielle de la mère (comme si elle ne pouvait pas le dire elle-même  : il fait le dossier d’une des parties, il fait le dossier de la mère). La psychologue crie pour m’intimider, elle crie devant mes enfants dont elle doit recueillir l’avis ! (ses cris m’envahissent soudain sans que je puisse l’empêcher). L’enquêtrice se procure on ne sait comment le rapport du psychiatre, en reprend la teneur (ma mère dépressive… etc. jusqu’au vol du rôle de mère à la mère) et le juge dit l’exact et incompatible contraire de ce qu’il a dit (il dit : cette thèse est ce qu’il faut pour décider). Il considère au passage que cette enquêtrice a compétence d’expert en psychiatrie !
Je fais appel. En appel les juges estiment que les considérations sur ma taille à peine moyenne, mon air las et fatigué, les yeux d’un bleu intense de la mère, sa peau bronzée, son T-shirt de coton sur sa peau bronzée, la considération que la mère est fine et jolie sont de la description. Je maintiens que c’est de l’insulte physique de type raciste (il n’y a pas de race, mais il y a un jugement porté sur le physique d’une partialité qui n’appartient pas à l’équilibre de la justice, qui n’appartient pas à notre société, et qui associe des qualités morales à des caractéristiques physiques, par ailleurs falsifiées).

Il y a bien d’autres choses.




Je suis plus victime que Judith Godrèche et pourtant, ma parole ne passe nulle part, tandis que Judith Godrèche est plainte de partout et que la justice a ouvert un dossier. C’est le sens de mon article.


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