@Iris
son soutien ne serait pas aussi fort si l’offre politique était plus variée.
Tout à fait.
Ce qui va à l’encontre d’un multipartisme et de l’alternance en Russie :
- L’histoire du pays qui passe du tsarisme au
bolchévisme
- La dimension du pays qui appelle un pouvoir fort
(autoritaire)
- Les deux expériences démocratiques qui ont conduit
à la dictature (Kerenski) puis à l’effondrement (Eltsine).
- L’hostilité persistante vis à vis de l’Etat
russe des Etats profonds occidentaux, que l’on croyait viser le communisme,
mais qui est en fait dirigée contre la Russie (Empire d’Occident/Empire d’Orient).
Il n’y a pas de perspective à moyen terme de voir émerger
une opposition digne de ce nom en Russie, surtout dans un contexte où les
modèles démocratiques occidentaux tendent vers des oligarchies mimant la
démocratie mais de plus en plus autoritaires et intolérants.
Les Russes ont aujourd’hui d’autres soucis que la démocratie
et l’Etat de droit : ils préparent la guerre que doit lui livrer l’OTAN
dans les 5 ans à venir (cf. déclarations des autorités allemandes — en réarmement — et de l’OTAN).