En mai 2017, un sondage en vue de l’élection présidentielle de 2018 crédite Navalny de 2 % des voix, contre 63 % pour Vladimir Poutine. Sa candidature avait finalement été invalidée en raison d’une condamnation pour détournement de fonds.
Parfait opposant façon épouvantail Navalny ? C’est ce qu’affirme le journaliste canado-américain Aaron Maté. « Poutine a eu intérêt à ce qu’il soit considéré en Occident comme son principal opposant ». Ce afin de pouvoir mieux masquer l’éviction de Boris Nadejdine, ex-député à la douma (le parlement russe) et candidat à la présidentielle et qui condamne ouvertement la guerre en Ukraine. Boris Nadejdine était crédité de 20 % dans les sondages, en deuxième position derrière Vladimir Poutine, quand la commission électorale centrale a invalidé sa candidature, au motif d’erreurs dans les signatures. (source Eclaireur des Alpes)