Entièrement d’accord avec l’auteur, mais tout vise à ce que cela n’arrive pas. D’une part, il est dans l’intérêt des autorités de maintenir les ménages captifs (pour des raisons financières, taxation etc, mais aussi de docilité). D’autre part, les ménages préfèreront toujours dans leur immense majorité appuyer sur un interrupteur en rentrant du boulot plutôt que d’aller couper leur bois (je caricature, je sais), sans compter qu’ils plébiscitent aussi de plus en plus d’appareils électriques plutôt que manuels comme autrefois. Bref, de ce côté, ça risque de coincer.
Il y a la consommation des ménages, qui représente environ un tiers du total, et il y a aussi les transports (30%), puis l’industrie (20%), le tertiaire (16%), et enfin l’agriculture (3%). Il est bon d’avoir ces chiffres en tête. Exiger de la part de ces secteurs, ceux qui consomment le plus, une meilleure gestion énergétique n’est pas délirant.