@olivier cabanel
Désolé de sans doute vous contrarier, mais « les intermittents » ne sont manifestement pas le meilleur exemple à prendre !
C’est une profession qui n’est en rien financée par les usagers (à savoir ceux qui profitent des spectacles), mais dont le coût est imposé aux citoyens.
Donc vouloir faire croire que les intermittents paient plus que leur part vers le collectif n’est pas très crédible
Un peu ancien (2010) mais sans doute toujours vrai :
254 000 salariés inscrits comme techniciens, cadres et ouvriers du
spectacle vivant et de l’audiovisuel) ou comme artistes, versent des
cotisations s’élevant à 232 millions d’euros. En parallèle, les salariés
indemnisés (106 000) reçoivent 1, 263 milliard d’euros de prestation.
Le solde financier est donc fortement négatif : – 1,031 milliard en 2010
Dit autrement, quand un intermittent reçoit des revenus sans fournir la
moindre contrepartie en échange, ce n’est pas la profession, dans un
esprit de solidarité, qui finance. Mais c’est vous et moi, nous tous,
que vous assistiez ou pas à des oeuvres artistiques, que vous les aimiez
ou pas, peu importe, nous payons et on ne nous demande même pas si nous
sommes d’accord pour le faire.