@Francis, agnotologue

Ce que défend l’article, c’est le multiculturalisme, pas du tout le nationalisme.

Rien de nouveau, il affirme que le multiculturalisme est possible, c’est-à-dire qu’on peut avoir dans le même pays des gens qui roulent à droite et des immigrés anglais qui continuent à rouler à gauche, il suffit de faire un peu mieux la police et la justice, et d’appeler nationalisme modéré.

Le multiculturalisme et le melting pot, c’est un idéal américain ou austalien ou canadien, parce que les USA sont un pays d’immigration, contrairement aux nations européennes (ou asiatiques), c’est un vrai pays d’immigration parce qu’il s’est entièrement peuplé avec de l’immigration venant de tous les pays du monde, et, il faut le souligner, au prix de l’extermination des populatons autochtones.

Donc pour les USA, le multiculturalisme, c’est une conséquence nécessaire de son peuplement international. Ce peuplement aurait pu être national, c’est-à-dire comme pour le Québec une souche avec une forte croissance démographique.

Dans les faits, le multiculturalisme consiste dans la coexistance de multiples communautés ethniques qui vivent séparées, et dans une très grande violence criminelle, avec des populations extrêmement pauvres et arriérées et des populations extrêmement riches et prédatrices. Donc le multiculturalisme ça n’a jamais marché nulle part, en dehors de la Suisse, c’est multiconflictuel, c’est la guerre civile larvée (comme au Canada ou en Belgique), ou déclarée.

Le multiculturalisme fait partie de l’idéologie de l’impérialisme, les Empires n’ont pas de limites, ils sont toujours en croissance par la conquête et la domination d’autres nations, donc ils sont multiculturels, multilinguistiques et multi religieux, en bas de la société. 

Le nationalisme n’est rien d’autre que l’idéologie de la résistance à l’impérialisme qui depuis 1918 est exclusivement anglo-américain ou américano-sioniste, on a comme exemple de figures nationalistes : Mossadegh, Saddam Hussein, Chavez, le colonel Khadafi, El Assad, Poutine, pays qui ont comme point commun d’avoir des réserves de pétrole à défendre contre les prédateurs américains, et aussi De Gaulle, Castro, Milosevic, Orban,..