@pemile
de l’anecdotique !
A P P à raison...
Toutefois, dans l’usage courant, l’expression faune abyssale
désigne généralement l’ensemble des espèces vivant à partir de 200
mètres de profondeur et au-delà.
À ces profondeurs, les caractéristiques
de l’environnement sont très difficiles :
la pression de l’eau est très élevée,
la température est très basse et quasi constante (sauf à proximité des cheminées hydrothermales où elle est au contraire, très haute),
l’oxygène
n’est disponible qu’en quantité très limitée,
la nourriture est très
rare et,
surtout, la lumière venant du soleil ne pénètre pratiquement
plus :
c’est la zone dite aphotique, elle-même divisée en zones mésale (200-1000 m), bathyale (1000-4000 m), abyssale (4000-6000 m) et hadale (plus de 6 000 m). La photosynthèse y étant difficile (voire impossible à partir d’environ 1 000 m), les végétaux ne peuvent s’y développer ; cet environnement est donc seulement occupé par des animaux et certains microorganismes non végétaux (protistes, bactéries, archées, virus, etc.).
La faune abyssale inclut des représentants de presque tous les embranchements d’animaux marins (dont quelques espèces amphibies, puisque l’éléphant de mer peut plonger à plus de 1 580 mètres de profondeur, la tortue luth à 1 200 mètres et le manchot à 350 mètres) mais de nombreuses espèces se sont adaptées aux conditions difficiles de la vie abyssale, soit directement en contact avec le fond marin (benthos) soit dans les eaux situées au-dessus (pélagos). Parmi les caractéristiques originales, les plus connues sont :(etc)
Lien wiki pour la suite
https://fr.wikipedia.org/wiki/Faune_abyssale