Le malaise de Delhaize nous met mal à l’aise. Mais ce problème est-il transposable à la France ? Sur certains aspects certainement.... Le problème de l’article est qu’il est belgo-belge. La Belgique, du moins du côté francophone a toujours eu l’esprit fonctionnaire. Et j’en connais tous les détails. Il me semble que le texte plus court aurait suscité plus d’intérêt s’il opérait une comparaison entre le système belge et français qui est bien plus fluctuant et labile. Ayant vécu en France, je sais qu’ils ont moins l’esprit fonctionnaire qu’en Belgique. Parlons des retraites (puisque la majorité des lexteurs d’Agora sont français). Sait-on qu’en Belgique, même si la retraite est plus tardive, le système est conçu de telle manière qu’il existe un lieu qui s’appelle LA VIERGE NOIRE (nulle ésotérisme pour ceux qui commencent à me connaître) où les personnes âgées qui ont une maladie chronique, mentale ou physique peuvent profiter d’avantages rajoutés à la retraite qui elle reste garantie. Exemple, un chômeur à vie aura toujours droit au minimum. Surtout s’il a travaillé à plein temps. La question qui se pose, puisque la majorité des français sont en colère : des systèmes existent-ils qui permettent aux personnes qui du fait des dégradations dûes à l’âge peuvent permettrent aux "diminués (pour ne pas parler d’invalidités) de sortir du circuit de travail classique tout en étant rémunérées et permettant par exemple de travailler comme bénévoles dans une entreprise pour former les jeunes tout en restent en partie actifs. Vous avez fait compliqué. Je pose des questions complexes. Dit en résumé : les belges eux craignent moins le report de l’âge de la retraite car ils savent qu’il y a des manières d’y échapper. Une amie française me disait : je ne comprends pas ces français qui ne veulent pas travailler jusqu’à un âge avancé. Je travaille bien moi. SAUF QUE. Elle a choisi ses conditions de travails et ses collègues, de même que son horaire qui est très souple... Je ne lui ai pas demandé si elle déclarait son travail... L’idéal ayant fait AUSSI des études d’ergonomie, serait que chacun puissent. DE UN : travailler dans son domaine (cf : centre d’orientation professionnelle avec testing). Etre à mi-chemin entre le travail comme indépendant (ce qui libérerait la créativité) et à mi chemin comme employé pour s’intégrer dans un travail socialisé. Mais là, bien sûr....je rêve. N’oublions JAMAIS qu’une personne qui ne se plait pas dans son travail coûte un pont à la sécurité sociale : burn-out, bore-out, maux de dos ou arthrite des bras pour les caissières. Maladies nerveuses pour les téléphonistes. J’en passe et des meilleures.... Si les personnes âgées ont moins de besoin, ce n’est pas toujours exact pour tous. Car ceux qui ont des enfants (qui souvent sont au chomdu). doivent souvent aider les jeunes avec leur salaire. Vous me direz : ils auraient mieux fait de réfléchir avant d’en faire.... Long débat...