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Legestr glaz Legestr glaz 17 avril 2023 08:41

@pipiou

Pic épidémique en avril et inversion thermique en avril. Tout le monde malade « en même temps ». Il n’y a pas de « contamination » « visible. Ce sont des faits. Mais vous avez bien le droit de contester les faits pour appliquer votre théorie, de modifier les faits pour qu’ils collent à votre théorie.

Vous pouvez même vérifier, plus près de nous, en 2022-2023, les concordances de »temps« entre pics de pollution et pics épidémiques de maladies respiratoires. 
 Inversion thermique et pic de pollution fin novembre début décembre 2022 et pic épidémique de maladies respiratoires à cette époque. Idem pour février 2023.
Article de février 2023. Est-ce que vous »contestez« les faits pipiou ? Dites le nous.

... » Sur les pics de pollution, il y a de vrais manquements en France. Aujourd’hui, la réglementation n’observe des pics que sur les particules PM10. Tout le monde dit « particules fines », mais ce ne sont pas des particules fines. Les particules fines sont les PM 2,5 qui sont les plus dangereuses pour la santé. On passe complètement en dehors des radars aujourd’hui en France. Il y a eu un gros pic de pollution fin novembre, début décembre. On n’a rien vu. Il n’y a eu aucune mesure qui a été prise. Derrière, qu’est-ce qui se passe  ? On a eu de gros pics de grippe, de bronchiolite, de Covid. On le sait que c’est directement lié. Il y a une étude de Jean-Baptiste Renard du CNRS en 2022 qui montre bien que quand il y a un pic de pollution derrière, on a une montée des cas de Covid et des infections. Maintenant, il faut changer la loi. Il faut vraiment observer les pics à partir des particules fines PM 2,5. Il faut qu’on ait des mesures automatiques qui s’appliquent, y compris des obligations, des restrictions.« ...

... »Les conditions météo sont en perpétuel mouvement, avec la circulation des masses d’air de provenances diverse. Ce brassage étant prépondérant, les particules fines émises dans l’atmosphère sont habituellement évacuées sans difficulté, permettant fréquemment de conserver une qualité de l’air satisfaisante. En revanche lorsque les conditions météo se figent, avec l’installation parfois durable d’un anticyclone, la circulation de l’air est bloquée et les particules fines stationnent et s’accumulent. Les conditions météo propices aux pics de pollution sont bien connues. Il s’agit essentiellement d’une configuration où une chape anticyclonique vient recouvrir le pays avec peu de vent en son centre.« ...

... » Il y a encore des doutes mais le faisceau de preuves se resserre. Les particules fines de moins de 10 microns (PM10) et de moins de 2,5 microns (PM2,5) pourraient bien servir de mode de transport pour les virus en général, l’actuel SARS-CoV-2 en particulier. C’est ce que suggère une équipe interdisciplinaire de l’Université de Genève (UNIGE) et de l’Ecole polytechnique fédérale de Zürich. Les fortes concentrations de ces aérosols dans l’air peuvent moduler, voire amplifier les vagues de contamination du coronavirus SARS-CoV-2 en lui servant de vecteur de dissémination, selon leurs résultats qui viennent d’être publiés dans Earth systems and Environment.« ...

https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/les-pics-de-pollution-de-l-air-accelerent-la-diffusion-du-coronavirus_149557

Ainsi pipiou, si vous avez des arguments pour nous démontrer qu’il y a »contamination« et non »intoxication" par pollution atmosphérique, vous pouvez vous mettre à la tâche. Mais les faits nous montrent, sans aucune ambiguïté, qu’il y a une parfaite corrélation entre pics de pollution et pics de maladies respiratoires. 


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