@joletaxi
Le stress hydrique (une demande qui dépasse la quantité d’eau disponible à un moment T de l’année) pour faire peur aux gens ? alors qu’il n’est que question de gestion de l’eau...
C’est surtout que les épisodes de sécheresse remettent en cause le modèle d’agriculture en vogue depuis quelques décennies... chasse gardée des semenciers, de l’agrochimie, de l’agro-industrie qui demande des produits (céréales, tomates, ...) tous conformes, calibrés, (donc nécessité — commerciale — de semences hybrides)... et l’État, l’U€, veillent au grain (c’est le cas de le dire) pour protéger les intérêts des multinationales, des marchés, des actionnaires, et des filières de production.
Mais chut, c’est la faute de l’eau ! pas du modèle d’agronomie...
Les sols meurent ou sont à l’agonie en raison de tous les intrants, pesticides, fongicides, engrais,... de fait ils ne retiennent plus l’eau de pluie, ou d’irrigation. L’agronome Claude Bourguignon l’a démontré https://www.dailymotion.com/video/x29h1wc
Les variétés cultivées (des semences hybrides F1 par croisement de 2 variétés, ou par hybridation de 2 OGM, donc non reproductibles) sont peu adaptées à la sécheresse, contrairement à des variétés anciennes qui s’adaptent au sol, au climat, deviennent résistantes aux maladies et avec un peu de patience donnent de meilleurs rendements, avec un arrosage très très limité, parfois inexistant sauf un peu aux débuts des semis.