• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Luniterre Luniterre 31 mars 2023 12:30

@Eric F

@Croa

@Seth

@lecoindubonsens

@Géronimo howakhan

Jusque là, je ne suis pas intervenu dans cette partie du débat, qui est pourtant essentielle.

Elle traite de la relation entre monnaie et crédit.

C’est, en soi, le sujet potentiel d’un article de fond, voire même, d’un bouquin, et ne tient pas dans un post en réponse sur Agoravox, quoi qu’il en soit.

Néanmoins, vos différents posts révèlent d’énormes confusions, et/ou, illusions, sur le sujet.

Essayons d’en éclaircir quelques unes.

Même dans une économie primitive, où la monnaie représente essentiellement une valeur d’échange, elle prend de fait également la fonction d’une réserve de valeur, entre deux échanges, et devient donc également une « marchandise », quand elle n’en est pas déjà tout simplement une par elle-même, en tant que quantité de métal ou autre.

En devenant « fiduciaire » la monnaie de papier continue donc de conserver cette double fonction de réserve de valeur et de « marchandise », sur le marché des changes, notamment.

Mais il en va de même pour la monnaie scripturaire dans la mesure où elle s’échange aussi sur le marché des changes ou bien est utilisée dans des transactions internationales.

Mais les transactions internationales conditionnent elles-mêmes le statut de telle ou telle monnaie…

Encore un sujet qui, à lui seul, nécessiterait une étude complète.

Quoi qu’il en soit, une économie moderne ne peut pas se passer de crédit, pour plusieurs raisons, dont la plus évidente est la corrélation entre croissance économique et croissance correspondante de la masse monétaire en circulation. Il y a donc nécessairement une partie de l’argent qui doit être créé comme argent-dette afin de rendre possible le développement économique.

L’essentiel est donc bien que cela soit fait en vue de répondre aux besoins économiques et sociaux des populations, et non pas en vue d’entretenir des entreprises essentiellement parasites et ne répondant qu’aux besoins superfétatoires de la pseudo-« élite » mondialiste, notamment à travers ses entreprises financières spéculatives.

La force oppressive de cette pseudo-« élite » étant en quelque sorte précisément de prendre en otages des secteurs entiers de l’activité économique utile à travers la spéculation financière.

D’où l’importance du contrôle du crédit pour la répartition des forces productives en fonction des besoins sociaux réels. Premier point essentiel qui nous ramène donc au sujet de l’article.

Luniterre


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès