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Étirév 30 mars 2023 08:09

Le monde actuel est un corps social dans lequel la flamme vitale, sans cesse diminuée, va s’éteindre tout à fait si elle n’est renouvelée. Et Isra-el n’y échappe pas !
Israël Shahak : « À mon avis, Israël en tant qu’État juif, constitue un danger non seulement pour lui-même et pour ses habitants, mais aussi pour tous les juifs et pour tous les autres peuples et États du Moyen-Orient et d’ailleurs.  » (Histoire juive-religion juive : le poids de trois millénaires)
Muammar Kadhafi : « On a dit aux juifs qu’Israël est la terre promise et c’est faux. Il y a une conspiration mondiale contre les juifs afin qu’ils aillent en Israël et qu’ils y meurent. » (The Guardian et El Mundo, 1996)
Muammar Kadhafi : « Je désire sauver les juifs de la tombe où ils sont enfermés. Le monde entier les déteste. Ils ont été expulsés de partout, de Russie, d’Europe, d’Éthiopie... Il s’agit d’une véritable machination internationale contre eux pour les enfermer dans un seul pays. Je les invite à rentrer chez eux... Car, que je sache, être juif ce n’est pas une nationalité, c’est une religion. » (ABC, 1996)
« Je suis profondément convaincu (comme Raymond Aron) de l’erreur historique commise avec la fondation de l’État d’Israël. Comment un État peut-il être juste (hormis pour ses fervents zélateurs) lorsqu’il fonde ses lois sur des principes à la fois ethniques et religieux... Aujourd’hui, je ne m’en étonne guère, car je vois se dessiner le vrai visage d’Israël, agressif, conquérant, spoliateur, raciste et religieux. Aujourd’hui, toute affirmation qui ne loue pas la version sioniste de la seconde guerre mondiale est considérée comme diffamatoire. En revanche, l’Allemagne nazie est un régime déchu, banni des mémoires dans les deux Allemagne, qui n’a plus aucune valeur dans les stratégies politiques mondiales, tout en conservant une valeur symbolique irremplaçable. Aussi, n’est-il pas surprenant qu’on lui fasse supporter tous les crimes, y compris ceux qu’elle n’a point commis. Ce que le sionisme ne peut admettre, c’est la mise en doute des principes idéologiques qui fondent et justifient la politique extérieure de l’État hébreu : l’expansionnisme d’Israël au Moyen-Orient au nom des crimes commis par l’Allemagne nazie. »
(Claude Karnoouh, extraits de textes en forme de supplique, contenus dans un recueil coécrit par cinq auteurs, dont trois juifs et un ancien résistant, et adressé aux magistrats de la Cour d’Appel de Paris en défense de Robert Faurisson)
« C’est qu’il y a deux terres qui portent le nom d’Israël : Il y a la terre d’Israël d’En Haut, et il y a la terre d’Israël d’en bas. La première est appelée « Adama », la seconde est nommée « Eretz ». La terre Sainte est la Terre Céleste où il y a le Palais divin, d’où se déversent les sources de la Sagesse. C’est cette terre spirituelle qui a été promise et donnée à nos ancêtres, et non la terre matérielle. »
(Grand Rabbin Jonathan Eybeschutz)
Adolf Hitler : « Lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des juifs trouverait satisfaction dans la création d’un État palestinien, les juifs dupent encore une fois les sots goïmes de la façon la plus patente. Ils n’ont pas du tout l’intention d’édifier en Palestine un État juif pour aller s’y fixer ; ils ont simplement en vue d’y établir l’organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d’internationalisme universel ; elle serait ainsi douée du droit de souveraineté et soustraite à l’intervention des autres États ; elle serait un lieu d’asile pour tous les gredins démasqués et une école supérieure pour les futurs bateleurs. » (Mein Kampf, 1925)
E.J. Dillon : « De nombreux délégués ont déduit que « désormais le monde sera gouverné par le peuple anglo-saxon, qui a son tour est influencé par ses éléments juifs » (The Inside Story of the Peace Conference, 1920)
Précisons à propos de ces « éléments » que, historiquement, il n’y avait aucun Juif en Angleterre de 1290, date à laquelle le roi Edouard Ier les expulsa, jusqu’au milieu du XVIIème siècle, lorsque Cromwell, qui devait des sommes énormes à leurs banquiers, les rappela. Cromwell se déclarera même comme « un homme appelé à faire de grandes choses en Israël », il désignera les Stuarts comme ayant « dérangé Israël pendant cinquante ans » et il parlera de l’Angleterre comme « notre Israël Britannique » notre « Sion Anglaise ». L’expression « Têtes-Rondes » (Roundheads) désignait les troupes d’Oliver Cromwell, féroces ennemis de l’Angleterre traditionnelle et de l’Eglise. Il était sans doute juif (cela explique la suite de sa politique) et financé par la Communauté juive d’Amsterdam. C’est lui qui fit traduire en justice le roi Charles Ier et veilla à sa condamnation à mort par décapitation. Sa cruauté fanatique le porta en Irlande catholique où les massacres systématiques et les persécutions de la part de ses troupes (de même ensuite en Ecosse) expliquent la haine persistante de la nation irlandaise contre tout ce qui est anglais. Cromwell mourut dans l’impopularité générale. À propos de l’expression « Têtes-Rondes », rappelons que l’éminent ethnologue Th. Lothrop Stoddard comptait, d’après ses propres statistiques, que 82% des juifs étaient des Ashkénazes, de « race Alpine », ayant comme caractère des « têtes rondes » (Brachycéphales), étaient en réalité Turco-Mongols par le sang, et aucunement des « sémites ». Dans le même temps, il établissait que les vrais Juifs, les Sefardim, ou Sépharades, qui ont le crâne allongé (Dolichocéphales), étaient de race Méditerranéenne. Ces deux types, disait-il, sont « aussi éloignés l’un de l’autre que les deux pôles ».
À l’époque de Cromwell et au XVIIIème siècle, les espérances de la restauration d’Israël qui n’étaient encore que des vœux pieux, commenceront à se concrétiser au siècle suivant. Et là, il est intéressant de noter que le sionisme chrétien a anticipé de près d’un demi-siècle le sionisme juif. Avec les conquêtes du peuple anglo-saxon, la métaphore d’Israël et de la Nouvelle Jérusalem passe alors du statut de mythe de libération au mythe d’accomplissement. Se développe la doctrine protestante qu’on appelle l’« anglo-israélisme » (« British-Israël », « le peuple de l’Alliance ») : croyance répandue du temps d’Élisabeth 1ère d’Angleterre, que les Anglo-Saxons seraient les descendants des dix « tribus perdues » d’Israël, donc les véritables israélites (supercherie déjà tentée au Ier siècle de notre ère et rappelée succinctement ci-dessous). Il fallait donc restaurer l’Église « anglo-israélienne » en terre anglo-saxonne, avant la Parousie, et reconnaître en la reine d’Angleterre l’héritière légitime du « Roi David » (nom masculinisé de la Reine Daud, Mère de Salomon). La localisation de ces anciens peuples s’étendrait en fait à tout le monde anglo-saxon, en Grande-Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à ceux des descendants britanniques de l’Afrique du Sud, au Canada et aux Etats-Unis d’Amérique. Faisons remarquer que, suite au développement de la doctrine du « peuple de l’Alliance » en Angleterre, les Etats-Unis d’Amérique seront le lieu de la fondation en 1843, de l’association fraternelle juive « B’nai B’rith » qui signifie, en langue hébreu, « les fils de l’Alliance ». Les Etats-Unis furent dès le début fondés sur les principes du « fondamentalisme protestant » anglo-saxon, et furent vus par leurs fondateurs comme la « terre promise », où l’histoire doit se terminer par le triomphe planétaire des « dix tribus perdues ». Ce mythe est alors mis en parallèle avec l’hégémonie anglo-saxonne sur le monde, confirmée par les succès frappants de l’Angleterre « maîtresse des mers » et la superpuissance américaine, la seule du monde moderne. Les Anglo-Saxons deviennent la « nation élue », « La graine d’or du monde germano-romain, comme dit Alexandre Douguine (Le Paradigme de la Fin), qui doit établir à la fin des temps sa domination sur toutes les autres nations de la Terre. ». Cet Israël « spirituel » « fera carrière » dans le capitalisme et l’empire colonial pendant que le catholicisme « méditerranéen », lui, déclinera. Au XIXe siècle, avec les conceptions racialistes de la science, ce faux Israël spirituel montrera son vrai visage, et prendra progressivement une dimension proprement raciale.
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