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Hervé Hum Hervé Hum 31 mars 2023 18:36

@lecoindubonsens

Disons qu’il convient de faire la différence entre une grève corporatiste et une grève concernant l’ensemble du monde du travail et qui donc implique toute la population et non une petite fraction. Ici, nous somme dans le second cas.

Perso, je préfère aussi une lutte autour de la table avec comme juge, l’équité salariale et sociale et non le rapport de domination du fort au faible où le président et la majeure partie de la classe politique, dont les membres du conseil constitutionnels consultés, sont du coté des gros actionnaires des multinationales (qui sont des outils et non des personnalités juridiques, sauf pour les cons) contre les salariés non cadre.

Ceci étant dit,vous faites usage d’une idée fausse parce que reprise sans une analyse critique suffisante. En effet, la loi est toujours celle du plus fort, peu importe qu’on parle de la jungle ou de la civilisation (entre parenthèse, les plus grands génocides ont été perpétrés au nom de la civilisation et jamais au nom de la sauvagerie). Comprendre que la différence est de savoir à qui et quels intérêts défend celui qui détient la plus grande force. A preuve du contraire, la police, la gendarmerie ou l’armée sont des outils en tant que « force de l’odre » ou dans le cas présent ’« force de soumission » entre les mains de celui qui en a le contrôle, c’est à dire, le gouvernement (et certainement pas l’Etat !). Dans la constitution actuelle, les forces de l’ordre n’obéissent pas à la loi, mais à celui qui ordonne, peu importe que l’ordre soit contraire à la loi, un outil n’a pas à poser la question du respect de la loi, (mais d’exécuter l’ordre reçu) pour cela, il faudrait une forme de contre pouvoir ayant autorité à s’assurer en temps et heure de la justification de l’usage de la force. Avec des situation d’état d’urgence permettant au gouvernement d’engager sa responsabilité, mais devant faire l’objet d’une enquête postérieure avec poursuite judiciaire en cas d’abus et tromperie manifeste.

Encore qu’il faut comprendre que le véritable et seul contre pouvoir aux trois pouvoirs que sont le pouvoir législatif, judiciaire et exécutif, est la transparence totaler vis à vis du peuple souverain, car sans cette condition, il n’y a pas de souveraineté qui tienne, mais soit la dictature soit la mise sous tutelle du souverain car déclaré immature ou sénile. Mais là encore, c’est l’opacité du processus de la décision politique. Qui caractérise le pouvoir exécutif. Quid du secret défense apposé sur la gestion de la crise sanitaire, alors que cela demandait au contraire la plus totale transparence pour obtenir la confiance de la population. Sauf si vous considérez que le virus est un ennemi conventionnel à qui il faut cacher sa stratégie de défense et d’attaque !!! Pour moi, toute forme d’opacité pour quelque raison que ce soit constitut de fait un complot contre le souverain peuple. QUELLE QUE SOIT LA RAISON, car la seule raison est la guerre et donc, la dictature de fait.

Pour ce qui est de la question des dividendes, je suis d’accord avec vous, mais cela implique de fait, l’abolition de la propriété privé de ces entreprises, outils de productions, car sans le profit, la propriété privé est vide de sens, aussi, cela va bien au delà d’un simple référendum, mais d’un changement de paradigme socio-économique où la France peut montrer la voie et soit la remise en question du modèle se propage aux autres pays en s’appuyant sur les classes salariales non dirigeantes (savoir qu’un artisan est un salarié, tout comme un agriculteur et in fine, ce qu’on appelle les profession libérales, car le principe du salariat repose sur l’échange du temps de vie dédié où seule la forme diffère).

Pour arriver à convaincre une large majorité de la population, il y a tout un travail portant comme vous l’écrivez sur la dénonciation des biais logiques qui permet à une minorité de dominer tous les autres. Et pour l’instant, j’ai du mal à voir la population prête à se remettre en question. Par exemple, allez faire comprendre aux petits épargnants que la recheche de profit via l’intérêt ou le dividende est soutenir le système actuel (donc, justifie les 150milliards de dividendes, la primauté aux gros acionnaires, etc) et qu’on ne peut changer de système pour instaurer l’équité salariale qu’en décrétant l’intérêt comme une escroquerie et donc, que l’épargne doit avoir sa valeur fondante avec le temps. Que la spéculation boursière portant sur les matières ou les biens est formellement interdite et est une escroquerie.

Bref, si tout part d’une base élémentaire simple qu’est le principe du mérite personnel qui interdit l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, tout se complexifie très vite et se heurte au déni humain sur le fait que dans la réalité, c’est le principe de causalité qui fait la loi et non pas l’imaginaire, ce dernier (dont chacun en est le maître ou l’esclave d’un autre imaginaire), ne pouvant que savoir mieux que les autres utiliser les lois de la causalité pour contrôler l’imaginaire des autres.

Mais si vous ne le savez pas, une personne instruiite du principe de relations de causalité ne peut pas être manipulé trant qu’il suit la causalité et non pas l’inverse, car c’est se retrouver dans son propre imaginaire !


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