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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 24 mars 2023 17:31

@Yann Esteveny

Bonjour, on peut être très critique sur la soumission des foules envers les injections expérimentales, mais dans tout mouvement insurrectionnel, il faut un « point de basculement » que la masse a fini par atteindre avec la loi sur les retraites. Ce point de basculement, tous ceux qui étudient la psychologie des foules le connaissent. Il était loin d’être atteint, il y a seulement deux ans.
Cela peut prendre diverses formes. La peur insuflée par les medias corrompus avec le narratif sur le Covid, empêchait les masses de se révolter. La peur de la contagion, toute irrationnelle qu’elle fût, freina toutes velléités de révolte. 
Mais là, le point de basculement est bien enclenché, plus même qu’enclenché, il est devenu exponentiel. 
La masse que vous dîtes est loin d’être idiote. Il ne s’agit pas d’un troupeau de buffles qui fonce droit devant, mais d’humains composés d’individus parfaitement conscients avec tous les scandales qui sortent sur la corruption des élites, et au fait qu’ils ont été trompés, spoliés, maltraités, torturés  avec le recul nécessaire, depuis 2017 —et les gilets jaunes  et 2020 avec l’histoire pipeautée du Covid. Vous dîtes que les générations passées étaient moins naîves, certes, elles étaient surtout dans un tel état de dénuement par rapport à la bourgeoisie concussionnaire qu’ils n’avaient rien à perdre d’aller se faire trucider au sabre par lar les « dragons » des Louis-Phillipe ou de Napoléon III, femmes, hommes, enfants, ils marchaient au devant de leurs bourreaux et cela se traduisait par de véritables bains de sang. 
1871, comme exemple emblématique. Mais pas que cet événement sanglant. Il faut aussi se rappeler des émeutes insurrectionnelles à Paris par les ouvriers pour le droit à se syndiquer. Je vous rappelle que ce droit leur était refusé et que tout au long du 19eme siècle, les classes ouvrières et paysannes étaient absolument de la chair à bon marché pour les grands industriels  et dont, par un réflexe d’une grande humanité, nous devons en haïr l’égoïsme, et l’esprit dévoyé de gens sans empathie aucune, se considérant, du fait de leur naissance, comme des êtres supérieurs. En tant que chrétienne, pour moi le message christique, est clair. On en pense ce que l’on veut, mais il va bien au delà de la simple récriminations contre les méthodes absoluments indignes d’un être humain de ces industriels du 19eme siècle où la classe ouvrière et paysanne devait fermer sa gueule, subir, travailler -tripalium  tortures, dans des conditions effroyables, que les médecins de l’époque dénonçaient. Ils ne faisaient encore partie de la mafia en blouse blanche collés aux grands laboratoires comme des rémora. Il est donc de mon devoir de dénoncer les saloperies d’une bougeoisie devenue hideusement cupide, de plus en plus, dans des proportions presque cosmiques. 
Ce droit à se syndiquer au XIXeme siècle fut conquis dans un bain de sang, je le répète. Ce droit est inaliénable, et le droit de grève fut également une conquête sociale qu’actuellement les fascistes au pouvoir veulent voir disparaître, en matraquant les grévistes et en « réquisitionnant ». Je rappelle également que le droit de manifester est aussi consubstanciel à la culture sociale française. 
La loi sur les retraites pour détruire le système par répartition est une infâmie, c’est un crachat sur nos anciens et sur les jeunes générations. 

Bien à vous.


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