@Florian LeBaroudeur
Effectivement, c’est malheureusement presque un
comportement pavlovien du peuple de France, depuis quelques années, sinon
décennies : quand la coupe du mécontentement est pleine le pouvoir fait
sonner la cloche syndicale et tout le mode descend dans la rues pour quelques « journées »
prudemment étalées entre elles, au cas où…
Au bout de quelques semaines la lassitude des derniers
manifestants fait « oublier » le problème et le projet gouvernemental
passe « crème », avec tout au plus quelques amendements pour la
forme.
Deux exceptions, 1995, mais précisément, le problème
reste à résoudre…, et 2006, avec le CPE, mais le chômage des jeunes reste
également un problème.
Donc, tant que le mouvement social consistera à bloquer
les mauvaises réformes sans imposer par sa lutte un projet social
alternatif crédible et fonctionnel, on n’avancera pas !
Mais cela exige un engagement autre que de simplement
défiler de temps à autre, et en cela, je vous rejoins effectivement.
Néanmoins, vu l’ampleur de cette première journée, on
peut encore espérer un réveil significatif, qui sait ?
L’histoire, malgré tout, n’est jamais tout à fait écrite
d’avance !
Luniterre