Le « constat » est implacable. Bravo. Agréable à lire.
Mais la fin de l’article ne n’inspire pas. Copié-collé : « C’est ce souci de vérité, de loyauté, de fidélité à soi et ses valeurs, ce retour à l’essentiel, à une conscience commune, aux fondements ontologiques et non idéologiques de la solidarité, qui doivent nous inspirer et nous servir d’armes pour défaire ceux qui nous abusent, nous égarent et nous dépossèdent. »...
Les « gens » sont dépolitisés. Ils souffrent, certes, dans leur quotidien, mais sont incapables, pour la grande majorité d’entre eux, de faire les justes constats, de faire des mises en perspective cohérentes. Ils voient que la situation ne leur est pas favorable, que les décisions prises ne vont pas dans leur sens, mais sont dans l’impossibilité la plus totale de faire les bonnes analyses.
Un type comme François Asselineau, avec de nombreux décryptages, qui prennent beaucoup de hauteur et de recul, a été placé sous l’éteignoir et invisibilisé. C’est d’ailleurs à ses analyses, pour la plupart judicieuses, qu’il doit sa mise au placard.
Nous assistons à un puissant lavage de cerveau et rares sont les personnes qui se sont détournées définitivement des médias de masse (TV, radio, journaux) et qui ne sont pas polluées par une propagande de tous les instants.