Vous faites bien de le rappeler. Mais il y a deux autres approches : l’électeur donne mandat à l’élu pour le représenter. Pour Rousseau, la volonté ne se représente pas. Il y a aussi l’approche contractuelle : il y a un contrat de confiance entre les deux contractants, électeur et élu. Dans l’état actuel des choses ce contrat est le seul dans lequel une des parties (l’élu) ne doit rien à l’autre (l’électeur). Lorsque la confiance est trahie, il ne se passe rien, ou si peu, avec moult pirouettes oratoires.
D’où l’imposture qui est le socle de nos soi-disant démocraties.