L’Allemagne en Europe joue un rôle
similaire à celui que joue Israël au moyen : le cheval de
Troie des Américains depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Le capital allemand qui avait sacrifié
à Hitler son pouvoir politique pour conserver son pouvoir économique
menacé par une probable arrivée des communistes au gouvernement a
dû faire profil bas à la fin de la seconde guerre mondiale et tout
se passe comme si un deal avait été passé entre les puissants
intérêts américains (Wall Street) et les grandes familles
allemandes (Krupp, etc.) : "vous conservez vos propriétés
industrielles (en nous remettant vos meilleurs ingénieurs comme Von
Braun) et vous nous laissez assurer notre domination militaire et
financière en Europe".
Le processus a été long à monter en
puissance, mais il a pris toute sa mesure avec la construction de
l’UE qui a fini par fédérer les provinces de l’Empire.
La déclaration de Medvedev ressemble
plus à une provocation qu’autre chose. Dans quel but ? Le même
que dans une cour de récré : énerver l’adversaire en stimulant son
adrénaline, ce qui, le plus souvent, aboutit à une inhibition du bon
sens et de la raison, et l’amène donc
à faire des conneries.