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En réponse à :


lisca lisca 13 décembre 2022 17:39

@cevennevive
Bonjour cennevive
ça finit plutôt bien, je trouve. L’héroïne ne peut pas accepter d’avoir été bestialisée et abusée dans sa confiance au point de non retoiur. Elle n’a pas d’autre issue que d’abandonner un corps dégradé pour devenir un pur esprit dans les étoiles.
Et le petit monstre a disparu (mangé ou pas) avec les coyotes, c’est à dire de vrais animaux : c’est sa place. Il y a les hommes d’un côté, les animaux de l’autre. On ne se mélange pas.
Les monstres (mélanges d’animaux, intelligence humaine, méchanceté diabolique et inguérissable) sont maléfiques dans toutes les légendes. Les héros tuent les monstres, pas d’autre solution.
Quand un tabou est brisé, tout le monde morfle.
L’histoire horrible c’est plutôt celle de Joyce Carol Oates, parce qu’elle n’a pas de sympathie pour le genre humain. J’ai lu d’autres nouvelles d’elle, je ne la connaissais pas.
C’est toujours glauque et déprimant, mais pas trop mal écrit, un peu lent et répétitif en boucle. Du sang, des sanies, des trucs compliqués, des gens louches, pervers, des filles déshabillées, des maîtresses d’école improbables, pas d’amour, pas de simplicité...
JCO était bien placée pour obtenir le prix Nobel attribué à Ernaut ou Ernaux. Mais on dirait que les temps changent, agités par le fond.


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