@Décroissant
Au demeurant l’état
français n’avait jamais été concerné jusqu’à présent par ce
mécanisme inique de protection des investisseurs initié par l’Union
Européenne. La sortie, souhaitable, semble plus correspondre à un
mouvement d’humeur dirigé contre le chancelier allemand tenté par
un cavalier seul, qu’à une brusque conversion écologique et
correspond stricto sensu à la politique dite des petits pas qui
évite de renverser la table (« nous devrions tout lâcher »).
Il en irait tout
autrement si l’objectif de la ratification du CETA qui s’applique
de manière provisoire depuis 2017 (et qui fonctionne sur le même
principe de protection des investissements étrangers avec résolution
des conflits par tribunal arbitral) devait être abandonné par le
chef de l’état. On pourrait alors véritablement parler d’acte
d’écologie politique.