’’Dans le monde anglais, l’économie financiarise toutes les activités,’’
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Plutôt que financiarisation des activités, je dirais marchandisation.
’’Tous les deux, ils proposent une société individualiste, où chacun peut faire du fric s’il bosse durement,’’
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Mouais ! Ce serait le « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy. Dans le contexte de la mondialisation ça devient « spéculer plus pour gagner plus ».
’’ Avec le tournant de la rigueur en 1983, puis la cohabitation de 86,
Mitterrand a rejoint discrètement le chemin du néolibéralisme, et n’a
gardé de politique de gauche que pour les dossiers sociétaux, qui, nous
le savons, ne sont pas incompatibles avec la pensée néolibérale. Ce
n’était en fait pas tant par conviction de l’intérêt de ces luttes que
pour voiler la mise en arrêt du système keynésien.’’
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Une mise en arrêt du keynésianisme gravée désormais dans le marbre de l’UE.