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Octave Lebel Octave Lebel 8 janvier 2022 22:20

@Fergus

Je pense que Zemmour était un fer mis au feu en réserve au cas où. Une expérience est en cours, à mon avis plus complexe dans la réalité que ne le pensaient ceux qui l’ont lancée. Je ne pense pas que les grands influenceurs et les grands manœuvriers avec l’aide de leurs conseillers contrôlent de mains de maîtres toutes ces affaires et péripéties. Par contre, ils ont de grandes ressources et connaissent très bien les intérêts essentiels à défendre et les relais qu’ils peuvent utiliser. Ce n’est pas le cas d’un mouvement social, les gens n’ont pas la même lucidité ni la même compréhension de leurs intérêts parce qu’ils sont éparpillés sur le versant de la dépendance alors que leurs adversaires contrôlent les moyens de cette dépendance. Mais petit à petit malgré le discours médiatique qui globalement informe et éduque au consentement, les contradictions des discours et des faits, des promesses et de la réalité crue que les gens vivent, font que le niveau d’information et de compréhension monte et que les astuces de communicants deviennent plus perceptibles. La clef essentielle est de sortir du sillage des médias et de prendre du recul. Plus facile à dire qu’à faire tellement nous sommes imbibés.

Si chacun avait constamment à l’esprit que la moitié des sondages réalisés par les médias et les états majors politiques (que nous payons au bout du compte) sont gardés confidentiels et que par ailleurs nous sommes la cible d’études qualitatives bien secrètes, des « qualis  », le débat médiatique serait vite remplacé par un débat démocratique dont ne veulent ni le monde médiatique actuel ni les états majors politiques.

« Les confidentiels les plus opérationnels sont des études qualitatives. Elles visent non à mesurer mais à comprendre les mécanismes latents d’attitude et de perception des électorats acquis et potentiels…Ces « qualis » visent non seulement à entendre ce que disent les citoyens et leurs attentes, mais surtout pourquoi et en fonction de quoi ils peuvent changer d’attitude » (Stéphane Rozès, ancien sondeur, président de Conseils, analyses et perspectives, ayant eu 16 postulants à l’Elysée dans sa clientèle, cité par Marianne, n° 1282 d’octobre 202


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