Votre présentation manichéenne au début de l’article
laisserait penser que la notion d’ »état-providence » était un but à
atteindre, alors que cette expression qui illustre bien vos propos était une
formule fabriquée par les « ultras » libéraux du 19ème
siècle pour ironiser sur ce qu’ils considéraient comme une utopie pour saper
toutes les propositons amalgamées sous le qualifaicatif de « socialistes ».
La réalité était plus subtile et des nuances existaient chez
les réformistes comme chez les conservateurs, tout comme il existait un pacte
tacite entre eux : livrer une comédie de l’alternance pourpour faire
croire à une « démocratie » afin d’empêcherl’avènement d’’un pouvoir
communiste, l’épouvantail absolu.
Cet épouvantail a disparu et les dominants ont décidé que
les nouvelles tecnologies permettaeient d’en finir non pas avec l’ »état
providence », mais avec l’état tout court en procédant à un élagage de
tout ce qui ressemble à un service public. Même les fonctions « régaliennes
de l’état sont rongées : l’armée et la police remplacées par des milices
privées, et bientôt des tribunaux libéraux avec juges « élus » pour
autant qu’ils puissent financer leur campagne.
Ce qui se passe est pire que ce que vous décrivez.